La franchise World War Z

La première fois que j'ai entendu parler de World War Z, c'était à propos du film éponyme. Brad Pitt dans un film de zombie ? Cela ne présageait rien de très bon, et les premiers échos que j'ai reçu à propos du film m'ont conformé dans mon opinion. Et puis j'ai découvert que le film s'inspirait d'un livre portant le même nom écrit par Max Brooks qui avait publié un peu plus tôt le très connu "Manuel de survie en territoire zombie". Ma curiosité a été instantanément piquée.


Ma première action fût de commettre un sacrilège, je suis allé voir le film avant de lire le livre. D'une manière générale, je trouve que l'expérience cinématographique peut dénaturer l'expérience de lecture quand elle la précède. Si vous lisez le livre avant de voir le film, au pire vous tempêterez contre le film pour n'avoir pas respecté l'oeuvre originale, mais ça ne retire rien à votre expérience de lecture. Si vous voyez le film avant de lire le livre, votre imagination sera court-circuitée par les souvenirs visuels du film avec toutes les limitations que ça implique.

World War Z : Le film

A première vue, le film est moins mauvais que ce que j'avais cru comprendre. Bon, il s'agit de Brad Pitt qui parcourt le monde à la recherche d'une solution à l'infestation de zombie qui s'est déclarée mondialement. On le verra ainsi fuir les Etats-Unis, se réfugier dans un porte-avion, visiter Jerusalem, une base militaire américaine en Corée du Sud et un laboratoire de l'OMS au pays de Galles. Ses conversations avec ses divers interlocuteurs aident à prendre conscience de l'ampleur mondiale du problème. Ce n'est pas une grosse surprise, à la fin Brad Pitt trouve une solution pour permettre aux humains de repousser les hordes de zombies.

Globalement, c'est un film de bonne facture, à part une faute de goût, ces réfugiés arabes que les Israéliens accueillent au sein de Jerusalem fortifiée pour l'occasion qui provoqueront sa chute en commençant à chanter, chant repris par un mégaphone, ce qui attirera des milliers de zombies qui submergeront les défenses israéliennes. A part ça, c'est une classique course contre la montre avec un héros principal dans tous les sens du terme. Il y a de l'action, des plans impressionnants, et évidemment Brad Pitt pour les amateurs.

Du coup, cela m'a donné envie de lire le livre dont le film est censé s'inspirer. Et je n'ai pas été déçu.

World War Z : Le Livre

Je n'ai pas été déçu parce que le seul point commun entre le livre et le film, c'est le contexte d'invasion zombie d'origine virale à l'échelle planétaire. Même le style narratif n'est pas le même. Si le film suit les aventures en direct d'un personnage en particulier, le livre prend du recul : le héros (nommé Max Brooks) est un enquêteur de l'ONU tout comme Gerry Lane incarné par Brad Pitt dans le film, mais la ressemblance s'arrête là. Le livre est un recueil de transcriptions de conversations que l'enquêteur a eues a posteriori avec différents acteurs de cette invasion qui s'est transformée en conflit planétaire pour la survie de l'espèce humaine.

Là où le héros principal du film est largement mis en avant, le livre l'efface complètement, le cantonnant à de rares questions pour orienter les discussions qu'il a avec des personnes aussi diverses qu'un soldat qui explique l'inefficacité de l'arsenal militaire conventionnel contre les zombies, un businessman qui s'est constitué une fortune an produisant un vaccin soi-disant immunisant contre le virus zombie, un sous-officier d'un sous-marin chinois dont le capitaine a décidé de fuir une Chine submergée en embarquant les familles de son équipage, une pilote de la flotte de ravitaillement des zones contaminées, une jeune femme qui raconte la fuite de sa famille alors qu'elle était encore jeune adolescente, un cadre des services secrets israéliens qui détaille la décision d'Israël de se couper du monde extérieur aux premiers signes avant-coureurs, et enfin l'homme qui redonnera espoir à l'humanité en concevant un plan de défense qui manque justement un peu d'humanité.

