C'est un peu par hasard que je suis tombé sur cet ouvrage. Auparavant, j'avais vu lors d'une émission de débat l'auteur exprimer son point de vue "original" sur le changement climatique. Je sortais d'un autre ouvrage (C'est maintenant, 3 ans pour sauver la planète", de Jancovici) et au cours d'une conversation avec ma propriétaire, qui a un point de vue très pauvre sur l'écologie en général, elle me dit "j'ai acheté un bouquin sur le changement climatique".
Vu la diatribe qu'elle venait de balancer sur les gestes écolos au quotidien, ça m'a un peu surpris. Et puis elle me montre cet ouvrage en me disant un truc très intéressant. Elle me dit "c'est un livre qui rassure".
Disons le tout net, c'est pas franchement dans la tendance du film Home, des bouquins sur l"écologie en général. L'auteur est un animateur télé qui présente entre autre chose la météo depuis une trentaine d'année. Fort de cette expérience qui l'a mis au contact des gens de météo france et de quelques scientifiques, et de sa passion pour l'écologie (sic), il prend la plume pour déplumer les tenants de "l'écologie dénonciatrice".
Le plus gros défaut du livre est dans la pauvreté de son contenu. Il fait 135 pages avec une taille de police importante, il se lit donc très vite (en 1h c'est bouclé) mais inutile de dire que l'on reste sur sa faim. Ce livre en somme est une charge gratuite contre le GIEC, les écolos et tous ceux qui expriment un point de vue qui met en cause l'activité humaine dans le réchauffement en cours.
C'est une charge et pas une analyse, car l'auteur n'explique aucunement la pensée communément admise, il se contente de citations piochées dans des rapports, sorties de leur contexte et non datées, qui lui suffisent pour balayer la thèse adverse. Ainsi, on retrouve dans le livre des propos tels que "Aujourd'hui, nous comprenons et expliquons la moitié des phénomènes, le reste est encore du domaine de la recherche... Même Robert Kandel, astrophysicien, maître de la pluie qu'il étudie sans relâche, me disait alors : "le climat ! Que d'incertitudes !"".
C'est un livre très pauvre, car il exprime des opinions peu convaincantes, et c'est un livre également mal écrit, le cheminement de la pensée de l'auteur surgit de temps à autre, au milieu d'une explication, pour taper sur la pensée dominante, ce qui est particulièrement fatiguant, ou pire encore, pour rehausser le prestige de l'auteur dans une litanie de moi-je, ce qui est encore plus éreintant.
Au final, c'est un ouvrage qui plaira à tous ceux qui n'avaient pas envie de changer quoi que ce soit à leur mode de vie, il plaira également à ceux pour qui la France est le centre du monde, car il ne s'abandonne quasiment jamais au delà dans ses exemples climatiques. C'est un livre en revanche qui de par sa construction n'apportera aucune réponse à ceux qui souhaiteraient avoir une vue alternative du problème, car ce n'était pas l'objet de cet exercice de faire une analyse. C'est uniquement un point de vue.
Si nous devons dresser un résumé de la thèse de l'auteur.
Dans un premier temps, l'auteur s'exprime en faux par rapport aux scientifiques du GIEC, car pour lui, les rapports simplifiés à destination des décideurs sont orientés politiquement. Ils se font le relais d'une thèse, celle de la responsabilité humaine, comme facteur principal du réchauffement climatique en cours. C'est une thèse selon laquelle les études scientifiques qui ont tendance à démontrer des invraisemblances par rapport aux connaissances actuelles sont écartées volontairement, et plus généralement, les scientifiques se feraient le relais d'une prévision de l'avenir sur lesquelles ils maitrisent peu de choses : "Le GIEC, dans son dernier rapport de synthèse (novembre 2007), avance une estimation de +1.6 à +6.4°C d'ici à 2100. Quelle fourchette ! En fait, on passerait du supportable à l'apocalypse !"
Ainsi, l'auteur présente la question de la pollution par les particules, très présente jusqu'à une quinzaine d'année, notamment les aérosols chimiques -qui ont notamment une action destructrice sur la couche d'ozone, et qui après avoir été fortement utilisés ont été fortement réduits du fait de l'interdiction progressive des produits incriminés à la source de cette pollution- ont pour action secondaire de se fixer sur la couche nuageuse et réfléchir une partie du rayonnement solaire, La diminution de cette pollution pourrait être une des cause du réchauffement actuel. Ainsi "tous les pays qui luttent contre la pollution suppriment les aérosols et réchauffent finalement leur atmosphère", ce qui amène la pensée suivante à l'auteur : "Pourquoi ne pas envisager le problème à l'envers ? Il suffirait d'épandre ou d'injecter des aérosols dans des régions désertiques ou au dessus des océans pour rafraichir le climat". N'est-ce pas, pourquoi pas ? Cela n'empêche pas l'auteur de par ailleurs citer un peu avant "Sur la Terre, tout est lié : "on ne touche à rien sans toucher à tout" résume fort bien Robert Kandel".
Le rôle des arbres et de l'océan, comme absorbeur de Co2 est également évoqué, ainsi que le rôle des nuages. Pour l'auteur, l'action des nuages (leur proportion va peut être augmenter si réchauffement car évaporation plus importante), va être largement plus déterminante que les gaz à effet de serre car ils peuvent être un facteur agravant, comme limitant, selon le type de nuage. Ainsi : "Tout ce dont nous savons, le bon sens nous y conduit : c'est que les régions proches des océans sont soumises à toutes les masses nuageuses. Les zones désertiques, elles, en sont dépourvues. D'où l'idée que ce sont les régions déjà chaudes qui subiront de plein fouet le réchauffement.". Et de conclure : "On ne sait rien sur le rôle des nuages et ils sont l'une des clés essentielles du réchauffement. La Terre peut donc nous surprendre et réagir à sa manière pour s'en sortir toute seule." La vapeur d'eau serait donc le principal gaz à effet de serre ? Sapristi ! L'auteur semble mélanger allègrement (humour) l'effet de serre naturel et le forçage radiatif d'origine anthropique. Et l'idée de s'en remettre à la bonne surprise de cette vieille Terre est très ... scientifique.
L'auteur évoque également les pôles et les glaciers, notamment : "Les glaciers en voie de disparition, ca ne date pas d'aujourd'hui ! [...] Depuis cent ans, ils fondent beaucoup et regrossissent un peu. Un yoyo dont la courbe générale dégringole. Les glaces du mont kenya ont perdu 90% de leur masse, le Kilimandjaro 80%, le massif alpin 50%. Doit-on attribuer cette perte de masse glaciaire au réchauffement climatique ou à un phénomène naturel et cyclique ? Au deux probablement, ce qui illustre ici la thèse d'un réchauffement global dü à des causes naturelles majorées par le comportement humain." Conclusion issue de quelles études s'il te plait ? On ne saura pas. Le ton de l'ouvrage est ainsi, je ne le trahis pas.
Que faire par rapport à cette fonte préoccupante ? "Les pôles disparaissent, vive les pôles ! Les politiques ont déja anticipé et réagi. La Russie de V. Poutine vient de planter son drapeau à 4000 m de profondeur sous le pôle, marquant ainsi son territoire national. Les candidats ne manquent pas. La calotte glaciaire arctique peut se répartir entre le Canada, le Danemark, la Suède, la Norvège, la Finlande la Russie et même les états unis. Mais les Lapons, les Inuits ou les aléoutes n'ont-ils pas aussi voie au chapitre ?
Bref, ça chauffe sur la banquise et l'espoir de trouver du pétrole renforce les convoitises. L'homme est génial ! Il est prêt à se battre sous la glace pour un bidon de pétrole. C'est peut être cela avoir "l'essence de l'humour" ! Pour les chercheurs, c'est certain, les glaces d'été vont disparaitre dès 2020, et non 2050 comme ils l'avaient précédemment estimés. Les sentinelles le claironnent : les pôles vont disparaitre. Nous y sommes : le globe se réchauffe, mais nous attendons encore la réponse : qui est le responsable ?"
