Animes saison été 2013

Rien à faire sous ce temps grisonnant ? Venez donc voir les nouveaux animes.


Turning Girls

Cette série de court-animes nous conte les turpitudes de la vie de quatre filles trentenaires.

Réalisation crue et humour noir sont au rendez-vous pour ceux qui aiment.

Senki Zesshou Symphogear G

Nos héroïnes Magical Girls / Guerrières [de la Lune] / Idols sont de retour pour combattre de nouveau les Noise qui transforme l'humanité en poussière de carbone.

Un (re-)démarrage plutôt difficile avec une première partie resituant maladroitement les personnages issus de la première saison avant d'enchaîner sur la seconde partie ressemblant étrangement à la scène d'introduction de la première saison. Heureusement Nana Mizuki chante plus que jamais donc ça arrange bien.

Ro-Kyu-Bu! SS

KITAAAAAAAAAAAA━━(゜∀゜)━━!!!!

Enfin une seconde saison pour les petites basketteuses je n'y croyais plus ! Autant l'anime précédent c'était pour le moins fourvoyé sur l'art difficile du premier épisode reprenant une série autant ici on a droit à une grande maestria, ré-affirmant l'unité du groupe tout en introduisant subtilement les nouveaux personnages qui vont alimenter l'intrigue de cette nouvelle saison. Que du bon en perspective :3

Genshiken Nidaime

KITAAAAAAAAAAAA━━(゜∀゜)━━!!!!
KITAAAAAAAAAAAA━━(゜∀゜)━━!!!!

Nouvelle année scolaire pour les membres du Club d'étude pour la culture visuelle moderne (alias Genshiken) et toujours le même besoin de recruter de nouveau Otaku pour perpétuer le cercle et surtout discuter de leur passions. La moisson de cette année est plutôt bonne ramenant deux nouvelles fujoshi menaçant le groupe de devenir Yaoi-centriste. Heureusement (ou pas) une certaine Hato s'intéresse également au Genshiken et il s'avère rapidement que c'est un travesti. Hilarité s'ensuit.

Alors là dans la section des séries que je n'attendais -vraiment- plus, Genshiken était dans le peloton de tête. Je savais que le manga avait redémarré mais je ne pensais pas qu'il était déjà temps pour une adaptation. Petite déception malgré tout : l'ensemble des comédiens de doublage a été renouvelé ce qui est vraiment très perturbant et un peu triste (en particulier pour Madarame) mais le récit déborde vraiment d'énergie et ne laisse présager que du bon.

Quoi qu'il en soit, c'est de votre faute si je ne suis pas populaire !

Vous avez déjà eu besoin de calculer une route de sortie pour éviter le champ de vision d'un groupe de personne bien mieux que vous ou bien simuler plein de fois une conversation pour ne pas arriver à aligner trois mots le moment venu ? Vous êtes probablement comme Tomoko dans ce cas, le côté désillusions en moi (peut-être ?). De l'humour bien noir qui appuies bien là où ça fait mal, voilà ce que propose cette série avec son héroïne définitivement impopulaire mais qu'on aime bien quand même.

Ce manga est l'un de mes coups de cœur notamment grâce à sa capacité de m'arracher un bon gros rire avant de me renvoyer dans le coin de la pièce en réalisant combien cette situation semblait familière et déplaisante. Néanmoins si la série à son petit succès (surtout à l'étranger bizarrement) j'étais quelque peu inquiet quand à son adaptation en anime, craignant que la réalisation se retrouve limité par un maigre budget. Force est de constater que ce ne fut pas le cas et la production a mis les bouches et doubles, s'autorisant même à parodier certaines séquences de Death Note. Mention spéciale également au générique très death metal et surtout complètement décalé (mais qui fait aussi référence à Death Note encore une fois).

Que sa volonté soit faite : chapitre des Déesses

Comme le titre l'indique, dans cette troisième saison de Kami Nomi, les six sœurs Jupiter commencent à réapparaître donnant beaucoup de fil à retordre à notre Divin Grand-Frère Keima. Le voile commence également à se lever sur les mystères entourant les âmes en fuite ainsi que le schisme entre Anciens et Nouveaux Enfers.

