La série des Settlers

The Settlers fait partie de ces séries de jeux qui traversent les âges vidéoludiques tant bien que mal. Celle-ci a le mérite d'avoir été portée par la même société depuis plus de 17 ans maintenant.


(Cet article fait partie du dossier sur l'état des lieux des jeux de gestion en 2010)

J'ai découvert cette série avec The Settlers II : Veni, Vedi, Vici. Ce fut un de mes premiers jeux sur CD-ROM (le CD lui-même était imprimé en couleurs !), je m'en souviens donc bien.

Univers

La période historique concernée change au fil des épisodes, allant de l'Antiquité pour The Settlers II Veni Vidi Vici mettant en scène les Romains débarquant sur une contrée inconnue, jusqu'au haut Moyen-Âge pour The Settlers 6 Bâtisseurs d'Empire. L'univers géographique est complètement fictif.

Principe

La série des Settlers a toujours adopté le même principe : débarquant dans une contrée vierge ou presque, le but est d'exploiter les ressources naturelles pour développer son fief. En partant de ressources de base comme le bois et la pierre qui permettront d'ériger vos premières constructions, jusqu'à la forge d'armes à partir de minerai de fer. L'optimisation du placement des bâtiments entre eux est également une constante, même si elle prend une place plus ou moins importante selon les opus.

Cette optimisation est encouragée par le fait que les jeux de la série The Settlers ne trichent pas : les ressources ne se téléportent pas, il faut les amener du point de collecte jusqu'à l'entrepôt, puis de l'entrepôt jusqu'à son lieu d'utilisation. De même pour l'argent, qui ne prend pas une place aussi importante que dans les autres jeux de gestion. Aussi, vous ne contrôlez pas directement vos Settlers comme des Péons de RTS classiques. Ils réagiront d'eux-mêmes en fonction des ordres de constructions données et des réglages de priorités des actions. 

Enfin, la série des Settlers possède souvent un petit côté cartoon qui permet d'alléger un peu l'ambiance de jeux par ailleurs assez sérieux dans les propos scénaristique et dans la mécanique de jeu.

Présentation des épisodes

The Settlers

Année de publication : 1993

The Settlers est le premier jeu de la série, et constitue une petite révolution à lui tout seul. Dans le paysage vide des jeux de stratégie/gestion de l'époque, les ressources étaient gérées très simplement : l'argent est roi et circule virtuellement. Les gains sont directement transférés à votre cagnotte et tous les coûts de construction y sont instantanément prélevés. Ici, toutes les ressources sont traçables, et leur transit fluide est le défi de ce jeu. D'autre part, la présentation du jeu est également assez inédite : une vue isométrique en plein écran avec du relief, à l'époque seul Sim City 2000 fait aussi bien. Les autres se cantonnent à une vue limitée du monde comme Populous ou une vue de dessus comme Sid Meier's Railroad Tycoon.

Pour plus d'informations, Aka Guymelef a écrit un article à propos du premier opus des Settlers.

The Settlers II : Veni Vidi Vici

Année de publication : 1996

Je n'ai pas connu directement The Settlers premier du nom, j'ai découvert la série avec The Settlers II : Veni Vidi Vici. Comme son nom l'indique, il met en scène des Romains débarquant sur une terre inconnue et s'y installant. C'est un jeu très riche mais un peu répétitif à la longue, et Dieu sait s'il est long. Sa présentation me permettra de vous parler des principes fondateurs des Settlers tels que je les connais.

Gameplay

Ce jeu est bien plus un jeu de gestion des flux qu'un jeu de conquête territoriale. Il repose sur quelques principes simples :

  • Chaque bâtiment est relié à un drapeau
  • Une route ne peut être tracée qu'entre deux drapeaux. Sur cette route s'installera un porteur, qui déplacera les marchandises posées au pied de chaque drapeau vers l'autre drapeau. Il est possible de planter des drapeaux supplémentaires sur une longue route pour augmenter le nombre de porteurs.
  • Les marchandises ne se téléportent pas. Ni du producteur à l'entrepôt, ni de l'entrepôt aux manufactures et aux sites de construction.

A partir de ces principes, il est crucial de bâtir un réseau de routes performant et de placer judicieusement ses bâtiments. Par exemple, dans la chaîne de production des planches, il faudra installer une cabane de bûcheron près d'une forêt pour qu'il ait moins de chemin à parcourir pour abattre des arbres. Ensuite, il sera judicieux de placer la scierie entre la cabane et l'entrepôt, ainsi les rondins abattus seront directement transportés dans la scierie, et il n'y aura que les planches pour voir la couleur de l'entrepôt.

Côté militaire, c'est très simple : les bâtiments militaires permettant d'étendre les limites de votre territoire constructible contiennent plus ou moins de soldats selon leur taille. Pour attaquer un territoire ennemi, il suffit de donner un simple ordre d'attaque vers un bâtiment militaire ennemi. Vos bâtiments militaires à portée enverront plus ou moins de soldats selon la puissance de l'attaque sélectionnée. S'ensuit une série de duels entre les unités militaires ennemies et les vôtres. Si vous remportez tous les duels, vos unités s'emparent du bâtiment qui fait désormais partie de votre territoire. Il y a différent grades de soldats, dont la promotion s'effectue en amenant des pièces d'or (Minerai d'or + Charbon chez le Frappeur de monnaie) dans les bâtiments militaires. Une unité améliorée peut endurer plus de duels que leurs homologues moins gradés.