Ce genre d'incrustation (ici sur le pétrole) est très fréquente dans l'ouvrage. Mais maintenant que l'auteur a présenté le problème -à sa manière-, il va tenter de démontrer que ce changement climatique est simplement une variation climatique, un soubresaut, comme les humains en ont déjà connu dans leur histoire récente. Cette constatation se base en partie sur des relevés de température retrouvés sur la période allant de 1300 à 1870, en France, et des observations des phénomènes extrêmes qui se sont produits à cette époque, période nommée de l'optimum médiéval, suivi du petit age glaciaire, qui est attribué à une baisse de l'activité solaire. Ainsi "La terre en a vu d'autres ! Depuis vingt ans, j'observe jour après jour les cycles des saisons à travers mes bulletins météo. Récemment, j'ai pu noter l'évolution vers le haut des températures de la nuit, l'absence de neige dans les villes, les caprices des anticyclones, qui peuvent s'installer un mois durant et nous quitter deux ou trois mois, un phénomène récent et spectaculaire... Je note également que nous battons des records en général de douceur, mais je n'exclus pas à l'avenir des coups de froid extrême. Ces a-coups, ces variations brutales, sont imputables au réchauffement climatique, nous disent les experts. Et cependant, ils ont toujours existé. L'histoire de la climatologie en est truffée. Il suffit de se pencher sur"...[énumération des phénomènes climatiques constatés en France pendant cette période moyen-ageuse]
Le lecteur attentif notera l'accumulation de "Je", qui place l'auteur sur un piedestal. L'auteur "Je" accuse. Les "experts" nous disent. Nous sommes donc pris à parti entre d'un coté "les experts" (qui sont-ils ? que disent-ils ?) et l'auteur et lecteur, associés contre cette affirmation. Ce style littéraire est l'inverse d'une analyse, ou l'auteur démontre sans prendre parti, ou il restitue les thèses et démontre par son argumentation les failles de la partie adverse. Faisant l'économie de traiter la thèse adverse, il peut prétendre à dyscréditer ces "experts" simplement par l'affirmation qu'ils sont plongés dans leur thèse sans tenir compte des faits. Ce faisant, sans démontrer que c'est le cas, il assène l'idée de la malhonneteté intellectuelle et de la bétise et corruption des experts, qui sont ici nettement associés au GIEC.
Et la fonte des glaces ? Pas de problème ! L'auteur prend également appui sur les relevés plus anciens qui qu'il y a 20000 ans, la France était recouverte par les glaciers. Si nous avons connu de telles variations par le passé, et que par ailleurs, le Groenland, qui signifie "pays vert" en français, a pu accueillir 3000 vikings pendant 1 siècle pendant cette période de l'optimum médiéval, c'est que les variations actuelles ne sont que peu inquiétantes, au final.
Le lecteur n'aura pas d'autres explications. Fort de ces forts nombreuses citations de phénomènes climatiques issus du millénaire passé, l'auteur en conclut : "La terre retrouvera ensuite [après 1848] un climat modéré, tempéré, avec une tendance aux hivers doux qui s'amorce à partir de 1896, un peu comme si la planète voulait souffler. Finalement, nos tempêtes, nos canicules ne sont que des épiphénomènes dans un contexte climatique beaucoup moins agité que par le passé. Nous entrons donc dans une période de réchauffement global mais avec des excès qui sont, fort heureusement, pour le moment, supportables."
Et de conclure en disant que les climatologues devraient tenter d'expliquer comment la Terre a réagi par le passé à ses phénomènes plutôt que de conclure précipitamment que c'est la fin du monde.
A ce sujet, l'auteur de l'ouvrage est fort aise d'expliquer le petit age glaciaire par une diminution de l'activité solaire (c'est en partie reconnu par la communauté scientifique actuellement). Mais avant d'en conclure que notre réchauffement actuel à pour cause le soleil est pour le moins hasardeux, car le soleil est justement, depuis une quinzaine d'année, dans une phase de baisse d'activité. Pourtant, nulle citation à ce sujet. La conviction de l'auteur est suffisante. C'est le soleil qu'on vous dit, circulez...
Est-ce tout ? Non, car le dernier chapitre est un régal. Tous les médias sont partisans de la thèse du réchauffement imputable à l'homme. Pourquoi ne donnent -ils pas voie aux dissidents ? "Seul Claude Allègre eut récemment le mérite de pousser les portes de la suspicion." Ceux qui émettent des réserves sont "gratifiés de suppôts du lobby pétrolier". "Bref, l'idéologie écologique est entrée dans les rédactions, dans nos vies, et elle s'est mise à organiser notre façon de penser".
Pourquoi ? "La chine est en passe de devenir la première puissance mondiale, et ralentir ses besoins de consommation via le réchauffement climatique est un argument pacifique et efficace. [..] Cette conquête du monde [de la chine] a de quoi inquiéter nos gouvernants."
Les écolos ? "Ils trouvent dans cette grande quête climatique un moyen de prendre le pouvoir, ou en tout cas, d'imposer leurs idées, ce qu'ils n'auraient jamais pu faire dans les urnes. Imaginons un gouvernement écolo nous obligeant à moins circuler, à réduire la température de nos appartements, et taxant certains véhicules : échec total ! Mais en nous effrayant et en poussant le spectre d'une terre en folie, le pouvoir est pris sur nos consciences et notre sensibilité. Bravo !"
Notez l'usage ingénieux du terme "nous". Les écolos, eux, sont consciencieusement rangés parmi les indésirables révolutionnaires. Au contraire de l'auteur et du lecteur, bien évidement.
Et ça continue, on commence à percevoir l'objectif final du livre : régler des comptes.
"Qui aurait osé supprimer, à Paris, 1500 places de parking dans les rues, interdisant de fait à autant de voitures de stationner ? Personne... Mais on l'a fait en créant Vélib'... Chaque station ampute en moyenne deux ou trois places de stationnement, et il doit y en avoir plus de 500. Et tout le monde applaudit."
"Je milite dans le Tarn pour un axe autoroutier entre Castres et Toulouse, seul moyen pour sauver le bassin sud-tarnais de son déclin. Pour les écologistes de la région, peu importe que 150 000 personnes attendent cet axe pour vivre au pays... Ils luttent pour l'interdire, au nom de leur idéal environnemental."
Mais... l'auteur ne se revendiquait pas comme fervent défenseur de l'écologie au départ ?
"Personnellement, je me reconnais en écologue, spécialiste de l'écologie, et non en "écologiste", un partisan. Il y a dans cette discipline, de la part de ceux qui la prônent, de tels accents de prosélytisme et de militantisme que j'ai du mal à y adhérer"
S'auto-revendiquer spécialiste de l'écologie, ca fait pas de mal.
Et le complot dans tout ca ? Nous allions l'oublier.
"On cherche à nous faire croire que nous sommes les grands fautifs du réchauffement. Or nous émettons, nous Français, 2 à 3% seulement du total des émissions de gaz à effet de serre de la planète. Nous devons ces performances à nos centrales nucléaires qui nous donnent de l'électricité propre pendant que les Chinois mettent en service une centrale à charbon toutes les semaines."
Ecologistes et chinois, même combat !
"Le nucléaire n'a pas bonne presse chez nous mais il est aujourd'hui la seule alternative au CO2. D'ailleurs, comment peut on être à la fois contre le nucléaire et pour la réduction du gaz carbonique ? [...] Alors, pourquoi nous demander d'être exemplaires quand nous polluons si peu ?"
Tiens ? Pourtant, l'auteur clamait plus haut que c'était la vapeur d'eau qui posait problème et pas le gaz carbonique ? Il devient habituel (L'auteur ne fait que reprendre une idée fortement ancrée) de claironner partout que produire de l'électricité nucléaire avalise tous les comportements dispendieux, quelque soit le domaine, et qu'il suffit à rendre un pays "propre". Au dela du débat omniprésent sur le pour-ou-contre nucléaire, il serait de bon ton de préciser quand même que les centrales françaises sont en fin de vie, et que de ce fait, le "modèle" français n'est pas éternel.
Et j'en passe sur les OGM (c'est scandaleux de les avoir interdits), les voitures (c'est scandaleux de nous demander de réduire la vitesse), etc.
Voila pour ce tour d'horizon, qui vise surtout à vous éviter d'avoir à lire cet ouvrage, à moins que vous n'ayez, vous aussi des voisines qui l'ont comme ouvrage de chevet. Au delà de l'aspect démagogique (crier que les scientifiques sont des idiots alors que l'auteur pratique lui aussi une sélection à son avantage des citations et explications sur les causalités) et opportuniste de l'ouvrage (cet ouvrage n'apporte rien de concret pour affirmer que le réchauffement n'est pas du à l'activité humaine), et de l'impact qu'il peut avoir comme effet ralentisseur dans les évolutions à venir, moi ce qui m'a le plus surpris, c'est absence complète de référence à la dépletion pétrolière, comme le fait très bien depuis quelques années Jancovici (ses conclusions sur les voitures et les écolos semblent ne pas l'avoir convaincu que ce mode de dépense énergétique arrive au bout de toute façon), ou l'absence totale de lien sur ce qui se passe dans les pays du Sud, comme le fait fort bien Home (et donc sur l'aspect éthique de ce mode de vie pour une majorité de la population mondiale). Ce livre veut combattre l'écologie dénonciatrice, mais en jouant la carte d'un conservatisme opulent qui dénonce toute atteinte aux acquis et qui résume l'écologie à la "nature". Il s'adresse aux franchouillard moyen, qui veut se cramponner à son mode de vie actuel, pour qui un présentateur météo peut se targuer de se définir écologue, et amalgamer les scientifiques du GIEC en une unité de ton asservi aux thèses des écologistes. C'est d'ailleurs un ouvrage qui fait également thèse que le mode de vie occidental est la solution, que le problème est ailleurs. En bref, il suffit de le citer pour, à mon sens, le rendre absolument non crédible.