Il n'y a pas vraiment de spoiler vis-à-vis du livre non plus, à la fin les humains l'emportent à grands frais, mais chaque témoignage vous tiendra en haleine jusqu'au suivant, c'est un livre qui se dévore de bout en bout et qui laisse un sale goût dans la bouche. Car tout le long du livre, on se prend à penser que, oui, ça ne pourrait pas se passer bien mieux que ça. Ce livre reprend en fait à la fin de tous ces films de zombie où des survivants sont retrouvés par les militaires et emmenés sains et saufs. Oui, mais où ? Et pour faire quoi ? Quid de l'approvisionnement en nourriture, en eau potable, en électricité, quid des troubles psychologiques chez les survivants ?

C'est tout un monde !

Tous ces sujets que le livre aborde par la voix d'hommes et de femmes directement impliqués, le film ne fait que logiquement les survoler pour se concentrer sur les cascades de Brad Pitt, ce qui fait éviter au film d'être un sous-livre. Au lieu de tenter de reproduire le format du livre, seul le contexte général a été conservé, et c'est aussi bien comme ça, le film et le livre en deviennent complémentaires, sans trop se marcher sur les pieds. On peut donc voir le film, lire le livre, ou les deux sans craindre que notre plaisir en soit gâché.

A noter qu'il existe également un jeu pour mobile World War Z qui bien qu'étroitement lié à la promotion du film, est un vrai jeu de shoot de zombie à la première personne bien réalisé et qui tire correctement partie des contrôles qu'un téléphone ou une tablette peuvent offrir.

Enfin, il existe également un jeu de société World War Z mais de ce que j'ai pu en lire, il ne semble pas à la hauteur de la franchise dont il s'inspire. Basé en gros sur les mêmes principes que Pandémie, il semble échouer sur la mise en oeuvre des mécaniques. Ainsi, le jeu en devient répétitif et trop soumis à l'aléatoire, smeble-t-il.

Verdict
9/10 Excellent

Après un manuel de survie penchant du côté humoristique, Max Brooks prouve qu'il maîtrise le sujet des zombies même dans un contexte réaliste qu'il arrive parfaitement à décrire et à rendre crédible. Cet univers se révèle une base idéale pour d'autres oeuvres comme le film et le jeu mobile qui s'en inspirent.

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17 Commentaires

  • Moi j'ai trouvé le film vraiment bidon, et les effets spéciaux franchement moches nul

    En plus je ne comprend pas pourquoi dans les trucs de zombies, les soldats n'utilisent pas des lance-flamme ou des munitions incendiaires, plutôt que des balles puisqu'en 10s n'importe quel crétin a compris que les balles sont inutiles. Des obus au phosphore, ça serait radical. A l'impact ça carbonise les plus proches, et ensuite ça produit un nuage d'acide qui dissous les chairs dans un large périmètre (raison pour laquelle certains pays un peu moins barbares que d'autres les ont interdits, mais bon, contre des zombies ma foi... ).

  • Je t'invite à lire le livre du coup, il expose justement ce problème lors de la fameuse bataille de Yonkers smile

    Sinon, le problème des lance-flammes c'est que l'impact psychologique est plus important que les réels dégâts. Or les zombies se fichent pas mal de l'impact psychologique. Et pour les humains, c'est pire de se faire attaquer par des zombies enflammés qui continuent à courir et à se jeter sur eux que par des zombies qui ne le sont pas wink

  • Très joli article ! pouce

    Mais là je suis obligé de dire :

    Quoi ENCORE un film et/ou ENCORE un livre sur les zombies ?

    A croire que c'est un sujet sans cesse renouvelé. Dans les vieux films les Zombies apparaissait comme un esprit vengeur ou était appelé par des sorciers, puis est apparu le "Zombie électrique" avec Frankenstein et enfin le "Zombie virale". Existe-il un seulement un précédent à Résident Evil ? Il ne manque plus que les robots décérébré. En tout cas pour faire quelque chose d'original avec un sujet aussi récurent que les histoires d'amour, il faut un réel talent.

    Je n'ai pas vu le film, mais +1 avec toi sur l'attaque de Jérusalem. Les amerloc ne peuvent s’empêcher de distiller leur propagande douteuse un peu partout. Il suffit de voir ce qui se passe aux USA et ont aurait largement de quoi les moquer dans chaque film. Un peu de décence que diable. Surtout que si ce genre de virus apparaissait, cela ne étonnerais pas que cela vienne de Monsanto, le mec qui pense être plus intelligent que 500 millions d'années d'évolution biologique.