Graphismes

On a affaire a de la très jolie 2D, pleine de couleurs et riche en détails. Les animations sont très bien faites, les feuilles des arbres bougent, des lapins gambadent, vos récolteurs de matières premières vaquent à leur métier et les porteurs inactifs lisent le journal ou sautent à la corde. Les manufactures sont également animées lors de la production de ressources, ce qui permet souvent de repérer un manque de matières premières.

Même aujourd'hui, les graphismes de The Settlers II Veni Vidi Vici peuvent facilement être qualifiés de beaux, même si la résolution réduite joue en sa défaveur. A noter une fonctionnalité originale permettant de conserver une minivue d'une autre partie de la carte. Pas forcément utile étant donnée la lenteur du jeu, mais le détail se devait d'être souligné, pour la beauté du geste.

Un combat acharné !
Mon avis personnel

The Settlers II Veni Vidi Vici est une valeur sûre pour peu qu'on ait des heures à tuer (que le mode rapide activable avec la touche V n'accèlère pas énormément). Car ce jeu est lent, terriblement lent, de par ses contraintes d'optimisation fortes. Malgré la richesse de ses ressources à exploiter/produire, il tend quand même à devenir un peu répétitif une fois l'abondance atteinte et le territoire trop grand pour de la micro-gestion. Mais malgré tout ça, c'est quand même un régal de voir votre économie tourner, les fermiers semer, les bûcherons abattre des arbres, le pêcheurs pêcher, les scieurs scier, les forgerons forger et les porteurs porter.

The Settlers III

Année de publication : 1998

Deux ans après son illustre ancêtre, je découvre The Settlers III avec une excitation teintée de crainte : sera-t-il à la hauteur de son parent ?

La période historique reste la même que celle de son prédécesseur, à savoir l'Antiquité, mais avec un élément de contexte ajouté : le panthéon romain. Celui-ci va jouer un rôle dans le scénario mais aussi dans les mécaniques de jeu.

Gameplay

De gros changements ont été effectués : exit le système de drapeaux, les chemins se creusent automatiquement quand les Settlers passent plusieurs fois au même endroit. Aussi, les porteurs effectuent la totalité du chemin entre le lieu de provenance de la ressource et son lieu de destination. L'optimisation devient dès lors beaucoup plus ténue. 

Dans le rang des nouveautés, on peut définir les zones de récolte pour les pêcheurs, bûcherons, fermiers et autres tailleurs de pierre. Ça évite de devoir brûler les bâtiments un peu trop loin des ressources pour en recontruire de nouveau plus près. Il faut aussi construire des maisons pour les Settlers alors qu'ils s'en passaient très bien avant. Ces maisons permettent d'augmenter votre population qui constituera votre force de travail, vos unités militaires et, par défaut, vos porteurs.

Côté militaire, on peut dans cet opus contrôler directement les unités militaires, mais on est loin, très loin d'un Age of Empires. La guerre reste lente, malgré l'apport d'un élément non négligeable, les prêtres. Ceux-ci sont capables, en fonction de la quantité de vin produite, d'en invoquer aux dieux et ainsi de lancer des sorts plus ou moins puissants lors des batailles. 

Graphismes

Rien à dire de ce côté là, si on pouvait reprocher à The Settlers II la relative monotonie du paysage malgré les petits détails qui l'agrémentaient, The Settlers III est une amélioration générale du point de vue des graphismes. Le style est cependant beaucoup plus kawai et les proportions des Settlers ne rappellent que vaguement les vraies proportions humaines. On a affaire à des espèce de petits gnomes rigolos, ça plaît ou pas.

Trop kawaii !
Mon avis personnel

S'éloignant trop du jeu de gestion pur et dur sans se rapprocher assez d'un RTS classique, The Settlers III est une sorte d'hybride raté qui ne peut intéresser les fans des deux genres. Je n'ai pas non plus tellement apprécié le nouveau vernis graphique, pourtant de bonne qualité. Le jeu fait pour moi trop enfantin, tant dans ses concepts mou que son habillage. J'ai donc été assez déçu, ce qui ne m'a pas encouragé à me procurer The Settlers IV, auquel j'ai toutefois joué brièvement.

The Settlers IV

Année de publication : 2001

The Settlers IV ne révolutionne pas le genre, il s'agit d'un The Settlers III un peu amélioré, notamment aux niveaux des graphismes, encore plus beaux mais toujours aussi enfantins. A noter la possibilité ajoutée de zoomer sans à-coups.

Scénaristiquement, en plus des joyeuses mises sur la tronches avec vos voisins Vikings et Mayas comme dans l'opus précédent, il faudra faire face au côté obscur répandant sa corruption dans la contrée. Concrètement, vous pourrez convertir certains de vos Settlers en nettoyeur de marée noire pour faire reculer la substance noire qui corrompt la lande et vous empêche d'y construire ou d'en exploiter les ressources.