Cette troisième saison s'apprécie beaucoup mieux si vous avez suivi les OAV sortis entre temps d'autant que les scènes de rattrapage ne sont pas particulièrement bien réalisés. Par contre on peut commencer à apercevoir un Keima beaucoup moins sûr de lui, surtout avec ces conquêtes qui ne disparaissent pas une fois le baiser apposé comme jusqu'à présent.

A noter que la série est simulcastée sur Wakanim (qui possède également les saison 1 et 2 en VOD pour ceux qui en ont envie).

High School DxD New

La famille Grimory est de retour dans cette seconde saison. Issei est aux anges car Rias et les autres filles sont plus qu'encline à lui faire des faveurs suite à sa victoire contre Raiser du Phénix. De son côté Yuto fait une bien amère découverte et commence à se désolidariser du groupe pour poursuivre son but de vengeance.

Roploplos, crème glacée et autres innuendos sont de cette série comme on pouvait s'y attendre. Petite déception concernant les génériques qui étaient vraiment remarquable dans la première saison et vraiment... peu inspirés cette fois-ci.

Inu to Hasami wa Tsukaiyou

Kazuhito est un fanatique de la lecture qui ne vit que pour lire des livres, en particulier ceux écrits par son auteur préféré Shinobu Akiyama. Alors qu'il se trouvait à un café, un braquage à main armé à lieu et il finit par mourir d'un coup de feu alors qu'il tentait de protéger sa voisine de derrière qui n'avait pas cessé d'écrire. Souhaitant plus que tout lire le dernier roman "Luxure" de la série des cette péchés capitaux, il se voit réincarné en chien pour accomplir cette dernière tâche. Subséquemment il fait la connaissance de Kirihime Natsuno qui parvient à entendre ses pensées et surtout tente de le mutiler à tout bout de champs avec sa paire de ciseaux. Le voile tombe lorsqu'il s'avère que Kirihime n'est autre que le fameux auteur à succès Shinobu Akiyama.

Marina Inoue nous revient dans son rôle de dominatrice moe qui lui va si bien ces derniers temps. Le générique semble indiquer que bon nombre de personnages vont venir s'ajouter à l'intrigue principale qui semble ne pas se décider entre comédie et mystère. Je dois dire aussi que j'ai un petit faible pour le choix du design de l'ombrage en forme de halo que je n'avais plus vu depuis Vision d'Escaflowne.

Servants x Service

Il était une fois des parents qui n'arrivaient pas à se décider pour le prénom de leur fille, du coup ils décidèrent de tous les utiliser. C'est ainsi que Lucy Kimiko Akie Airi Shiori Rinne Yoshiho Ayano Tomika Chitose Sanae Mikiko Ichika [...] se retrouva avec des prénoms à rallonge après qu'un employé de mairie laxiste eu accepté son certificat de naissance avec un nom pareil. Vingt plus tard, Lucy [...] entre à son tour dans la fonction publique avec pour objectif de retrouver et se venger de cet énergumène. Lors de son premier jour lle fait la rencontre de Yutaka Hasebe, tombeur et feignasse devant l'éternel, et de Saya Mihoshi qui a commencé à travailler tardivement et ne sais pas faire grand chose de ses dix doigts.

Un anime humoristique sur l'administration ! Voila exactement le genre de série qui devrait plaire au français moyen toujours prompt à vanner ces feignants de fonctionnaires. D'ailleurs pas d'excuses possibles puisque la série est simulcastée sur Wakanim. Par ailleurs c'est probablement l'histoire de vengeance la plus originale que j'ai pu voir jusqu'à présent. Mention spéciale également au générique mélangeant prise de vue réelle (dans une vraie mairie ?) et animation.