    Pour l'ordre livre-film ou film-livre, perso je ne suis pas perturbé par ce genre de chose. A la limite je préfère encore voir le film d’abord, car le livre est toujours plus riche et on a un "visuel" tout fait dans la tête. Donc moins de risque d'être déçu.

    Sinon perso j'aime beaucoup les 28 jours/semaines plus tard DoubleAccentCirconflexe

  • Sinon, le problème des lance-flammes c'est que l'impact psychologique est plus important que les réels dégâts.

    perplexe uh ? un corps humain, fut-il zombifié, enflammé à 900°C ça cesse de fonctionner assez vite.

    Sinon on peut les écraser avec des bulldozers militaires. Je suppose que les zombies ne savent pas utiliser d'armes antichar. enfin bref roll

  • Le Bashar a toujours la bonne solution pour exterminer efficacement son prochain laughing
    Voila une belle vocation philanthropique ! ouf

  • Ce que je veux dire, c'est que pendant les quelques secondes pendant lesquelles un corps humain vivant va s'arrêter de fonctionner, il ne va pas continuer à courir vers toi et essayer de te mordre. En admettant que la façon de tuer des lance-flammes fonctionne également sur les zombies qui ne ressentent pas la douleur, ce qui n'est pas acquis non plus.

    Sinon les bulldozers pourquoi pas, encore faut-il que la cabine soit bien blindée, et puis le résultat n'est pas garanti : tant que la tête est intacte, un zombie de Brooks est toujours dangereux. Dans un contexte où le carburant est rationné, ce n'est pas le moyen qui a le meilleur rapport ressource / efficacité que Max Brooks évoque dans le livre. wink

  • ah bon, il faut un moyen efficient ! dans ce cas, rassembler les zombies en les attirant puis en les explosant avec une partie de l'arsenal nucléaire terrestre devrait largement suffire. razz

    Pour le lance-flamme, nulle doute que la douleur y participe mais le fait que les cellules se déshydratent entraine la cessation rapide des fonctions motrices, donc à moins que les zombies soient capables de passer outres les lois thermodynamiques, ils s'arrêtent aussi. Comme dans cette histoire ils présentaient ça comme une maladie, je part du principe que les zombies ne sont pas "magiques". De même, une tête qui continue à fonctionner toute seule, admettons, mais n'ayant aucun moyen de de mouvoir elle ne pourrait mordre que les gens qui iraient à sa rencontre.
    Enfin et c'est je pense le principe, une lance-flamme porte à une centaine de m. Courir sur cette distance prend plus de 10s à un être humain sans entrainement (mais les zombies de cette histoire semblent étrangement véloces), or 10s c'est plus qu'il n'en faut pour le corps soit carbonisé (avec le combustible utilisé dans ce cas précis).

    Mais c'est quoi le meilleur moyen dans ce livre ?

    Human ktulu, ce n'est pas "mon prochain", c'est des zombies ! sourire

  • Le but c'est quand même de pouvoir vivre sur Terre après avoir buté tous les zombies, hein !

    Non, dans le livre de Max Brooks, les zombies ne sont pas d'origine magique, mais ils peuvent quand même se mouvoir, ramper, marcher et courir sans avoir de système circulatoire (le sang se transforme en un liquide noir et visqueux). Je ne l'ai pas explicité dans l'article, mais c'est pour ça que je n'ai pas mis 10, malgré toute l'attention portée au réalisme des situations géopolitiques, le postulat est un peu bancal, les zombies sont des humains infectés morts qui continuent de se mouvoir avec un comportement cohérent. J'aurais préféré que ce soient des humains infectés vivants dont le système nerveux aurait été affecté de manière à les rendre hyper agressifs et insensibles à la douleur, mais en gardant le reste des fonctions vitales fonctionnelles. Bien sûr, ça retire l'importance de viser la tête parce qu'un tir à l'abdomen finirait par tuer ces zombies qui ne seraient pas morts, mais j'aurais préféré ce genre d'explication plutôt qu'un mélange virus/magie.