Globalement mon avis est le même que pour The Settlers III, vu le peu de modifications apportées aux concepts de son prédecesseur. On pourrait croire la série des Settlers figée, la suite vous montrera que non, mais malheureusement pas pour le meilleur.

The Settlers V - L'Héritage des Rois

Année de publication : 2005

The Settlers V L'Héritage des Rois marque un tournant dans la série. Plusieurs tournants même. Un tournant graphique d'abord, avec le passage à la 3D, un tournant d'univers avec le passage à un univers médiéval et un tournant de gameplay que je vais détailler maintenant.

Gameplay

Vous vous rappelez les principes énoncés en introduction ? Oubliez-les pour The Settlers V, car il ne sont pas respectés. Aucun d'entre eux.

Vous contrôlez dans cet opus non seulement les unités militaires, mais également des héros (qui peuvent recevoir des quêtes de PNJ présents sur la carte) et surtout les Serfs. Ceux-ci vont récolter le bois, la pierre, l'argile, le fer et le soufre qui sont les seules ressources du jeu, mais aussi construire et réparer les bâtiments quand vous leur en donnerez l'ordre directement. La récolte elle-même est simplifiée, les ressources étant automatiquement ajoutées à votre inventaire à mesure que les serfs piochent ou hachent.

Exit l'entrepôt qui centralisait vos ressources, elles sont maintenant stockées dans votre château. A ce propos, il n'y a plus de notions de territoires constructibles, vous pouvez construire où bon vous semble, les bâtiments militaires étant cantonnés à la défense seule.

Les chaînes de productions sont également chamboulées, certaines manufactures (comme la briqueterie et la scierie) ne servent qu'à augmenter vos stocks de ressources en raffinant les matières premières extraites par vos serfs. Et là encore les produits finis se téléportent dans vos stocks. D'autres ont été complètement supprimées, comme toute la chaîne de production d'armes qui nécessitait mines, fonderies et forges. Ainsi, seul votre stock de fer déterminera si vous pouvez entraîner des soldats. Votre trésorerie également.

Car l'argent fait une entrée fracassante dans la série des Settlers. Il est collecté en fonction du nombre de Settlers travaillant dans vos manufactures. Il n'est toujours pas nécessaire pour construire les bâtiments, les serfs étant corvéable à merci, mais il servira pour recruter de nouveaux serfs, entraîner et entretenir vos unités militaires, et pour la recherche.

La recherche ? Eh oui, là encore c'est une petite révolution. Si dans les précédents opus construire un bâtiment n'obéissait qu'à des règles de bon sens (on ne construit pas une forge avant une mine de fer par exemple), là on sera contraint de faire des recherches par les savants de l'Université pour pouvoir augmenter le panel de bâtiments disponibles. D'autres recherches dans certains bâtiments (château, centre-ville, caserne) permettront d'améliorer divers points du jeu, comme la puissance des unités militaires, les portées visuelles, etc...

Enfin, nouvelle révolution, les Settlers ont besoin d'un toit, de nourriture et de distraction. Le premier besoin est fourni par les habitations, qui ne servent plus à générer de la population mais à abriter les travailleurs. Le deuxième besoin est fourni par les fermes, qui n'ont étrangement pas besoin de champs à exploiter, mais qui peuvent nourrir un certain nombre de Settlers. Le troisième est initialement fourni par les feux de camps, mais je suppose que par la suite il est possible de construire des bâtiments de loisir (je n'ai pas été très loin dans le jeu).

On s'éloigne donc loin, très loin de l'esprit de la série Settlers pour se rapprocher tant bien que mal des RTS classiques, même si la lenteur est toujours globalement de mise.

Graphismes

Gros changements donc dus au passage à la 3D, malheureusement pas pour le mieux. On passe d'une magnifique 2D à une 3D des plus quelconques. Tout le charme graphique de la série Settlers est mise au rebut pour  un aspect médiéval tout ce qu'il y a de plus classique, vu et re-vu. De plus, un des grands agréments graphiques des Settlers précédents est de voir fonctionner son économie, voire travailler ses Settlers, transporter des marchandises, etc... Cet opus-ci supprime presque entièrement cet aspect, car non seulement très peu de Settlers travaillent à cause de la réduction des chaînes de production, mais en plus ils ont besoin de se rendre régulièrement dans leurs maison, ferme et feu de camp attitrées pour remplir leurs besoins artificiels. Et pendant ce temps-là vos serfs travailleront mécaniquement pour ajouter des chiffres à vos compteurs de ressources.

J'ai connu des villes de Picardie sous la pluie plus agréables
Mon avis personnel

Vous l'aurez compris, je ne chéris pas particulièrement cet opus dans mon coeur. En fait, je ne comprends même pas qu'il fasse partie de la série des Settlers, car à part le nom, il ne partage aucune des caractéristiques communes à la série. Ce n'est donc pas un Settlers, mais ça n'en fait pas non plus un bon RTS générique, de par la lourdeur de certains de ses mécanismes vaguement inspiré des Settlers précédents. A éviter à tout prix.