Ivaldir
Ho la vache.
Merci de m'avoir fait travaillé les abdos !
Mais c'est qu'il a en partie raison, la terre s'en sortira toute seule, mais sans l'homme, d'où l'intêret d'éviter de réchauffer encore plus.
En fait, le propos du livre semble tellement éloigné de la signification du titre que là encore c'est une blague.
Car oui, c'est une évidence, la Terre s'en sortira toute seule, même si, comme le dit Sbirematqui, c'était sans les humains. Pour moi l'argument du déséquilibre écologique pour promouvoir les idées écologistes ne tient pas. Après il y a certes d'autres arguments beaucoup plus pragmatiques et sensés, mais je trouve que militer pour la Nâââture c'est se donner une bien grande importance de Défenseur de l'équiliiiiiibre écologiiiiique.
J'ai corrigé et allongé la critique du livre sur tous les points qui me paraissaient pas terrible.
En réalisant cette critique, je me suis apercu d'une tendance actuelle à écrire des bouquins anti-écolos.
Dans le même genre, on trouve ainsi :
Les prêcheurs de l'apocalypse : Pour en finir avec les délires écologiques et sanitaires (Poche) de De Kervasdoue-J (Auteur)
Présentation de l'éditeur
La vision catastrophiste du monde entretenue par le discours dominant se nourrit d'approximations, voire de contre-vérités, qu'il s'agit de rectifier. Le charbon est en réalité plus fatal que l'amiante, et l'un et l'autre cent fois plus que les radiations nucléaires. Malgré l'indéniable réchauffement de la planète, la Terre n'a pas encore atteint la température de l'an mil. Par ailleurs et surtout, l'espérance de vie n'a cessé de croître dans les pays riches, jamais leurs habitants n'ont vécu aussi vieux et en meilleure santé, même si " leur vie demeure une maladie sexuellement transmissible, 100 % mortelle ". L'auteur démythifie ici le discours écologique ambiant et dénonce le " médicalement correct ". En se focalisant sur des dangers imaginaires (nitrates, OGM...), en regardant ici (le nucléaire) et pas là (le charbon), les grandes associations écologistes ont abandonné une partie de l'humanité en chemin. Les bons sentiments ne feront rien pour réduire la contradiction majeure entre la santé d'aujourd'hui, l'économie de demain et la survie d'après-demain. La raison et l'analyse des intérêts de chacun seront la seule chance des déshérités actuels et de l'humanité à venir.
Ma vérité sur la planète (Poche)de Allegre Claude (Auteur)
Présentation de l'éditeur
Une fois encore, nécessité oblige, Claude Allègre remet les pendules à l'heure car, s'il est inopportun pour l'avenir de notre société d'accorder le moindre crédit aux marchands d'illusion, il est tout aussi urgent de mettre un frein aux pleurnicheries écologiques. En bon pédagogue, après avoir fustigé, il nous présente un calendrier de propositions. Parmi celles-ci : développons les OGM qui permettront aux plantes de résister à la pénurie d'eau et d'éviter les engrais ; requérons la biodiversité dans nos rivières et nos forêts ; encourageons une architecture économique combinant énergie solaire, pompe à chaleur et économie d'énergie domotique ; imposons la voiture hybride ou électrique et accélérons l'utilisation des piles à hydrogène ; développons l'énergie nucléaire de quatrième génération. Vive l'écologie moteur de la croissance ! A bas l'écologie de la peur et du déclin !
Ecologie, la grande arnaque (Broché) de Gerondeau-C (Auteur)
Présentation de l'éditeur
L'écologie est une affaire trop sérieuse pour être laissée aux écologistes. Ils se trompent et nous trompent. Avec six tonnes de rejet par habitant contre le double dans les autres pays développés, la France donne déjà l'exemple au reste de la planète. Si les autres étaient aussi vertueux que nous, la pollution serait un problème en voie d'être réglé. Pourquoi donc dépenser chaque année des dizaines de milliards d'euros pour tenter de réduire nos émissions puisque celles-ci ne représentent guère plus de 1% des émissions de la planète, tandis que la Chine met en service chaque semaine une centrale à charbon de grande puissance ? Pourquoi couvrir notre pays d'éoliennes qui produisent du courant quand nous n'en avons pas besoin ? Pourquoi subventionner sans fin la production de biocarburants qui ne peuvent être que marginaux ? Pourquoi bloquer la circulation dans nos villes sous le prétexte de sauver la planète ? Christian Gérondeau, premier délégué à la sécurité routière et actuel président de la Fédération française des automobiles clubs et des usagers de la route, pose les questions qui fâchent : allons-nous continuer longtemps à céder au terrorisme intellectuel et au règne sans partage du " politiquement correct " qui sévit dès qu'il s'agit d'écologie ?
CO2 : un mythe planétaire (Broché) de Gerondeau-C (Auteur)
Présentation de l'éditeur
Quand nous réduisons nos émissions de CO2, nous ne réduisons rien du tout! Tel est le "Paradoxe Gerondeau" qui repose sur un constat imparable. Nous savons tous que le pétrole sera épuisé dans quelques décennies. Les quantités que les pays industrialisés ne consommeront pas le seront par les pays émergents et les émissions de CO2 resteront donc inchangées quoi que nous fassions. Qui pourrait croire en effet que nous laisserons inutilisés le pétrole, le gaz ou le charbon que la planète recèle encore? Le protocole de Kyoto, les politiques nationales, les accords européens de réduction des émissions, la taxation du carbone, les demandes faites au reste du monde pour qu'il réduise ses émissions, tout ceci coûte très cher et ne sert à rien. La concentration du CO2 dans l'atmosphère va inéluctablement doubler au cours du siècle qui commence. Mais, fort heureusement, Christian Gerondeau montre qu'il n'en résultera aucune catastrophe pour la planète. Enfin un livre qui nous invite à remettre en question nos certitudes les plus solides.
Biographie de l'auteur
Christian Gerondeau est expert indépendant, il est l'auteur de Écologie, la Grande Arnaque publié aux éditions Albin Michel en 2007.
C'est trop tard pour la Terre (Broché) de Cécile Philippe (Auteur)
Présentation de l'éditeur
" C'est trop lard pour la terre ", " Nos enfants vont hériter d'un monde immonde ", " il faut interdire les OGM ", " c'est la fin du pétrole ": les inquiétudes - souvent légitimes - concernant l'avenir de la planète donnent lieu à de nombreuses idées reçues.
Le réchauffement de la planète, la pollution, l'épuisement des ressources, la perte de biodiversité seraient les symptômes d'une civilisation qui court à sa perte. L'alarmisme environnemental alimente les propositions des politiques qui surfent avec enthousiasme et démagogie sur la vague écolo.
Sauf que les remèdes proposés sont souvent construits autour de mythes. Certains risquent même de nous engager sur une fausse route, nuisible à la dualité de notre environnement. Pour la première fois, un livre clair et concret permet de démêler le vrai du faux dans la multitude de propositions qui circulent.
Biographie de l'auteur
Cécile Philippe, trente-deux ans, est docteur en économie de l'université Paris-Dauphine. Elle dirige l'Institut économique Molinari, qu'elle a créé en 2003 et qui analyse les politiques publiques en France et en Europe.
L'écologiste sceptique (Broché) de Bjørn Lomborg (Auteur)
Présentation de l'éditeur
Pollution atmosphérique, épuisement des ressources naturelles, déforestation : la planète court-elle à sa perte ? Non, répond Bjorn Lomborg. À rebours des discours écologistes alarmistes, ce scientifique danois, statisticien et ancien membre de Greenpeace, clame haut et fort que la planète va mieux.