    Dans le livre, le moyen le plus économique est constitué par de simple fusils semi-automatiques faciles à fabriquer chargés avec des munitions incendiaires ainsi que d'une pelle tranchante fabriquée à partir d'ailes de voiture pour le combat au corps à corps. L'ordre de bataille ressemble aux lignes d'arquebusiers napoléoniens sur deux ou trois rangs disposés dans un goulet d'étranglement naturel en marge d'une zone infestée dont l'étendue est repérée par des équipes canines. Les zombies, sensibles au bruit, sont attirés vers la ligne de feu par les détonations des fusils. Les soldats ont ordre strict de viser la tête, et derrière la ligne de feu, des coureurs assistent les soldats en fournissant des chargeurs et/ou de l'eau. Des psychologues de terrain repèrent les soldats qui ont besoin d'un break et les retirent de la ligne de feu pour quelques minutes ou quelques heures selon l'urgence à traiter. Une fois que plus aucun zombie ne se pointe (ce qui peut prendre plusieurs jours), les soldats brûlent les montagnes de cadavre, et ensuite se mettent en position de battue avec leur pelle pour éliminer les zombies au sol qui se sont coincés où qui ne peuvent plus se mouvoir.

  • lol ben je préfère mes solutions.

    Surtout pour le coup des pelles à base d'aile de bagnole, quelle idée bizarre. faire de vrais lances serait à la fois plus efficace et moins cher. Le métal des bagnoles ne vaut rien pour faire des outils tranchant vu qu'il est tout mou.

    Mais par défaut quand il s'agit de zombies "bio-hasard" à base de virus, je suis extrêmement septique sur les techniques qui les lattent en provoquant de grandes gerbes de sang. Même un fusil, ça a l'air propre, mais en réalité l'impact libère un nuage de gouttelettes autour de la cible (qui permettent de confondre certains tueurs d'ailleurs, qui ont crut nettoyer le sang mais restent couvert de micro impact invisibles à l'oeil nu). Si le virus est un peu contagieux bah... ouf

  • Bien vu pour le métal des bagnoles, on ne peut pas le tremper pour le rendre plus dur ?

    Le virus n'est apparemment contagieux que si tu as une blessure (morsure ou autre) et il peut incuber pendant plusieurs jours voire semaines, il n'est pas expliqué d'autres vecteurs de contamination.

  • Dans le genre discussion absurde, vous faites fort tous les deux.

  • Une discussion absurde reste une discussion smile

  • Et puis quand il s'agit de zombie, de toutes façon... roll

    Mais ce que je trouve crétin c'est que lorsque tu parlais de "solutions" qui semblaient réfléchies par l'auteur, j'imaginais quelque chose qui le soit vraiment. Alors que les batailles avec des lignes d'infanterie comme au XVIIIème et des armes de fortunes fabriquées à partir de bagnoles, c'est grotesque. Même si le monde était en ruine, des armes blanches y'en a partout.

  • Je vote pour le lance-flamme et les grenades au phosphore sur les bons conseils du Bashar ! sourire

    Mais les zombies ça existe pour de vrai dans le mode radio-actif. Des personnes fortement exposés sont littéralement des des morts-vivants : les cellules ne peuvent plus se reproduire car l'ADN est détruit mais elles continues a vivre tout de même. Les cellules mortes ne sont plus remplacés ... c'est terrible à voir. Mais pour le coup ces Zombies là ne vont pas pouvoir courir après quelqu'un.

  • Des armes blanches partout, soit, mais qui soient pratiques contre un ennemi qui ne sent pas la douleur ? Exit tous les couteaux et les épées. Pour les lignes d'infanterie, je ne vois pas le problème vu qu'il faut juste concentrer un maximum de puissance de feu précise puisqu'il faut forcément toucher la tête pour que ça serve à quelque chose. D'autre part c'est un ennemi qui ne riposte pas, donc pas besoin de couverture ou de suppression.

    Quelle serait ta vision, sachant que dans un monde en ruine, tu ne peux pas maintenir une flotte de bombardiers, et que de toute façon le souffle des bombes conventionnelles ne suffit pas à tuer un zombie ?

  • les cellules ne peuvent plus se reproduire car l'ADN est détruit mais elles continues a vivre tout de même.


    Et en quelques heures ils meurent pour de bon en se liquéfiant...