Day Break Illusion

Akari a hérité de la passion de sa mère, actuellement décédée, pour le tarot et la divination. Une passion rayonnante qui fait beaucoup d'ombre à sa cousine Yuuna en qui commence à germer l'envie et le ressentiment. La nuit de l'anniversaire de la mort de sa mère, Akari est attaqué par une étrange plante monstrueuse mais un alter-égo armé d'une rapière enflammée prend le dessus sur elle et transperce l'assaillant qui retrouve alors forme humaine. Le corps de Yuuna gisant alors sans vie sur le sol ! Néanmoins Akari et ses proches semblent soudainement oublier jusqu'à l'existence même de Yuuna mais la menace ne disparaît pas pour autant pour Akari. Rapidement elle intègre l'école Sefiro Fiore où elle apprend qu'elle possède les pouvoirs de la carte du Soleil du Tarot Élémentaire et intègre le groupe de Seira, Luna et Ginka dans le but de combattre les Daemonia, des créatures infestant les humains et faisant ressortir leurs viles émotions. Cependant l'hôte ne peut être épargné, qu'arrivera-t-il lorsqu'Akari se souviendra qu'elle a tué sa cousine de ses propres mains.

A ce stade impossible de ne pas faire la comparaison avec Puella Magi Madoka Magica l'anime qui a marqué la jalon pour le genre des psycho-anime pour Magical Girls. Déjà on pourra remarquer que les deux séries possède un chara-design mignon tout plein (bien que différent) qui dénote fortement avec le ton des sujets abordés. Néanmoins plutôt que de conserver le mystère jusqu'au troisième épisode choc, ici la série démarre d'emblée dans le dérangeant. Le focus étant visiblement de savoir comment nos héroïnes vont réussir à supporter leur destin d'exterminatrices de la lie humaine. Wakanim qui proposait déjà Madoka Magica en VOD, continue sur la même lignée en simulcastant également cette série.

Silver Spoon

Pour ses années lycées Hachiken avait deux objectifs : vivre dans un dortoir et ainsi s'éloigner de sa famille et devenir le premier de sa classe. C'est donc ainsi que lui, citadin patenté, se retrouve au lycée agricole Ohezo. Si effectivement le niveau scolaire est largement à sa portée, les travaux pratiques sur l'élevage le sont beaucoup moins. Mais plus qu'un changement d'établissement, c'est un changement de mode de vie qui l'attends.

Lorsque Hiromu Arakawa achevait son manga phare Full Metal Alchemist, tout le monde se demandait avec quel œuvre il allait rebondir ? Impossible de ne pas lever un sourcil en constatant combien ce nouveau manga n'a rien à voir son précédent. Néanmoins le succès est là, preuve si il en est de cet adaptation en anime plutôt rapide.

Encore une fois, Wakanim nous gâte en simulcastant également cette série.

Fate / kaleid liner Prisma☆Illya

Rin Tôsaka et sa rivale/ennemie jurée Luviagelita Edelfelt sont de retour au Japon. Pour fêter ça elles décident de se foutre sur la gueule avec leur transformation en Magical Girls fournie par leur Kaleidostick, oubliant complètement leur mission consistant à récupérer les cartes de Classe. Les deux Kaleidosticks, Ruby et Sapphire, décident donc de larguer les deux magiciennes et partent à la recherche d'un nouveau maître. Ruby se sent alors attiré par Illyasviel von Einzbern qui fantasmait sur la possibilité d'avoir des pouvoirs magiques en particulier pour régler ses affaires de cœur déplacées envers son frère adoptif, Emiya Shiro. Ruby parvient à passer un contrat avec Illya, de manière quelque peu forcé, au grand dam de Rin qui doit donc déléguer la quête des cartes de Classe à Illya.

Nouveau spin-off de l'univers de Fate mettant en scène Illya dans le rôle d'une Magical Girl en bon et du forme. Espérons juste que Gilgamesh ne viendra pas lui arracher le cœur, littéralement, cette fois-ci (cf Fate / Stay Night -Unlimited Blade Works-). En tout cas la réalisation est plus que solide pour ce qui est l'un des blockbuster de cet été.