Chiffres à l'appui, il démontre avec précision que, globalement, la qualité de l'air est meilleure et que les habitants des pays en voie de développement meurent moins de faim aujourd'hui qu'hier. Mais attention, affirmer que les choses vont mieux ne veut pas forcément dire qu'elles vont bien... Événement mondial, L'écologiste sceptique est un ouvrage iconoclaste et exemplaire pour qui veut connaître le véritable état de la planète, à l'heure où la controverse fait rage au sein d'une partie de la communauté scientifique. Le grand livre d'un scientifique optimiste et humaniste.
Indispensable pour une politique de l'environnement plus efficace.
Biographie de l'auteur
Bjorn Lomborg est professeur associé de statistiques dans le département de sciences politiques de l'université d'Aarhus au Danemark et directeur de l'Institut danois d'évaluation de l'environnement. Traduit dans de nombreux pays, son livre a fait l'objet de différents débats et films (diffusés en France sur Arte).
Le Nouvel Ordre écologique. : L'arbre, l'animal et l'homme (Poche) de Luc Ferry (Auteur)
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L'écologie est-elle une politique ? Existe-t-il une doctrine écologique unifiée ? Luc Ferry, professeur de sciences politiques, répond à ces questions en s'appuyant sur le travail de chercheurs américains et européens, et se propose de mettre au jour les implications philosophiques du projet écologique.
Il distingue ainsi la shallow ecology (écologie réformiste) de la deep ecology (écologie profonde) qui prête à la nature une "intelligence" de l'équilibre, supérieure à l'intelligence humaine, lui conférant des droits : la nature, dont le projet serait d'assurer le triomphe du vivant, poursuivrait un but moral. Ainsi, la notion de "crimes contre l'environnement" a pu voir le jour et être reprise, par exemple, dans un rapport de la Commission de réforme des lois du Canada.
Régression sans précédent dans l'Histoire, cette écologie qui élève la nature au rang de sujet juridique porte atteinte, selon Ferry, à l'idéal humaniste hérité des Lumières. Plus généralement, la doctrine écologique ne saurait être considérée comme une idéologie de clivage qui remplacerait le communisme. Halte aux "Khmers verts" ! --Paul Klein --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.
Etc, etc... Et tous ces gens là brament leur desespoir d'un complot médiatique ?
Au contraire, je pense que tous ces gens surfent sur la nouvelle vague de la mode. Comme il a été "à la mode" d'être écolo avant tout le monde, maintenant que l'écologie est effectivement rentrée (plus ou moins bien) dans les moeurs, il doit être maintenant "à la mode" d'être "anti-écolo", parce qu'au fond, on n'a jamais trop bien aimé ces beatniks alarmistes, hein.
La première vague écolo s'est basée sur la théorie du complot, les auteurs révélaient que la Terre allait mal alors qu'on nous clamait que tout allait bien. La deuxième vague fonctionne cette fois-ci sur la rassurance, en fait tout va bien. Il est évident que ces deux vagues n'ont eu que des buts mercantiles, que les informations véritablement pertinentes sont je pense trop techniques (ou difficilement interprétable précisément) pour être diffusables à grande échelle. La vulgarisation permet alors une popularisation du sujet, et du même coup l'obéissance aux codes du marché littéraire populaires : on édite ce qui va vendre, quelle que soit la pertinence du propos.
A ce titre, la couverture du livre de Laurent Cabrol est révélatrice, quand on a montre la tête (connue) de l'auteur sur la couverture, c'est que son nom et son image sont de véritables arguments populaires de vente, on peut d'autant plus d'interroger sur le fond du livre, fond inexistant vu ta critique.
Je pense comme Ertaï, que le grand public ne veut pas entrer dans la querelle techno-scientifique sur le bilan écologique, d'où la multiplication des discours qui proposent chacun leur manière de minimiser l'incertitude (le grand public veut des certitudes).
Le politique lui veut une prise immédiate sur le réel ou, à défaut, une communication efficace qui masque l'impuissance de son action.
Le politique va donc apprendre à communiquer sur l'écologie comme il l'a fait sur le chomage, l'europe et la mondialisation, avec des petites phrases, des grands sentiments et au final un bilan toujours aussi désespérant.
Attention pour les certitudes, après tout Laurent Cabrol et tous les auteurs que cite Ivaldir ont pour but de renverser les certitudes concernant l'écologie. Les gens (moi compris) préfèrent les certitudes, c'est rigoureusement exact, mais les certitudes optimistes. Sinon, à quoi bon ? Je pense à tous ces gens qui ont ou escomptent avoir des enfants un jour, et qui souhaitent tout naturellement que leurs enfants voient le monde tels que eux l'ont vu. C'est une aberration surtout vu l'accélération continuelle du progrès, mais c'est le sentiment prédominant.
Qu'on commence à dire que dans moins de cinquante ans on pourrait manquer de pétrole, d'eau potable, voire de nourriture, et ça remet en cause les futures vacances à l'île d'Oléron avec les grands-parents.
On aime donc bien la théorie du complot, mais on préfère quand même quand tout finit bien à la fin.
C'est un problème de manière de voir. Il semble que les gens que tu décris ertaï trouvent pessimiste de savoir que l'avenir est noir, et préfèrent donc oublier les certitudes à ce sujet. Et généralement ils ne comprennent pas comment font ceux qui préfèrent ne pas les écarter (donc des incurables pessimistes) pour continuer à vivre heureux quand même. J'ai été souvent confronté à ce type de réponse, du genre à quoi bon, autant se flinguer tout de suite etc. (commence donc par te flinguer toi-même )
ça peut être ludique et jouissif de tenter de se préparer à un changement radical de la situation. mais il faut aimer les défis.
sinon au sujet des bouquins, je suppose que l'éditeur de la version française de l'écologiste septique ne dit pas que son auteur a été condamné pour fraude scientifique par l'instance de surveillance des pulbications danoise...
Je fais moi-même partie des gens qui ne veulent pas prendre conscience que tout ce qu'on connaît aujourd'hui aura une fin. Je pense que, comme mes projets en IUT, je m'y mettrai au dernier moment, quand ce sera trop tard, et je m'en tirerai avec une note passable quand même.
Parce que je n'aime pas les défis. Du tout.
Mais pourquoi ne pas l'admettre très clairement, et se passer d'acheter des ouvrages clairement bidons pour s'autoconforter ? (je ne parle pas là pour toi). Je veux dire, quand j'étais à l'iut, et que je baclais mes ds, je ne cherchais pas d'excuse, de prétextes ou de réconfort. je l'ai baclé, j'en suis pleinnement conscient, et j'ai pas de remords, même un peu. Je suis bien trop pingre (ou bien trop pauvre) pour me permettre de dépenser du fric pour me donner bonne conscience. c'est beaucoup plus lucratif d'apprendre a vivre avec sa mauvaise conscience. et donc plus peinard (puisque le fric n'arrive qu'en forunissant des efforts toujours trop pénibles).
Or, le commerce de ce genre de bouquins a l'air florissant.
Je n'aime pas penser ce genre de choses, mais j'ai l'impression de mieux gérer ce genre de chose que certaines personnes, par une sorte d'indifférence non feinte. Je n'arrive tout simplement pas à m'inquiéter pour ça. Mais je sais pertinement que tout le monde n'es pas comme ça, et je dirais heureusement, car une société indifférente s'effondrerait rapidement sur elle-même.
Mais du coup il y a des effets de bord, dont font partie ces bouquins, hélas.
Ertaï a écrit :
Je crois surtout que l'axe principal de ses livres, c'est de dire que nous n'avons pas de certitudes. C'est ca qui est déroutant : on laisse entendre au public que les évenements climatiques à venir reposent sur une thèse, et que tous les scientifiques ne sont pas d'accord. On ne leur dit pas que tout va pour le mieux.
C'est le paradoxe en tout cas du bouquin de Cabrol. D'un coté, il semble sincèrement inquiet des constatations (notamment sur la banquise, la déforestation, etc), et d'un autre, il "milite" pour dire que nous n'y sommes pour rien. Et malgré tout, il appelle de ses voeux toutes les solutions pan-technos pour résorber le problème (recours massif au nucléaire, developpement d'ogm absorbeurs de Co2, etc.)
Ertaï a écrit :
La deuxième vague fonctionne tout autant sur la théorie du complot. Celle qui veut que les écologistes sont au pouvoir, et que toutes nos actions politiques ne visent qu'à empêcher le développement économique de la Chine.