The Settlers VI - Bâtisseurs d'Empire

Année de publication : 2007

Avec un prix de 10€, je ne risquais pas grand-chose à tester cet opus de la série des Settlers. Grand bien m'en a fait. On reste dans l'époque médiévale que The Settlers V L'Héritage des Rois avait (mal) introduit, mais avec un petit retour aux sources qui ne fait de mal à personne.

Gameplay

The Settlers VI marque une nouvelle transition, comme The Settlers III ou The Settlers IV, mais une transition qui s'apparente plus à un retour aux principes de base. Les marchandises ne se téléportent plus, la recherche a disparu, les Settlers ne sont pas directement contrôlables, et la plupart des chaînes de production sont rétablies.

Pour autant, il ne jette pas tout ce qu'avait introduit son prédécesseur. Il conserve les héros (nommés "chevaliers"wink, qui prennent une dimension particulière : avant chaque mission, on peut choisir le chevalier souhaité, sachant que chaque chevalier possède un pouvoir passif (souvent lié à l'économie) et un pouvoir actif. Outre des capacités martiales appréciables sans être sur évaluées, les héros sont nécessaires pour faire du commerce avec les villes voisines et installer des avant-postes dans les territoires neutres pour les revendiquer.

Territoires neutres ? C'est également une nouveauté. La carte est divisés en territoires contenant diverses ressources naturelles (gibier, poisson, fer, pierre, herbes médicinales), et on ne peut construire que dans un territoire revendiqué avec un avant-poste nous appartenant. Avant-poste que l'on peut capturer à un rival pour le contrôle d'un territoire. Cependant, toute l'économie tourne autour de l'entrepôt situé sur la place de votre ville. revendiquer des territoires trop éloigné ne sera pas donc d'une grand utilité, car les marchandises exploitées mettront beaucoup de temps à parvenir à l'entrepôt. Or il n'y a toujours pas de porteurs.

Dans cet opus, les marchandises sont transportées par ceux qui en ont besoin ou ceux qui les produisent. Les travailleurs emportent les matériaux pour construire leur bâtiment de travail sur le lieu choisi, les collecteurs d'impôts passent dans chaque manufacture pour percevoir l'impôt, les chariots de commerces transitent entre les villes alliées et les artisans vont chercher eux-mêmes les matières premières dont ils ont besoin pour leur activité. Ainsi, un pêcheur remplira son panier avant de le porter à l'entrepôt et de revenir au travail, non sans avoir attrapé une saucisse chez le boucher au passage. Une saucisse ?

Eh oui, les besoins apparaissent de nouveau, mais sous une forme améliorée. Tous les Settlers ont besoin de manger, mais au lieu de passer bêtement dans une ferme trop petite pour cultiver le moindre champ, ils passent à la boucherie ou chez le fumeur de poisson ou encore chez le boulanger pour prendre leur ration avant de retourner au travail. Ensuite, les artisans dans les manufactures ont besoin de vêtements, qu'ils vont se procurer chez le tailleur ou le tanneur, mais ils ont aussi besoin d'hygiène, qu'ils satisfont avec du savon et/ou des balais. Enfin, exit les maisons, les Settlers n'ont plus besoin de repos.

L'optimisation est de retour, il s'agira de satisfaire le plus rapidement possible les besoins des Settlers pour qu'ils perdent le moins de temps et retournent au travail le plus vite possible. Autre chose, les besoins apparaissent progressivement à mesure qu'on avance dans la partie. Pour cela, il faudra accorder des titres de noblesse au chevalier que l'on a choisi. Un titre demande des pré-requis d'amélioration de bâtiments et de stocks de marchandises remplissant le prochain besoin qu'il faudra satisfaire. Une fois accordé, le titre permet de construire de nouveaux bâtiments, notamment militaires. La progression reste fluide, je n'ai pas vraiment eu l'impression d'être contraint par ce système de niveaux.

Graphismes

C'est le point que je redoutais le plus, et qui m'a finalement le plus séduit dans The Settlers VI Bâtisseurs d'Empire. La 3D est est très bonne facture, bien meilleure que celle de The Settlers V. Tout est très détaillé, les animations superbes, on peut voir chacun de ses Settlers travailler, on regrettera peut-être par contre le manque de couleur, l'ambiance générale est de teinte beige-marron, mais cela renforce l'aspect réaliste de l'environnement.

A propos de réalisme, les saisons sont gérées. A part des changements graphiques tellement progressifs que je ne pensais pas que ça pouvais se faire (notamment la fonte des glaces, une merveille), les saisons ferment l'accès à certaines ressources, notamment le poisson, le miel et le blé, qui est le plus sensibles aux températures. En fonction du climat de la carte jouée, il sera plus ou moins intéressant de faire des cultures céréalières.

Toujours à propos de réalisme, grâce au retour de la non-téléportation des marchandises, à mesure que votre ville grossira, les flux de Settlers seront de plus en plus denses autour de l'entrepôt et des manufactures, jusqu'à parvenir à un centre-ville grouillant de vie de toute beauté. J'ai été vraiment impressionné par l'impression de vie que m'ont donné ces villes dont j'avais décidé l'emplacement de chaque bâtiment. A partir de rien, parvenir à une cité vivante est un des plus grands agréments de ce jeu.

C'est la fête au centre-ville !