Kamisama no Inai Nichiyoubi

Et le dimanche Dieu décida d'abandonner le monde, réalisant son échec. A cause de cela les gens ne sont plus capable de mourir ni de se reproduire. Néanmoins Dieu a laissé quelqu'un, les fossoyeurs. Seuls eux peuvent enterrer les gens pour qu'ils puissent enfin reposer en paix et quitter cette terre. Ai est une petite fille dont la mère vient de "mourir" et qui doit reprendre sont manteau de fossoyeur. Quelques années plus tard, un étrange jeune homme fait irruption dans le village de Ai et "tue" tous ses habitants, demandant à cette dernière de les enterrer. Bien que pleine de peine et de colère Ai décide de suivre le jeune qui étrange utilise le même sobriquet que son père mais ce dernier lui fait alors la révélation fracassante que Ai ne serait pas une fossoyeuse.

L'idée d'avoir une population immortelle est intéressant mais ce premier épisode est confus à souhait. Dommage car la réalisation graphique n'est pas en reste et est vraiment agréable aux yeux.

Love Lab

Cela va faire un an que Riko à intégré le prestigieux collège pour fille de l'académie Fujisaki. Quand bien même tout le monde la surnomme "Wild Riko" pour son tempérament de feu, elle a l'impression qu'il manque un peu de piquant à sa vie scolaire, plus exactement de romance. C'est alors qu'elle surprend "princesse" Maki en train de s'exercer au baiser avec un traversin grimé en petit-ami. Un choc pour quelqu'un d'aussi brillant et bien sur soi que la présidente du conseil des élèves. Maki, qui pense que Riko est un maître en séduction, l'invite à rejoindre le conseil des élèves déserté afin qu'elle puisse en apprendre plus sur la romance avec les garçons.

Une comédie légère portée par ses forts personnages, entre Maki qui oscille entre élève modèle et ingénue perverse et Riko qui ne se laisse définitivement pas faire même si le sujet l'intéresse malgré tout. Gageons les trois autres membres du conseil des élèves ne seront pas en reste.

Fantasista Doll

Uzume est une collégienne qui se voit confier un étrange appareil manipulant des cartes pour faire apparaître diverses choses. Elle obtient notamment quatre cartes appelées Doll capable de matérialiser une fille virtuelle : Sasara, Madeleine, Katia, Akari et Shimeji. Chacune des Doll a son caractère propre et peut être équipé avec différent costumes pouvant être utilisé pour le combat. Car le duel est possible entre possesseurs de cartes comme l'apprend Uzume lorsqu'une rivale fait soudainement irruption. Il s'avère que c'est un étrange jeune homme se faisant appeler le Maître des Rafflesia qui a donné à Uzume ses cartes et semble avoir des projets bien spécifiques.

Difficile de ne pas voir le gros projet marketing derrière ces Dolls et le système de cartes de combat, et surtout les produits dérivés qui vont voir le jour. Pour autant l'anime reste assez sobre sur cette question et propose plutôt un vrai scénario plutôt qu'une suite de duels façon tournoi.

Choujigen Game Neptune: The Animation

Vous vous souvenez de cet anime mettant en scène des personnages basés sur les mascottes de Nintendo et Sega ? Non ? Tant mieux car peut-être préfèrerais-vous cette version mettant en scène les consoles anthropomorphisée wink Ainsi chacun des 4 royaumes Planeptune (feu-Sega Neptune), Lastation (PlayStation 3), Leanbox (XBox 360) et Lowee (Wii) est représentée par une déesse respectivement nommée Purple Heart, Black Heart, Green Heart et White Heart. Chacune de ces déesse possède un alter-ego adolescent nommé respectivement Neptune, Noire, Vert et Blanc parce que... parce que. Si les quatre royaumes se sont lancées d'âpres batailles pour la domination des Share Energy (comprendre "parts de marchés" ) aujourd'hui l'heure est à la paix avec pour objectif pour chacun d'améliorer son propre royaume. En outre nous apprenons la choquante vérité sur le déclin de Neptune/Sega : elle jouait trop à Sonic !