Ma voisine, pour en revenir à elle, m'a dit être rassurée par l'ouvrage, mais également qu'elle nourrissait de plus en plus une angoisse envers les chinois. Je crois que ce bouquin participe, et d'autres également, comme celui de "Co2, un mythe planétaire" à clamer que ce sont les chinois les responsables du bazar, pas nous. Et cela peut avoir des conséquences nocives, si l'audience de ce genre de thèse prospère.
Spiceguid a écrit :
On voit ca notamment en France avec le Grenelle de l'environnement. Tous les politiques se félicitent de cette loi programmatique, alors que rien n'a été fait dans les actes.
Certes, mais sarkosy peut quand même se vanter auprès des citoyens ignorants en disant que lui il a fait plus que tous les autres avant lui pour l'environnement : il a fait un grenelle !
ça me ferait bien marrer que les gens deviennent hostile vers les chinois. Ils n'auront qu'à nous dire : si vous nous considérez pas mieux que ça, on arrête de vous vendre des trucs pendant 1 mois, et on en reparle"
Effectivement, "Ne mord pas la main qui te nourrit" est une maxime qu'on pourrait répéter à l'envi à ces irréductibles xénophobes. Mais de mémoire les gens n'ont jamais été super amoureux des Chinois. Les industriels ont certes cru y déceler des opportunités juteuses avant de se rendre compte qu'un contrat signé avec des Chinois n'avait aucune valeur d'engagement pour ces derniers. Pis, ils se moquaient des règles d'hygiènes !
Les Chinois ont toujours fait peur, ne serait-ce que par leur nombre et le régime qui les gouverne. Qu'on ait trouvé une autre raison de leur en vouloir ne m'étonne donc pas outre mesure.
Et il est à noter que sur la question de la pollution, la peur vient plus du fait que la Chine va certainement polluer de plus en plus, que du fait que les Etats Unis et consorts polluent déja énormément. C'est un postulat qui je pense peut se comprendre dans l'idéologie conservatrice de ces auteurs de bouquins. Ce qui est en jeu, c'est leur voiture et leur "liberté" de consommer. Les états unis consomment bcp plus, mais jusqu'à présent, ils ne sont pas venus nous voir pour fermer les robinets. La menace latente avec la Chine est la, c'est qu'ils nous imposent des restrictions (ce qui est fort previsible au moment ou la production de pétrole plafonnera)
Je peux vous assurer que ces livres sont dignes d'intérêt, au premier abord. En effet il convient de connaître les véritables enjeux écologiques avant de écouter les Kmers Verts...
Ils mettent en avant le phénoméne du rechauffement climatique par le CO2, gaz pourtant présent depuis toujours sur terre. Dogme contesté par des scientifiques sérieux, qui démontrent ce sont les erruptions solaires qui sont à l'origine et que le CO2 en haute atmosphère ne fait que réverbérer les rayons du soleil.
http://www.noslibertes.org/dotclear/index.php?post/2009/05/20/276
http://www.noslibertes.org/dotclear/index.php?post/2009/11/26/353
http://www.dailymotion.com/video/xba18w_hide-the-decline-climategate_tech
Le filme "HOME" ne fait que renforcer le dogme du réchauffement climatique, sans évoquer les véritable causes de pollutions, et en proposant des solutions dans les dérnières minutes positives du film, tels que l'apologie des microcrédits "Un banque qui ne prète qu'au pauvre", Des moyen de production d'énégie bidons... Ce film nous dit en sorte : "Nous avons les solutions et vous devez nous soutenir quoiqu'il arrive !" Quand je pense aux litres de kérozène utilisées pour tous les plans en hélicoptère...
http://911nwo.info/2009/06/06/cinemadvd-lhyper-propagande-neo-mondialiste-en-ordre-de-marche/
Tout ça pour dire que les Verts, les ONG par leurs thèses officielles, sont carrément à côté de la plaque en jouant la carte de la sainte écologie ! Ils attirent notre attention sur des faits, pour la plupart, en réalité non fondés, mais taisent certaines catastrophes, bel et bien fondée qant à elle, à savoir la pollution génétique par les cultures OGM, l'utilisation massive des pesticides et engrais chimiques (que j'ai évoqués dans l'autre topic consacré à l'écologie) Et enfin l'irresponsabilité de nos autorités face à nucléaire. (Je ne suis pas opposé au nucléaire, mais les précautions qui en découlent doint être observées) :mrgreen:
http://www.noslibertes.org/dotclear/index.php?post/2009/02/13/201/LEtat-soccupe-de-notre-sante
Je trouve que tant de brassage d'air autour de questions comme "Est-ce que le climat va mal ?" ou "Ils ont tord ou pas ?" est totalement inutile.
J'ai lu une petit nouvelle, 20 pages, écrite par un étudiant et publié dans un petit recueil des "espoirs de la SF" d'il y a 32 ans, racontant l'arrivée d'un vaisseau spatial après deux mille ans de voyage. Le message n'avait aucune vocation écologique que ce soit, et pourtant ça à beaucoup changer mon point de vue.
Imagine un vaisseau, totalement fermé, sans ouverture vers l'extérieur, avec une communauté de dix mille personnes à l'intérieur. Pour soutenir aux besoins des habitants, tu as seulement de quoi les faire boire durant un mois et les faire manger durant un mois. Comment assurer leur survie ?
Pour un voyage de deux mille ans, l'eau est indispensable et doit être récupérée. Facile, on recycle les urines, matière fécales, et on capte l'humidité de l'air. Ensuite, la nourriture se base sur le cycle de décomposition-graine-plante-vivres.
Donc, nos habitants peuvent survivre.
Continuons, ils doivent se laver au moins deux fois par semaine pour question d'hygiène, et éviter les maladies. Donc, on ajoute une réserve d'eau. Mais pour le savon ? Où il part le savon ? Dans l'eau, où il doit être re-extrait, isolé des matières graisseuses qui iront au compost, et le savon sera re-synthétisé. De même pour le shampoing, c'est évident.
Et qu'est ce qu'on fait du flacon du shampoing ? Il doit être collecté et centralisé, pour être nettoyé et réutilisé.
Passons au sommeil, besoin vital au jour le jour. Ainsi, chaque personne doit avoir un matelas, un oreiller, et des draps. Le nettoyage est sur le même principe, avec du savon liquéfié. Sauf que sur deux mille ans, il faudra changer les draps au moins tous les dix ans, sans compter les déchirures éventuelles, donc on doit désagréger le textile, les récupérer et s'en servir pour en synthétiser de nouvelles. Sinon, on peut s'en servir de compost dans des champs de cotons, mais ceux-ci prendraient trop d'eau au dépend des cultures vivriaires.
Et pour tous les objets à bord, ce système doit être généralisé. En effet, rien est à l'abri de la casse, de la mort, de l'usure. Il faudra tout pouvoir recycler, et dans un temps très court, sinon il viendra à manquer des ressources pour une minorité et créera des conflits pouvant mener au meurtre, inadmissible dans une communauté réduite.
Bien sûr, il est évident que la population doit rester stable, ainsi, un couple ne pourra avoir un enfant que quand il y aura une place de libre. Et à l'inverse, il faudra aussi se résoudre à mettre au broyeur les corps pour en faire du compost.
Revenons au sujet, il est clairement impossible d'évacuer 6 milliards de personnes avec des vaisseaux spatiaux, donc notre Terre est un espace plus ou moins clos, à part qu'elle reçoit quelques poussières d'astéroïdes.
Le papier de ta barre chocolatée, le pétrole de ta voiture, le ballon crevé que tu met à la poubelle, où va t'il ? Il n'y a aucun cycle de recyclage viable pouvant assurer la réutilisation de ces ressources. C'est pas parce qu'on a des millions de fois plus d'eau et des millions de fois plus de ressources qu'on doit se permettre de se dire "ça sert plus, je jette". Un jour, le papier que tu as jeté viendra à manquer, le pétrole que tu as brulé saturera l'atmosphère, le ballon que tu as crevé deviendra une denrée rare.
C'est pas demain que ça arrivera, non, mais ça arrivera. Et si tu te dis "les prochains seront mieux équipés pour le faire" ou "je serais mort depuis 50 ans avant que ça arrive", je te dis qu'il y a d'abord les pionniers avant les réussites, et que parmi ceux qui manqueront de tes biens, il y aura tes enfants, ton patrimoine, l'histoire de l'humanité, le joyau bleu, la terre.
Une bougie ne peut pas éclairer deux fois plus fort impunément, elle s'éteindra deux fois plus vite. La pluie fait les océans, et ce sont les gouttes qui font la pluie.
superdjidane a écrit :
Heu... Tu laisses entendre que je suis un kmer vert ? Qu'est ce que c'est que cette insulte à deux francs ? C'est une entame pour le moins osée... Si ma critique ne te convient pas, libre à toi de répondre à mon article par des arguments.