Notamment la gestion de l'argent m'a favorablement impressionnée. L'argent est stocké dans votre château, il faut donc que les percepteurs aillent collecter l'impôt sur les marchandises vendues par les artisans puis retournent cet argent au château. Il n'est pas difficile d'imaginer qu'on puisse tenter d'intercepter ces coursiers pour leur voler leur recette. De même, les échanges commerciaux entre villes amies se fait grâce à l'envoi d'un chariot plein d'or contre un chariot plein de marchandises qui vient s'installer sur la place de la ville pour proposer ses marchandises qui pourront être récupérées par vos Settlers. Ces deux chariots peuvent également être interceptés, notamment par des bandits, qu'il conviendra de déloger à la force de l'épée.

Tout cela fait de The Settlers VI Bâtisseurs d'Empire un jeu incroyablement riche visuellement, et véritablement réaliste dans ses dynamiques, les Settlers étant un peu caricaturaux, participant à l'effet cartoon propre à la série.

Construisez des décors médiévaux réalistes !
Mon avis personnel

The Settlers VI Bâtisseurs d'Empire est clairement le renouveau dont avait besoin la série, s'éloignant des RTS avec qui elle n'a jamais pu rivaliser pour revenir vers ses principes fondateurs qui ont fait son succès. Une attention toute particulière a été apportée à l'habillage graphique qui est du plus bel effet, et qui ne risque pas de mal vieillir comme son prédécesseur. Pour autant, retrouver les qualités de la série fait aussi retrouver ses travers, à savoir la longueur inévitable des partie et sa relative répétitivité, malgré les nouveautés apportées. Une valeur sûre donc, qu'on pourra se procurer à bas prix en attendant que celui de Settlers 7 baisse.

The Settlers VII - À l'aube d'un nouveau royaume

Année de publication : 2010

Je n'ai pas encore eu l'occasion de mettre la main sur ce nouvel opus (notamment à cause de son prix qui me rebute) mais je mettrai à jour cet article dès que je mettrai la main dessus à un prix abordable, car on ne sait jamais trop à quoi s'attendre avec la série des Settlers.

La jaquette semble également marquer une plus forte "cartoonisation" que pour The Settlers VII Bâtisseurs d'Empire, je verrai bien.

Les plus attentifs auront également remarqués la mention "Une connexion permanente à Internet est requise pour jouer" qui me refroidit un peu de l'acheter au prix fort, sachant que je serai plus ou moins fliqué par la suite.

The Settlers Online

Année de publication : 2010

Dernier né de la série, The Settlers Online est un jeu en flash persistant dont les principes sont plus proches des derniers épisodes que des premiers. L'accès aux différents bâtiments est limité par un système de niveaux qui s'obtiennent au combat.

Lire l'article complet sur The Settlers Online

Conclusion sur la série

Comme on vient de le voir, la série des Settlers a connu des hauts (The Settlers II Veni Vidi Vici, The Settlers VI Bâtisseurs d'Empire), mais aussi des bas (The Settlers III et The Settlers IV), voire des très bas (The Settlers V L'Héritage des Rois). Ces différences de qualités sont directement imputables aux diverses volontés de Blue Byte d'essayer de se calquer sur les RTS concurrents. Chaque essai s'étant soldé par un échec plus cuisant que le dernier, ils sont revenus à leurs premiers amours accompagnés du succès que la série méritait.

A noter que Blue Byte a sorti deux opus dont je n'ai pas parlé du tout que sont The Settlers II : 10ème anniversaire et The Settlers : Traditions Editions qui reprennent tels quels les principes de The Settlers II Veni Vidi Vici avec des graphismes améliorés mais beaucoup plus cartoon. Particularité, The Settlers : Traditions Editions n'a pas été développé par Blue Byte comme tous les autres titres de la série, mais par Funatics Development, qui sont à l'origine de la série Cultures, pas très éloignée des Settlers dans les principes. D'autre part, il n'est disponible qu'en Allemagne, Pologne et République Tchèque.

Pour moi ces tentatives de raviver la flamme allumée initialement par The Settlers II Veni Vidi Vici ne vont pas vraiment dans le bon sens. D'une part car cela donne à penser que Blue Byte n'a réussi à faire qu'un seul bon jeu dans son existence, ce qui est faux, et d'autre part si j'ai pris énormément de plaisir à jouer à The Setllers II Veni Vidi Vici à l'époque, j'ai envie de voir autre chose aujourd'hui, et je ne prendrais sûrement pas le même plaisir qu'à l'époque.

La série a quand même de beaux jours devant elle si elle continue de conserver ses principes fondateurs au fur et à mesure des jeux comme c'est le cas pour la série des Anno. On peut au moins reconnaître à Blue Byte d'avoir tenté d'autres choses au fil du temps, explorant des possibilités très variées.

Edit après l'ajout de The Settlers Online : Visiblement, Blue Byte a de nouveau tenté un nouvel axe d'approche, cette fois-ci dans le domaine du jeu en Flash par navigateur avec un modèle freemium (gratuit d'accès avec une monnaie payante dans le jeu dont on peut se passer). Pour l'instant ce n'est pas vraiment concluant mais ce n'est pas pour autant que la série est condamnée, Blue Byte nous a déjà habitué à d'étonnants contrastes de qualité entre deux productions.

