En pleine guerre froide, les Martiens décident d'envahir la Terre... Mais certes pas de la même façon que décrite par H.G. Wells.
Ils sont petits, humanoïdes, verts. Un milliard de petits hommes verts, hâbleurs, exaspérants, mal embouchés, d'une familiarité répugnante, révélant tous les secrets, clamant partout la vérité, viennent d'envahir la Terre. Mais comment s'en débarrasser ?
Ce livre est une parodie des livres classiques de science-fiction. Il a été publié en 1954 et on ressent à l'intérieur cette vieille science-fiction qui possède ce poids de la guerre froide. Mais ça reste une parodie.
Les Martiens n'envahissent pas la Terre de façon normale. Il est physiquement impossible de les atteindre, ils se téléportent, et surtout ils aiment faire le mal. Ils révèlent tous les secrets (les militaires s'arrachent les cheveux, plus de guerre froide possible puisque tous les plans sont déjoués à l'avance). Plus personne ne fait d'enfant, car les Martiens prennent plaisir à commenter de façon répugnante, ils essaient de boucher la vue des automobilistes, ils empêchent les réunions car qui dit amas de personnes dit amas de Martiens braillards, criards et insultants : impossible de s'entendre. Le marché des boules quiès et des antidépresseurs explose. On recrute des psys à tour de bras... Bref, rien ne va plus sur Terre. On en vient presque à regretter cette bonne vieille guerre froide !
J'ai beaucoup aimé et c'est un livre de poche qui se lit très rapidement (216 pages). J'ai beaucoup aimé les différentes situation où les Martiens peuvent devenir insupportables. Et tout le problème se pose : comment faire pour les faire partir !?
Puisque ça les répugne, on leur vole un téléporteur et on leur envoie tous nos marmots (pas sûr qu'on y perde au change).
Les Martiens n'utilisent pas de technologie, ils font tout avec leur cerveau
Dans ce cas peut être que tout est dans la communication, il faudrait utiliser contre eux leur propension à ne pas tenir leur langue.
Peut être en lançant des rumeurs sur les uns et les autres (et notamment sur leurs chefs) afin qu'ils deviennent les premières victimes de leurs commérages.
Il faudrait leur envoyer Tullius Detritus, hé hé hé.