Il faut croire que les polémiques véhiculées par les médias ont la vie dure. Le climategate a été démonté par les enquetes officielles, et par contre, les thèses liées à un réchauffement lié essentiellement au eruptions solaires jamais démontré par la moindre publication scientifique.
Un journaliste scientifique dernièrement s'est penché sur le dernier bouquin de Allègre, et a notamment relevé toutes les contre vérités, mensonges et falsifications opérée par l'ancien ministre qui avait publié un ouvrage au titre outrancier de l'imposture écologique.
On y trouvait des trucs tellement grossiers que la qualité de scientifique du personnage s'est pour le moins trouvée douchée.Regardez par exemple ce diagramme reproduit par allègre censé prouver un refroidissement planétaire, comparé à l'original :
http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2010/03/claude-all%C3%A8gre-accus%C3%A9-de-falsification-par-h%C3%A5kan-grudd.html
Le plus rigolo était la liste de noms donnés par allègre de scientifiques climatosceptiques pour appuyer son discours. La plupart n'existent pas
Je conseille la lecture de l'imposteur c'est lui, de sylvestre Huet, très bien écrit, qui reprend le fil de toutes les thèses évoquées pour discréditer le discours des scientifiques du climat.
Quant à Home, je sais qu'il n'est pas exempt de reproches, mais dire le discours de Home est simpliste donc tous les écologistes et scientifiques qui travaillent sur ces questions sont des crétins me parait un raccourci un peu gros.
Ce qui m'attriste avec tes propos, superdjidane, ce sont les mots-clés qui les décrédibilisent. "Khmers verts", "dogme", "scientifiques sérieux", "sainte écologie" dans ce message, mais il y en a d'autres présents dans tes précédentes interventions.
Quand tu en parles avec des gens qui sont également convaincus (comme sur le site noslibertés), je peux comprendre que ce soit branché d'utiliser ces termes, c'est votre jargon à vous, ça entretient l'appartenance à une communauté, aucun problème à ça.
Mais quand tu tentes de convaincre des personnes qui ont des avis différents des tiens (pas forcément extrême dans l'autre sens), utiliser ce genre de vocabulaire et mettre des liens vers un site qui l'utilise lourdement te dessert. Parce que quel que soit la pertinence du contenu de tes messages, si le style fait tiquer, on jette le tout. Je ne parle peut-être que pour moi, mais quand je vois ce genre de termes inutilement péjoratifs, je me braque, et je n'ai aucune envie de prêter attention à l'éventuelle pertinence des sources évoquées.
Si je parle de tout ça, ce n'est pas pour te brocarder en place publique, mais plutôt pour te laisser une meilleure chance de me ou de nous convaincre du bien-fondé de tes opinions. Parce que je décèle une part de vérité dans la manière dont tu abordes certains sujets, je ne voudrais pas tout rejeter en bloc à cause du style seul qui est irritant au possible.
Sur la plupart des sujets (dont celui-ci), si tu as l'impression d'avoir de meilleures informations que la majorité des gens, il vaut mieux ne pas trop chatouiller la susceptibilité de cette majorité quand tu tentes de la convaincre, car il lui sera très facile d'user de ce statut de majorité pour écarter d'un revers de main tout ce que tu as à dire. Eviter les formulations à l'emporte-pièce, les attaques ad hominem et les références à des sites trop engagés serait un bon début
J'ai personnellement aussi tiqué sur la façon dont Superdjidane présente son argumentaire. Pourtant, dans le fond, je sais qu'il y a des raisons de mettre en doute l'écologie telle qu'on nous la présente et surtout ses enjeux, politiques et économiques.... Rappelons nous que Home est sorti quelques jours avant les élections européennes, et le réalisateur a donné cela comme une "coïncidence", ce qui à mon sens est bien trop gros... (Martin Vidberg avait caricaturé ça de façon amusante : http://vidberg.blog.lemonde.fr/2009/06/05/laffiche-de-home/ ), d'une part, et que d'un autre coté, combien de publicité (notamment pour voitures) s'appuient sur cette vague ?
Je propose cette conférence d'un scientifique, Courtillot, qui rend compte de son "étude sur les études climatiques".
Certes, le bonhomme a fait l'objet de polémiques, mais ce sont des faits reprochés, pas l'ensemble de ses travaux, et dans cette conférence, il met le doigt sur plusieurs problèmes inhérents aux études climatiques effectuées par le GIEC.
Ci-joint le lien vers cette conférence (en plusieurs partie
http://www.youtube.com/watch?v=N57tx8YeTEM
Salut Ragnarork,
Deux choses :
- Les élections européennes ne sont pas un "enjeu" majeur au niveau électoral. Les sondages d'opinion ont montré que Europe écologie était au niveau annoncé dès avant la projection de Home. Par ailleurs, les écologistes n'ont pas fait un bon score. Il est mécaniquement haut du fait de l'abstention. On peut aussi remarquer que ce parti fait un score très proche à chaque élection européenne, certainement du fait de leur porte parole qui a plus de bagout que leurs représentants aux présidentielles. On peut aussi y voir l'effet de la proportionnelle qui favorise les petits partis, effet que l'on ne retrouve pas aux présidentielles du fait du syndrome "21 avril".
Ceci dit, ce serait une erreur de laisser entendre que le discours de Home reflète le discours de tous les courants écolos. Il y a quelques erreurs dans le texte, et contrairement au GIEC, il fait des préconisations précises (c'est surtout cela qui fait tiquer). Mais c'est normal pour ce genre de production, il s'adresse à un public précis, pour faire de la vulgarisation.
- Le problème de Courtillot, comme Allègre, c'est que ce sont les porte parole en France de la mouvance climato sceptique parce qu'ils sont de bons clients pour les médias mais ils n'ont jamais travaillé sur le climat. Ils n'ont donc aucune compétence pour cela. Leur discours reflete des positions qui ne correspondent à aucune réalité. Par exemple, sur le sujet de savoir si c'est le soleil qui est à l'origine du réchauffement constaté ou les gaz à effet de serre, Courtillot et Allègre semblent penser que le GIEC fait le choix de considérer uniquement les GES et pas le soleil, alors que les scientifiques prennent en compte les deux dans leurs modélisations. Il serait parfaitement absurde de ne pas le faire.
C'est oublier également que les travaux des scientifiques du climat passe par des publications dans les revues scientifiques, qui évite que chacun dise ce qu'il veut sans que ce soit contradictoire. Proclamer, via les médias que les scientifiques du GIEC se trompent tous est problématique, d'abord parce que cela court circuite le schéma classique de la publication scientifique, que "les scientifiques du GIEC" n'existent pas, le GIEC rassemble juste l'état des connaissances scientifiques, et que il est loisible pour eux d'afficher une étiquette "scientifique" qui leur donne une respectabilité médiatique, mais sans qu'il ne soit dit qu'ils n'ont pas de compétence particulière, remarquée par des travaux sur un sujet proche et des publications, qui leur donne le droit de raconter des fantaisies.
Courtillot notamment, comme allègre a été pris la main dans le sac à trafiquer les données qui lui ont permis de faire les diagrammes qui montrent du doigt le soleil comme principal acteur du CC. L'"affaire" est décrite ici :
http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2008/02/soleil-et-clima.html
Autres méthodes des ayatollahs verts :
1) Vous êtes un sceptique de la théorie officièle du réchaffement climatique ? Attention vous allez exploser !
http://www.lesdissidentsdegeneve.ch/index.php?option=com_content&view=article&id=1128:boum-les-climato-sceptiques--un-clip-ecolo-gore-provoque-un-tolle&catid=1:nouvelles-quotidienneshttp://911nwo.info/2010/10/07/propagande-du-rechauffement-climatique-lincroyable-campagne-sanguinolente-des-forces-pro-nwo/
2) Des policiers verts fouillent dans vos poubelles pour traquer vos erreurs et vous punir. Achetez une voiture AUDI avec moteur diesel TDI "bonnne pour la déesse Nature" correspond à la pratique de vente d'indulgences... pour s'exonérer de ses péchés.
La pub originale : http://www.youtube.com/watch?v=zVhT7P0lDfI
La même commentée par Alex Jones : http://www.dailymotion.com/video/xc8kvw_alex-jones-une-pub-pour-la-gestapo_news
http://www.lesdissidentsdegeneve.ch/index.php?option=com_content&view=article&id=504:la-gestapo-verte-frappe-a-nos-portes&catid=1:nouvelles-quotidiennes
Et alors ? Quelle est ton analyse critique de ces deux coups médiatiques ?