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24 Commentaires

  • Dossier très intéressent qui me donne envie de m'intéresser à la série. Mais je me suis juré après Splinter Cell Conviction de ne plus jamais acheter un jeu fonctionnant au DDRM sur PC. Quoiqu'il reste toujours l'opus précédent au dernier.

    Histoire de donner un aperçu sur le dernier opus j'ai une critique du jeu fait par le spécialiste européen de M.Net: La seule et unique émission de télé québécoise spécialisé en jeu vidéo qui malgré sont manque de concurrence est de qualité.

  • La vidéo soulève un point crucial : si les serveurs d'Ubisoft ne répondent pas, tu ne peux pas du tout jouer au jeu. Ça me rappelle la mésaventure d'un copain qui a acheté Bioshock 2 pour pouvoir y jouer lors de ses fréquents déplacements en train. Malheureusement, une connexion à Internet était là encore exigée, ce qui l'a bel et bien empêché de jouer en-dehors de chez lui. Comme si le jeu portable ne pouvait exister que sur iPhone maintenant... disgust

    Et oui, tu peux te jeter sur The Settlers VI : Bâtisseurs d'empire, il n'y a pas de DRM, et pour un prix modique tu as des heures de (bon) jeu devant toi. J'ai oublié de le préciser, mais la série des Settlers est d'une faible difficulté, l'intérêt étant toujours dans la constitution de chaînes de production efficaces.

  • Le dossier est intéressant et donne envie d'explorer un peu plus le monde des Settlers. J'avais acheté Settlers Batisseurs d'empire, mais ma carte graphique m'a interdit de pouvoir y toucher frown

    Cependant, puisque tu rajoutes le fait que le jeu est "facile" à sa façon, j'aimerais en connaître un peu plus à ce sujet. J'ai un jeu, sur PS2, qui se nomme Jurassic Park : Operation Genesis. C'est peu avant le film. InGen n'est pas détruit et vous êtes tout simplement embauché comme le directeur du park. Dans ce jeu, votre principal adversaire est la "tornade", ultime arme qu'on peut vous envoyer. Cela détruit tout et vous devez donc, par la suite, exterminer vos bebittes et etc. C'est le seul obstacle, vraiment, à franchir. Toutefois, lorsque l'argent commence à entrer et que votre stratégie de gestion est établie, le jeu devient extrêmement facile.

    Y en est-il de même avec Settlers? Est-ce que nous arrivons, à un certain moment donné, à une sorte d'invicibilité qui nous empêche de perdre?

  • Oui, c'est tout à fait ça. Au moins jusque là où j'en suis, la campagne prend véritablement en main le joueur, le prévenant de la cible des rares attaques scriptées des ennemis. Je n'ai pas eu à déplorer de catastrophes naturelles mais cela n'a jamais fait partie d'un jeu de la série des Settlers.

    Cela est évidemment dû au statut de jeu allemand qui favorise la gestion au détriment de l'action militaire. Il n'est déjà pas complètement évident de satisfaire tous les besoins croissants de votre population urbaine sans que se rajoute par-dessus le spectre d'attaques ennemies imprévisibles. A ce propos, j'ai trouvé ça très bien fait que les unités militaires standard ne puissent pas attaquer les bâtiments ennemis avec leurs armes de base. Pour cela, chaque soldat dispose d'une torche qu'il ne peut utiliser qu'une fois avant de tomber à court. Impossible donc de détruire petit à petit les bâtiments d'un territoire ennemi en évitant les fortifications principales, ça prend plus de temps de faire les aller-retours pour se recharger en torches que de reconstruire les bâtiments détruits.

    Lors d'une guerre, l'objectif sera donc toujours le coeur du territoire ennemi, ce qui produit des combats francs et massifs au pied des murailles dont vous tentez d'enfoncer la porte à l'aide d'un bélier smile

    Il est donc virtuellement impossible de perdre dans la campagne, tout l'enjeu est d'arriver à remplir les scénarios le plus rapidement possible pour avoir la suite de l'histoire. Par contre ça doit bien se jouer en multijoueur, où là le danger et les occasions de nuire aux adversaires sont bien plus développées.

  • As-tu touché au mode multijoueur? Est-ce que cela pourrait ressembler à la série Age of Empire?

  • Non, je n'y ai pas encore touché, mais ça ne ressemble absolument pas à Age of Empire. L'aspect gestion reste prépondérant et les parties sont nécessairement plus longues. On est plutôt dans le RTM (Real Time Management) que dans un RTS (Real Time Strategy). Le mode multijoueur doit apporter une pression qui n'existe pas en solo, c'est tout (mais c'est déjà bien !).

  • J'ai remarqué qu'il manquai The Settlers II 20th Anniversary et la version DS

  • Oui, je n'y ai jamais joué, je ne pouvais pas vraiment en parler. Mais si tu y as joué, n'hésite pas à en parler smile

  • Je t'en parlerai demain par PM si tu veut smile

  • Pas de souci si tu préfères que je rédige, je mentionnerai ton nom toutefois, tu ne pourras pas rester anonyme razz

  • faut surtout que je le fasse DoubleAccentCirconflexe'

  • J'ai Stellers IV C'est trop énorme et trop dur DoubleAccentCirconflexe

  • Trop dur ? Je crois que je me suis ennuyé avant d'avoir des difficultés dans ce jeu sourire

  • Fan de la première heure de cette fantastique série The Settlers, que je connais depuis la sortie de Settlers 2. Série qui reste assez confidentiel vis a vis d'autres jeux comme Ages Of Empire ou les Sims.