Si vous êtes familier du concept Os-Tan vous ne serez pas dépaysé avec cet anime qui suit à peu près le même concept.

Brothers Conflict

Suite au remariage de son père, Ema se retrouve soudainement avec onze nouveaux frères d'âges variés. Un choc pour elle qui avait toujours été enfant unique mais aussi une chance d'avoir une véritable vie de famille animée. Encore faudra-t-il qu'elle arrive à survivre aux différentes personnalités vivant dans la pension, heureusement son écureuil qui parle (?) veille au grain !

Rassembler pleins de filles aux personnalités variées sous forme de harem c'est le principe de base de toutes les comédies romantiques à la japonaise. Plus rarement on retrouve ce schéma où les filles sont également les demi-sœurs. Inverser les genre en ayant un harem de garçons demi-frères est une première mais ça ne nous épargne pas tous les clichés du genre shôjôs, à réserver aux amatrices donc.

Uchôten Kazoku

Dans la ville de Kyoto, Yasaburo est le troisième fils de la famille Shimogamo et accessoirement un Tanuki. Il aime bien expérimenter les transformations humaines au grand dam de ses frères. Il aime aussi rendre visite à son maître Akamada, un vieux Tengu qui a les reins brisés et ne peut plus voler. Ce dernier souhaiterais revoir Benten, une jeune femme à priori humaine mais qui possède des pouvoirs faisant trembler toute la communauté surnaturelle de Kyoto.

Une série au graphisme bien particulier semblant se construire comme un mystère familial, le côté mysticisme japonais en plus. A noter Noto Mamiko dans un rôle de femme fatale ce qui est assez rare pour le signaler.

Makai Ouji: Devils and Realist

Par le passé Solomon avait passé un pacte avec le démon Duc Dantalion. Plusieurs milliers d'années plus tard, William Twining -le descendant de Solomon- élève brillant, a quelques problèmes pour régler ses frais scolaires. Alors qu'il fait des recherches dans le manoir familial, il réactive accidentellement un sceau magique faisant réapparaître Dantalion. Cependant William est un réaliste et scientifique convaincu, rejetant tout ce folklore démoniaque. Il va néanmoins devoir y croire vu qu'il est impliqué malgré lui dans l'élection du nouveau seigneur des enfers !

Une comédie biblique qui a un peu de mal à démarrer avec moi. Par ailleurs le faible nombre de personnage féminins (0 vus pour l'instant) semble indiquer que je ne suis pas la bonne démographie pour cette série.

Kiniro Mosaic

La visite de Shinobu dans sa famille en Angleterre marqua profondément Alice. Quelques années plus tard, cette dernière réalise son rêve en allant étudier dans le même lycée que Shinobu ainsi que ses amies Aya et Yoko. Alice est par ailleurs rejointe par son amie Karen pour le plus grand bonheur de Shinobu.

Voila une série mignonne tout plein, à voir si vous n'avez pas d'autres séries tranche-de-vie à voir en ce moment.

Gifuu Doudou!!: Kanetsugu to Keiji

Cette série va s'amuser à nous dépeindre l'amitié virile entre Naoe Kanetsugu et Maeda Keiji, deux samouraïs fort connu de l'époque des guerres civiles nipponnes.

Les amatrices (-teurs ?) de personnages aux designs musclés et virils au possible seront comblées, les autres pourront passer leur chemin.

Free! - Iwatobi Swim Club

Haruka, Makoto et Nagisa ont en commun la passion de la natation (et le fait d'avoir des prénoms féminins). Lorsque Rin rejoint leur club de natation au collège, ils sont alors capable de gagner le relais inter-scolaire mais Rin déménage en Australie pour aller dans une école spécialisée dans la natation. Des années plus tard au lycée, Haruka ne vit toujours que pour le contact avec l'eau mais le club de natation n'existe plus depuis longtemps. Les choses commencent à se reformer lorsque Nagisa rejoint Aruka et Makoto au lycée et que les trois amis décident d'aller déterrer leur trophée près de leur ancienne piscine qui va être démolie. Sur place ils retrouvent Rin qui a bien changé depuis le collège et est dans une phase beaucoup plus agressive et compétitive.