C'est marrant cette utilisation systématique de termes outranciers pour attaquer une démonstration. "Kmer vert", "ayatolah". Tu remarqueras Superdjidane qu'à aucun moment dans ma critique de l'ouvrage de Cabrol, je n'utilise des termes péjoratifs.
Pose toi donc cette question simple : n'est ce pas toi qui est conditionné par un discours prêt-à-penser qui ne t'appartient pas ?
D'ailleurs, j'aimerais bien que tu répondes sur ce point. C'est moi qui est visé par ces termes péjoratifs ? Si ce n'est pas moi, si tu considères que ma critique ne me place pas dans cette catégorie, tu t'adresses à qui en particulier ?
Ivaldir, cool ! Arrête de te sentir visé ! Tu es membre de Greenpeace ?
Par ces terme, je désigne ces olibrius qui savent mieux que tout le monde, qui cherche à répandre leur catéchisme et qui se battent pour des lois liberticides nuisant entre autre à la mobilité. Ce sont les même qui réalisent les deux coup médiatique que j'ai citées, et pour ton livre sur Chabrol tu as raison de citer certain de ses contre-messages tels que (il faut cultiver les OGM...) On voit clairement qu'il est du côté des entreprises...
Rue89 à également parlé de cette campagne à la noix, et oh, le premier commentaire remet les choses légèrement au point.
Gastlag a écrit :
superdjidane a écrit :
Si encore tes amalgames étaient avérés... Mais ce n'est pas le cas. Le premier est un grand n'importe quoi qui voulait apparemment refaire parler d'écologie dans le débat public, ce qui aura marché, mais pas dans le sens de la vidéo. Je n'avais pour ma part jamais entendu parler de cette initiative dont j'aurais d'abord cherché à connaître les pourvoyeurs si Zergy ne me les avait pas tendus sur un plateau.
La deuxième est un un pur produit commercial qui décomplexe d'acheter de grosses berlines allemandes, pourvu qu'elles soient Diesel. Il n'y a donc aucun rapport entre ces acteurs et l'écologie, sinon que leur absence totale de légitimité dans ce domaine disqualifie de fait leurs productions médiatiques comme étant de la soi-disant propagande écologique, ça ressemble plus à du "green washing".
Je te l'ai déjà dit, superdjidane, tu as le droit d'avoir les opinions que tu veux, mais attention à ne pas te tromper de cible, ça décrédibilise complètement ton propre propos. Et ce n'est pas parce que tu emploies des mots-clés dans le champ lexical de la religion pour qualifier un ensemble très flou vaguement relié à l'écologie que cette science est automatiquement invalidée et que les vrais futurs problèmes liés disparaissent.
Tu parles de lois liberticides nuisant à la mobilité, mais de quelles lois parles-tu ? Et quelle est cette étrange liberté de mobilité que l'on te supprimerait ? La liberté de prendre l'avion ou la voiture ? Rassure-toi, les prix des carburants augmenteront bien assez vite pour t'empêcher physiquement d'utiliser ces moyens de transport avant qu'une quelconque loi ne le fasse. Et si tu as mauvaise conscience de prendre ta voiture avec tous les messages écologiques circulant dans les médias, ce n'est pas la faute des médias, c'est bien ton problème à toi. Personnellement je n'ai aucun problème pour prendre ma voiture, mais ce n'est pas pour autant que je conteste le réchauffement climatique ou que je voue aux gémonies tous ceux qui de près ou de loin encourage à consommer globalement moins d'énergie. Je respecte leur combat mais je n'y suis pas très sensible.
Hello,
Je relance ce vieux sujet qui reste néanmoins d'actualité. Des études récentes tendent à prouver que les activités humaines sont directement ou indirectement responsable d'une extinction massive des espèces. Le truc intéressant c'est que l'on en attribue la cause pour 40% à 70% au dérèglement climatique (donc ça ne veux rien dire en soit), mais dans le même temps un inventaire complet de nos mauvaises pratiques sont misent en avant (la sur-exploitation notamment).
http://www.francetvinfo.fr/sciences/la-sixieme-extinction-massive-serait-en-cours-a-cause-de-l-homme_658539.html
Je trouve que c'est tout de même bien pratique de tout mettre sur "la faute au climat" dans les chiffres alors que ce sont bien les activités humaines qui sont pointés du doigt. Un reportage ARTE très intéressant sur le système climatique terrestre indique par ailleurs que tout est régit par des cycles au périodes très longues, pratiquement géologiques, ce qui indique clairement que les perturbations actuelles n'ont pas une origine déterminé mais des origines combinées (divers types d'activités solaire et terrestres). Il y a toujours eu des événements climatiques, sauf qu'en l'espace de 100 ans des milliers de km² ont été bâtis donc forcement cela se transforme en catastrophe humaine et donc médiatisé.
Au final tout ça est bien gentil mais cela n'apporte aucune solution : les tendances naturelles du climat ne peuvent être fléchis, pas plus que celle de la nature des hommes ...
Je pense que tu as fais une lecture un peu rapide (ou que ce que tu as lu était de la mauvaise vulgarisation qui mélangeait un peu tout).
Les faits sont donc :
- Un grand nombre d'espèces de toutes sortes (mammifères, oiseaux, poissons etc.) ont disparu lors du dernier siècle et demi.
- Ce nombre est désormais suffisant pour qu'on puisse parler d'une extinction massive d'espèce, comparables à celles qui ont eu lieues par le passé (si on part du postulat que nous sommes effectivement sûr que ces extinctions ont eu lieues, et non qu'elles ne sont qu'un artefact dû à la difficulté d'effectuer des recherches paléontologiques).
- La cause principale de la disparition des espèces dans ce dernier siècle et demi est sans aucun doute l'activité humaine, ce qui provoque l'émergence du concept "d'anthropocène" (décider que nous sommes dans une nouvelle ère géologique, caractérisée par le fait que c'est l'humanité qui a désormais le plus grand impact sur l'environnement planétaire)
Ensuite, il y a le problème du changement climatique, dont on sait aujourd'hui aussi qu'il est principalement dû à l'activité humaine (malgré la propagande de quelques extrémismes qui ont des intérêts à ce que la population continue de douter), et que celui-ci va également provoquer une extinction massive d'espèces en bouleversant l'environnement sur toute la planète. Mais cette extinction va se cumuler à la précédente. On peut considérer qu'elle ne fait qu'une puisque le changement du climat est lui aussi de cause humaine, mais il y a quand même une différence entre une espèce qui disparaît parce que nous l'avons exterminée, et une autre qui disparaît parce que le changement du climat qui disparaître son milieu de vie, sans que ça n'ai été une réelle volonté de notre part.
Quand à apporter des solutions, ce n'est pas parce que quelqu'un voit un problème qu'il n'a pas le droit d'en parler au prétexte qu'il ne sait pas comment le résoudre : je ne suis pas médecin, si je vois un type faire un malaise, je le laisse là sans prévenir personne parce que moi je ne sais pas ce qu'il a ? ce serait idiot.
D'autant que la solution on la connaît déjà, il faut mettre en place un mode de vie qui fasse en sorte que personne ne dépasse la capacité de renouvellement de la planète, ce qui fait avec la population actuelle, grosso modo 2hectares/4per. Si on aime l'égalité. Sinon, de continuer avec un modèle qui se base sur l'exploitation du plus grand nombre au profit de quelques uns, mais en revenant à des systèmes basés sur les ressources renouvelables (l'esclavage) et non des ressources fossiles (les machines).
La "nature " des hommes, ça ne veut rien dire. Regarde donc ce qui paraît indispensable à notre génération, et compare avec celle de leurs grand-parents. La nature humaine aurait-elle changée ?
Le climat quant à lui, il est en train de changer et ça effectivement c'est trop tard pour agir dessus. Il ne nous reste à qu'à nous y préparer pour tenter de nous y adapter. Et peut-être, si on a de la chance, survivre (en tant qu'espèce). Mais selon toute probabilité, nous allons bientôt rejoindre les autres représentant du genre homo... qui ont tous disparus.
Je pense que Human Ktulu évoque la course au toujours plus, la curiosité et l'avarice humaine dans sa "nature". L'environnement technique et technologique a beaucoup changé en 4000 ans, mais les même motivations se retrouvent à tous les instants de notre histoire.
Mais justement ça ne c'est pas vrai. Cette "nature" là, elle n'est pas humaine. On pourrait dire qu'elle est "occidentale", ça serait plus vrai, mais ça reste faux car même si les occidentaux sont majoritairement décris par ces caractères, ce n'est qu'une majorité et non une totalité.