    Je les ait tous aimer hormis Settlers 3 qui a mon goût était difficile et ma version avait des bugs intempestifs. A la sortie du 4 qui n'est autre qu'une version avancée du 3, ils avaient tous été corrigés. A ce propos l'histoire du 4 me parait atypique au regard de l'ensemble de la série et l'histoire avec le creep violet sur le sol semblait faire écho à StarCraftDoubleAccentCirconflexe ( Les trois derniers mots de cette phrase sont sublimes je trouve : Ecko à StarCraft ) enfin bref. Les musiques étaient aussi bien réussis, et je les ait toujours dans un coin de mon Pc.

    Je me suis arrêter à Settlers 4 mais à la lecture de cet article et des recommandations d'Ertaî j'ai décider de m'acheter le sixième.

    Je viens de terminer le mode Solo (Sus au prince rouge ) et je l'ai trouver pas trop mal, avec 2-3 missions assez délicates sinon l'ensemble reste facile. Je me suis même permis d'acheter le disque additionnel : Le Royaume de l'est pour 5 euros. Il parait qu'il n'y a pas beaucoup de nouveautés mais bon je ne me suis pas ruiné non plus. Et je dois avouer que j'aime beaucoup les musiques qui je le regrette sont difficile à obtenir.

    Il semblerait que Settlers 7 est un véritable retour aux sources et il y a aussi pas mal de nouveautés. D'ailleurs des DLC sont sortis, ce sont des sortes d'add-ons a télécharger. Affaire à suivre...

    Edit du modérateur : Attention à l'orthographe, voir notamment cette règle.

  • Je suis content d'avoir pu guider dans tes achats vidéo-ludiques, et encore plus content que tu aies apprécié Settlers VI. Pour Settlers 7, si tu te le procures, je serai curieux d'avoir ton avis dessus smile

  • Le gameplay de cette série étant devenu un classique, il existe une autre façon de (re)-découvrir ces ancêtres vidéoludiques. Il y a bien sûr ressortir les vieilles boîtes beiges de leur placard / cave / grenier. Il y a aussi l'émulation sur du matériel récent. Cependant on est généralement déçu par la faiblesse de la résolution et de la palette de couleurs et un manque (réel ou perçu) de réactivité. 

    Aujourd'hui il existe souvent une alternative supplémentaire, le clone / remake multiplateformes. Pour Settlers II il s'agit de Widelands, un clone open-source multiplateformes basé sur SDL.

  • Pour l'avoir essayé, on est quand même loin du ressenti du jeu original. Les graphismes sont moins chatoyants, il y a moins de détails comme ces petits lapins qui gambadent de-ci de-là (oui ça compte !), et reste la preuve que reproduire le gameplay à l'identique ne suffit pas pour retrouver l'ambiance d'un jeu. frown

  • Article édité pour ajouter un paragraphe sur The Settlers Online dont je viens de publier le test. J'ai également mis à jour la conclusion smile

  • Salut,

    Il fut un temps ou la seule énonciation du terme "Settlers" provoquait en moi une sorte d’érection intellectuelle. "The Settlers" expérimenté sur Amiga a été pour moi une des plus belle expérience vidéo-ludique de mon existence. Mais je ne vais pas m’étaler dessus car j'ai donné mon avis au test associé = The Settlers

    ...

    Puis,  Settlers 2 arriva en vitrine, mais pas pour Amiga. Cette fois c'était la déception car le Pc était encore hors de porté pour moi avant longtemps (mon 1er PC est de 2004, pour info j'ai eu mon Amiga 1200 en 1994).

    ...

    C'est bien plus tard chez un ami que j'ai vu pour la première fois tourner Settlers IV. Ma première réaction fut : "Magnifique !". Et je savais aussi que c'est le 1er jeu que j'installerai sur mon PC tout neuf (avec Starcraft bien évidement, non mais).
    Alors certe, bien que Settlers 4 se permettait des libertés par rapport au 1er opus, j'ai tout de même bien accroché. J'aime particulièrement la première mission Maya qui oblige le joueur à fabriquer un bateau de colonisation le plus rapidement possible pour fuir l'invasion Romaine, puis revenir plus tard avec une puissante armée pour reconquérir ces terres.
    La philosophie reste relativement intacte avec la simplicité de la prise en main. Les contrôles supplémentaires permettent d'affiner plus de paramètres sans pour autant surcharger les menus. Au niveau des ressources il y a par contre un changement radicale, puisque chaque unité de ressources est récupérable : si un entrepôt est détruit les ressources restent au sol (butin), il est possible également de récupéré des ressources déjà attribué à un bâtiment. Mine de rien, cela peut toujours dépanner lorsqu'il manque un piochon pour un mineur. L'arbre technologique est bien feuillu, le nombre de bâtiment important, et bien peu de terrain pour tout construire. Trouver des terres propice à la culture du grain est d'ailleurs une véritable gageure. Enfin, j’apprécie les différences entre chaque tribus, cela donne plus de profondeur au jeu.
    La gestion militaire est également plus tourné stratégie bien que cela reste limité à cause des réactions prévisible de l'IA, chaque Setters est par ailleurs potentiellement contrôlable directement si on le transforme en "Voleur" (pas d’équipement nécessaire), ce qui est bien pratique pour former une nouvelle colonie.
    Bref, Settlers 4 est pour moi une réussite même si la gestion des routes à été abandonné.