    Ertaï, je vois de nombreux points qui rendent impossible l'efficacité de la méthode décrite :
    - toucher une cible en pleine tête, ce n'est pas facile. Si elle bouge, encore moins. Enchainer ces headshot très rapidement pendant longtemps (plusieurs minutes, heures ?) serait très difficile même pour un soldat entrainé... et rigoureusement impossible pour le citoyen lambda. Or, il me semble bien que l'idée c'était justement que la méthode soit adaptée à ces citoyens ordinaires. Alors en amérique, peut-être bien que n'importe qui est capable de shooter à la chaine des types en pleine tête, mais en france, c'est sûr que non.
    - une mitrailleuse est beaucoup plus efficace, car même si on ne touche pas la tête, le nombre de projectile et leur puissance est telle que les ennemis sont littéralement démembrés. Puisque ce sont des zombies, peut-être qu'ils peuvent encore bouger un peu, mais beaucoup moins vite, ce qui laisse largement le temps de les faire bruler.
    - les magasins sont remplis d'outils de coupe (hache, serpes etc.) qui ne seront certainement pas volées par les zombies, donc plutôt que de tenter improbablement de fabriquer de bons outils de coupe à partir de tôle automobile, autant s'alimenter à la source. Et il faut de bons outils de coupe, parce que trancher une colonne vertébrale humaine, ça demande un très bon outil et une grande force. Les bourreaux du moyen âge, avec une bonne hache, devaient souvent s'y reprendre à plusieurs fois pour réussir une décapitation, d'une personne pourtant immobile et sanglée. Et là on décapite à la chaine des zombies qui bougent, avec des armes de fortune, et encore une fois c'est des citoyens sans entrainement physique spécial qui font ça ?
    - les outils de coupe ont besoin d'une grande précision dans la manière de forger le métal. Ils doivent être souple au milieu, mais dur sur l'arête. Sinon le tranchant s'use à toute vitesse, et à plus forte raison si tu coupe de l'os. Il faudrait s'arrêter toutes les 5min pour réaffuter une bonne lame, alors un truc en tôle automobile, je pense qu'il faudrait refaire son tranchant à chaque coup porté avec. Et il finirait par te péter dans les main assez vite quand même. D'ailleurs quand les outils de coupe ne coupent plus, c'est l'utilisateur qui se blesse en général, parce qu'il doit forcer, et quand on force on a moins de contrôle.
    Admettons que nos citoyens du futur savent tout cela et qu'ils comprennent vite qu'ils auraient bien plus de chance en utilisant des tronçonneuses ou encore des scies d'abattoir ou d'hopital : ça ne les exempteraient pas de la nécessité de les réaffuter très régulièrement.

    Ma vision je l'ai déjà donnée. Il faut immobiliser ou ralentir les zombies, pour laisser le temps de les incinérer sur place. Si tu n'a que du combustible banal (alcool ou essence), alors il faudra bloquer les zombies plus longtemps que si tu as des bombes au phosphore ou au napalm. Mais pour les ralentir, je pense que quelques mitrailleuses seraient largement plus efficace qu'une rangée de tireurs d'élite.
    Peut-être aussi l'usage de filets de pêche ou cordages divers, barbelés etc. Y'en a des tonnes qui traient partout, et je suppose que les zombies sont trop stupides pour les éviter.

    Sinon dans un monde en ruine, il restera des riches ou des corps d'armée non infecté qui disposeront d'armes blindées. Pour les autres, il y a toutes sortes d'engins agricoles qui peuvent être blindés facilement (c'est plus facile de fixer un treillis ou une plaque d'acier sur le cockpit d'une moissonneuse batteuse ou d'un bulldozer que de fabriquer des pelles coupantes avec des ailes de bagnole. ). Et la nature fait bien les choses c'est que dans les zones fortement urbanisées où il y aura beaucoup de zombies, il y a aussi bien d'immeubles pouvant servir de place-forte, et des combustibles à foison (gaz, essence...)
    Et dans les zones rurales où ces place-forte manquent, il y aura peu de zombie, ou alors des groupes plus petits qu'on peut aisément écraser au bulldozer (et ça tombe bien, des gros engins agricoles à la campagne y'en a plein).

    Je ne vois pas pourquoi il faudrait chercher midi à quatorze heure. Non pour moi le seul vrai problème, c'est la contamination, s'il s'agit bien d'une maladie. Rouler au bulldozer sur des cadavres infestés semble un excellent moyen de répandre l'infection. Éviter qu'elle ne se répande par les petits animaux qui s'infecteraient sur les cadavres serait extrêmement complexe.

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