Et en dehors de l'occident, il y a des tas de mode de vie qui n'ont jamais été basé sur le toujours plus, comme tous ceux par ex qui considéraient que la nue-propriété n'existe pas, et que la seule chose qu'on peut posséder, c'est l'usufruit, un droit d'usage temporaire (comme si on étais tous locataires de la Terre).
Certes la pensée occidentale domine le monde actuel, mais historiquement elle n'a pratiquement jamais été majoritaire d'un point de vue numéraire, et encore moins d'un point de vue temporel. Ce n'est pas parce que nous on ne connaît que ça qu'il n'y a que ça qui existe.
Non, mais c'est quand même cette "nature humaine occidentale" qui provoque directement ou indirectement le plus de changements écologiques, et cette nature-là ne se contredit pas sur l'intégralité de l'histoire occidentale écrite. Donc il existe peut-être plusieurs natures humaines, mais celle qui est la plus impactante sur l'écologie n'est pas près de changer, c'est sans doute ça qu'il faut retenir.
Tu joue sur les mots, la nature de quelque chose ne peut pas être lié à sa culture. Le problème n'est donc pas la nature humaine, mais la culture occidentale qui s'y superpose, ce qui revient exactement à l'inverse du postulat de départ. Et encore faudrait-il donner une définition très claire de ce qu'on entend par culture occidentale.
Hum, je ne suis pas certain qu'il existe autant de cultures respectant la nature. Je veux bien le croire pour les natifs Amérindiens en général (avant colonisation) et les aborigènes, mais pour les autres je suis septique. Des recherches ont montrés que le Sahara était sans doute a la base une forêt humide comme en Amérique centrale, une couche fertile très mince et fragile recouverte d'arbre qui a disparu a force d'utiliser la technique du brulis pour faire des cultures. Sauf que derrière plus rien ne repousse, et le désert continu encore à progresser de nos jour. En orient c'est pareil, l'extinction des Mammouth en Sibérie coïncide avec la croissance démographique des peuplades nomades et on en était encore à la préhistoire. Pareil pour le bison en Europe central. Au moyen age le Japon a faillit voir les forets complètement disparaitre, quand au Chinois leurs expansion maritime à été stoppé net également à cause de la déforestation, ils auraient sinon sans problème précéder les portugais dans la conquête du monde : ils avaient des siècles d'avance technologique.
Alors tu vas me dire : "Oui mais les Amérindiens sont à la base des peuples mongoloïdes qui se sont propagés par l'Alaska". En fait on se base toujours sur le fait qu'il n'y a eu qu'un seul berceau de l'humanité, c'est a dire en Afrique. Mais c'est plus complexe que ça ! Il se pourrait qu'il y a eu un autre berceau en Asie et même en Amérique (peuple exterminé par les Amérindien que le connait, comme les Neandertal en Europe). En fait on en sait rien, de plus le brassage génétique à complètement brouillé les pistes.
Donc on peut aujourd'hui globalement désigner comme "nature humaine" l’ensemble de la population mondiale.
Je ne joue pas sur les mots, je précise juste ma pensée avec les retours que j'ai dans cette discussion. Peut-être que "nature humaine" n'est pas le terme qui convient, soit. Je suis d'accord aussi qu'il est délicat de parler de culture occidentale en général. Néanmoins, sans utiliser de mots imprécis ou difficiles à définir, il existe quand même des tendances observables au cours de l'histoire occidentale que je place géographiquement en Europe et autour de la Méditerranée. Des tendances expansionnistes, des tendances machistes, d'appât du gain et de mépris des conséquences à long terme. Il devient facile pour quelqu'un qui a baigné dans cette culture comme moi d'en faire "la nature humaine" parce que je ne connais pas beaucoup d'autres exemples.
ça continue de n'avoir aucun sens. C'est quoi la nature humaine ? le matérialisme à l'occidentale ? si c'est ça pour toi, encore une fois, tu confond la nature et la culture. Je suis d'ailleurs le parfait contree-xemple : je suis né en occident, j'ai deux parents occidentaux, j'ai suivit tout le formatage scolaire à la française, je n'ai globalement jamais trop voyagé et... je ne suis pas du tout en phase avec cette soi-disante "nature humaine". Ne suis-je pas humain ?
Le fait que la france ai justement été le creuset intellectuel d'une pensée humaniste qui depuis lors fait à peu près match nul au niveau politique (bon ok, moins ces dernières décennies) ne montre-t-il pas au contraire que la culture occidentale elle-même n'est pas "une et indivisible" ? Le fait que peu après la colonisation des amériques un débat ai fait rage en europe au sein des instances chrétiennes pour savoir si les indigènes étaient des êtres humains ou pas, ne montre-t-il pas qu'il y a toujours eu, au plus profond de l'occident, des divergences de vues fondamentales ?
Je serais curieux d'avoir accès aux sources de tes infos sur le sahara, car je n'ai jamais rien lu de tel. Sur toute la planète, toutes les zones géographiques situées sur les tropiques sont arides, sauf relief topograhpique qui provoque un régime de pluviométrie spécial. Certes oui le Maghreb était une région fertile à l'époque des phéniciens. A la même époque le sahel était verdoyant aussi. Et toute la mésopotamie a été fertile avant que l'irrigation ne la salinise. Mais pas le coeur du sahara, non plus que le centre de l'australie (et ce n'est pas les aborigènes qui l'ont désertifié). Malgré ces régions qui ont changées, la plupart des forêts tropicales humides sont restées stables sur leurs superficies jusqu'au début de l'expansion industrielle européene. Et pourtant de toute évidence il s'agit des zones les plus anciennement habitées par l'être humain, son milieu naturel (côtes tropicales, l'image même du "paradis", y compris dans la culture occidentale). Puisque tu parle de recherches scientifiques, que fais-tu de celles qui ont démontrées que la biodiversité énorme des forêts équatoriales n'est pas "naturelle", et au contraire le résultat direct de la présence d'une population humaine (indigène) en leur sein ?
D'un point de vue historique, le mode de vie humain qui a duré le plus longtemps, ce n'est pas celui de l'occident. Toutes proportions gardée (en terme de population), il n'y a donc aucune raison de considérer qu'il est "la nature humaine", sauf à être soit même occidental et faire ainsi preuve d'un de ses traits culturels caractéristiques : croire que tout le monde est comme lui (ou qu'il est meilleur que les autres).
Tu cite la chine c'est un cas intéressant. Ce qui a empêché l'expansion de la chine, c'est la lenteur des communications (la même barrière a limité l'expansion romaine sur une superficie comparable : lorsqu'il faut plus d'une semaine à l'information pour parvenir à la capitale et autant en retour pour la décision, les troubles aux frontières ne peuvent plus être contrôlés). Or comme tu le dis, leur avance technologique était énorme, ils auraient très bien pu faire leur révolution industrielle à peu près en l'an 0, dépasser cette limite, et continuer de s'étendre. Ils avaient tout pour le faire, sauf peut-être un petit quelque chose dans leur culture.
Ertaï tu rapporte bien le problème, mais ne pas connaître les autres exemples ne les fait pas cesser d'exister pour autant. Cette erreur n'est pas récente : alexandre le grand a fait la même. Il a cru son précepteur qui lui affirmait que le monde avait une certaine taille, et qu'il était centré sur la grèce. Mais c'était faux.
Quand à l'occident, il est peut-être en train de commencer à se réinventer. Les tendances montrent qu'il y a de plus en plus de gens qui préfèrent travailler moins et gagner moins, pour vivre mieux, et développent des types d'échanges (matériels et non matériels), qui échappent au système marchand capitaliste. Et c'est normal, parce qu'une "nature" c'est figé, alors qu'une "culture", ça évolue.
Et c'est bien pour ça qu'on ne peut pas parler de nature humaine en parlant de traits culturels occidentaux. Même si c'est un des cheval de bataille de ceux qui se font prosélytes de cette pensée qui veut faire croire que rien n'existe en dehors de l'occident et de ses idéaux. C'est sûr que le discours a vachement plus de force si on dit qu'on ne peut pas aller contre puisque c'est dans notre nature même. C'est plus fort, mais c'est faux.
Si dans un siècle les USA parlent espagnol et sont les plus ardents défenseurs d'une organisation libérale démocratique mais fondée sur l'absence de nue-propriété et une représentation par mandat impératif (ce qui serait la plus pure expression du libéralisme, juste avant l'anarchie), que dirons-nous de la nature humaine ?