    ...

    Je suis tout de même retourné plus tard sur Settlers 2 avec l'édition "10eme Anniversaire", car retourner sur la version dosbox "Veni, Vedi, Vici" était un peu trop difficile graphiquement. Finalement je n'ai pas eu de coup de cœur sur ce jeu, selon moi il cumule les inconvénients de Settlers 1 et des Settlers 3/4. Bien que le jeu propose plus de bâtiments que S1, L'histoire des routes qui doivent contourner les arbres est bien lourdingue, cela oblige à nettoyer complètement le terrain avant de faire les tracés. La gestion militaire est beaucoup plus encadré, il est possible de contrôler l'évolution des soldats et de les diriger à l'unité via les bâtiments militaires, mais on perd le coté imprévisible des batailles. A ce titre, Wideland le remake gratuit de S2, propose quelque chose de plus intéressant en ajoutant l'entrainement des soldats pour qu'ils puissent monter en grade, et évidement cela coute très cher en ressources. Du coup les batailles sont rarement composés majoritairement d'unités au niveau max.

    ...

    Pour Settlers 6 - Batisseur d'Empire, après la douche froide du jeu précédent (je crois que je n'ai pas été plus loin que la 1ere mission du tuto tellement j'étais écœuré), j'ai trouvé l'expérience intéressante. Mais c'est après avoir récemment joué à Anno 1404 et 2070 que j'ai compris pourquoi le 6eme épisode avait cette mécanique si particulière. Je trouve cela dommage car Settlers se démarquait par son originalité, tandis que cette version est un peu bâtarde. Alors effectivement, on peut noter des trucs sympa comme le changement des saisons. Mais une fois la campagne solo terminé il n'y a plus tellement d’intérêts à remettre le couvert.

    ...

    Pour conclure, je dirais que c'est la nostalgie qui m’incite à m’intéresser à la série, mais les derniers épisodes 100% on-line sont un obstacle que je ne vais peut être pas franchir. Heureusement il y a d'autres jeux qui renouvelle un peu le genre, comme la fameuse série "Cultures", même si ce n'est pas non plus le Nirvana sur certains aspects. Mais comme on dit l'espoir fait vivre wink

    ps : A l'occasion je ferai un article sur Cultures de Funatics, car je pense avoir fait le tour de cette série.

  • Je viens de (re-)jouer à la dernière version Widelands build 18.
    Malgré des améliorations certaines il y a certains désagréments qui persistent.
    Notamment, du fait qu'il est impossible de donner un ordre à un bûcheron pour abattre un arbre à choisir, l'extension du terrain constructible peut se trouvée bloquée par un seul arbre ou un petit nombre d'arbres qui résiste(nt) au déboisement.

    Est-ce que ce genre de problèmes (qui n'existe pas dans les Age of Empires) est lié au Real Time Management à la Settlers II (auquel je n'ai pas joué) ou bien est-ce un défaut plus spécifique à Widelands ?

  • Le choix de la zone d'abattage a été introduit dans Settlers III. Dans Settlers II, le bûcheron choisit un arbre au hasard parmi les plus proches de sa cabane, donc soit tu patientes, soit tu multiplies les cabanes de bûcheron qui ne nécessitent de toute façon pas de matières premières épuisables.

  • Ça me fait pensé qu'il y a aussi Return to the Roots qui est toujours développé, il y a même une version windows 64 bits !
    [EDIT] Ah dommage, le mode campagne n'est pas encore disponible frown

  • Ok. Le choix de la zone d'abattage ne règle pas entièrement la question si le ou les arbres gênants sont abattus en dernier. Surtout dans un jeu compétitif comme Widelands qui brille plus par son mode multijoueur que par sa campagne solo qui fait office de tutoriel. Il n'est pas acceptable de simplement "patienter" sans savoir si l'adversaire subit une pénalité comparable ou bien si les vents lui sont plus favorables.

    Widelands contient d'autres éléments d'arbitraire, parmi lesquels les emplacements de construction rouge/jaune/vert (petit/moyen/grand bâtiment) et la main d’œuvre minière. D'une part l'exploitation d'une mine améliorée requière une main d’œuvre spécialisée. D'autre part on ne contrôle pas dans quelle mine va opérer tel ou tel travailleur possédant le niveau d'expérience requis. Au final on peut très bien se retrouver avec des mines désaffectées faute de la main d’œuvre qualifiée postée au bon endroit.

  • Ah oui je me suis déjà fait piéger ! Au final mieux vaux plusieurs mines de faible niveaux qu'une grosse tant que la logistique ne suis pas.

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