L'avantage d'être le studio le plus coté de l'industrie c'est que l'on peut se permettre de sortir des projets que l'on considèrerais "à risque" chez les autres. C'est exactement ce qu'il se passe avec ce titre et le fabuleux studio Kyoto Animation. Beaux garçons un peu efféminés mais bien musclés que l'on voit quasi-à poil une bonne partie du temps, natation oblige. Une rivalité virile, des tensions sexuelles sous-jacentes, etc. Bref tout semble crier YAOI et c'est bien ça le risque car si les otakettes seront (sans doutes ?) comblées le public masculin (majoritaire) à un fort risque de na pas être intéressé.

Pas de passage d'animation à couper le souffle pour ce premier épisode mais ce ne serait pas KyoAni s'ils n'innovait pas un peu. Par exemple on peut noter l'utilisation de dubstep pour certaines musiques (Urgh) ou bien l'invention de nouveaux fétiches comme ce tablier sur semi-nudité pour homme avec maillot de bain. Mais même faisant abstraction des teintes homo-érotiques je ne me sens pas particulièrement intéressé par ce qui reste (pour le moment ?) une simple histoire de rivalité entre Rin le nageur compétitif et Haruka l'esprit libre. En disant ça à haute voix, ça me rappelle soudainement le film Le Grand Bleu.

Kitakubu Katsudou Kiroku

Les activités en club sont une part importante de la vie scolaire nipponne. Cependant pour ceux qui ne joignent aucun club on dit qu'ils font partie du club qui "rentre chez soi". Alors que Natuski blaguait sur l'éventualité de rejoindre dans ce club, elle est entrainée par Karin vers ce club métaphorique qui en fait est bien réel dans leur lycée. Les deux lycéennes rencontrent alors les excentriques membres actuels : Botan qui a hérité d'une technique de combat ultra-puissante, Claire dont la fortune l'a coupé de la réalité et Sakura... une jeune fille normale. Nous suivrons donc les élucubrations de club où chacun fait ce qu'il y veut.

Beaucoup d'humour méta et non-sensique pour cet anime dont les designs et surtout les ombrages sont beaucoup travaillés.

Tamayura - more aggressive

Suite de Tamayura Hitotose, nous retrouvons "Potté" et ses amies sur leur cheminement de la vie. Impressionnée par ces dernières leurs de leur exposition commune, "Potté" décide de prendre les choses de manière plus agressive et de fonder un club de photographie dans son collège. Une affaire loin d'être sur des roulettes vu qu'elle apprend qu'une autre photographe primée se trouve parmi les élèves.

Encore une série à laquelle je ne voyais pas de seconde saison de prévue. Je dois dire que le titre m'a un peu fait rigoler vu que par définition Tamayura est lent au possible vu que son objectif est surtout de construire une atmosphère.

Stella Jogakuin Koutou-ka C³-bu

Fraîchement enrôlée au lycée de l'académie Stella, Yura fait l'étrange découverte que sa coloc' Sonora à caché pleins d'armes dans leur chambre. Plus exactement des répliquas vu qu'elle fait partie du club d'Airsoft de l'académie avec Rento, Karila, Honoka et Yachiyo. Les filles essayent alors d'enrôler Yura dans leur club de survivalistes le C3 (Command, Control & Communication) mais elle hésite beaucoup malgré cette offre en or, elle qui a beaucoup de mal à se faire des amies.

Dernière production en date de Gainax. Le rythme de la série est vraiment bizarre en balançant un tournoi dès le troisième épisode et en le finissant dans le même épisode avant d'introduire du mysticisme dans le 4e en rendant Yura capable de matérialiser ses désillusions apparemment ! Un pied de nez à Chunibyo demo koi ga shitai de KyoAni ?

Gatchaman Crowds

Gatchaman vous connaissez ? Quoi non, la Bataille des planètes ? Non plus c'est pourtant un monument de la Tatsunoko et du sentai en général. C'est d'ailleurs pour fêter les 50 ans du studio Tatsunoko que la franchise se voit dotée d'un nouvel anime même si de prime abord il est quelque peu difficile de faire le rapprochement la série et son ancêtre.

Nous suivons donc Hajime, une lycéenne qui se fait recruter dans l'équipe des Gatchamans, le G-Crew avec pour mission principale de luter contre des aliens nommés MESS qui enlèvent des humains. Cependant la personnalité extravertie de Hajime tranche beaucoup avec celles des autres membres de l'équipe, en particulier son mentor Sagane. Hajime est aussi une fervente utilisatrice de GALAX, une app à but philanthropique ayant pour but de rapprocher les individus pour qu'ils s'entraident quels que soit leur problèmes.

Il est loin le temps du simple conflit entre le groupe de gentils et la bande de super-méchants. Place à la subtilité et à l'ambigu (et aux modèles en 3D pour les costumes de Gatchaman... urgh). Hajime semble être le prototype de l'hippie hyperactive positive mais révèle par ci par là certains avis bien tranchés dans la réalité. De même l'ennemi évident est rapidement innocenté alors que cette fameuse application GALAX semble envoyer un message indiquant que tout le monde peut être le Gatchaman pour quelqu'un d'autre (d'où le titre crowds - foules).

Kimi no Iru Machi

Haruto est originaire d'Hiroshima mais a décidé de venir à Tokyo et emménage chez sa sœur. Alors qu'il s'installe chez elle il se fait agresser par Aoi qui croit à un cambriolage. Après avoir éclaircit le malentendu, il s'avère que Aoi est leur voisine mais va également au même lycée que Haruto. Après ce premier jour mouvementé, ceux qui suivent sont beaucoup plus vite pour Haruto car en effet ce dernier a décidé de quitter Hiroshima pour une raison bien spécifique, retrouver Yuzuki.

Beaucoup de cadrages bizarres dans ce premier épisode. Je comprends l'envie d'avoir une mise en scène un peu stylisée mais le fait de jongler comme ça toutes les cinq secondes est déstabilisant et n'aide pas vraiment l'animation qui est quelque peu hachée elle aussi.

Rozen Maiden ~ Zurückspulen

Jun reçoit une étrange lettre lui demandant s'il veut "remonter" ou "pas remonter" un mécanisme. Négligemment il coche "remonter" et c'est ainsi qu'il se retrouve avec une poupée vivante Shinku, la 5ème Rozen Maiden parmi les sept créées. Rapidement les six autres font leur apparition pour engager le Jeu d'Alice, une bataille où chaque poupée doit absorber l'essence des autres, la Roza Mystica, afin de devenir Alice, la fille parfaite souhaité désespérément par leur créateur.

Le moins qu'on puisse dire c'est que cette nouvelle saison ne perd pas de temps. En un épisode elle résume les deux précédentes (et désavoue toute la partie non-canonique introduite par la seconde saison) nous ramenant en fin de compte au même statut que précédemment. Même si beaucoup d'élément font vraiment Rozen Maiden (le générique chanté par ALI Project, les poupées qui entrent toujours en fracassant les vitres, Kanaria la gaffeuse, Suiseiseki qui dit "DESU", Suigintou et son discours mélo-dramatique) le ton est quand même quelque peu différent ce qui est notamment dû au fait que les personnages sont extrêmement peu développé et que l'action se déroule à la vitesse de l'éclair. Néanmoins je pense que cela est fait exprès puisque l'anime semble vouloir explorer l'intrigue du second manga qui se déroule justement avec un Jun dans un univers parallèle (merci les pubs spoilers), ce premier épisode ne servant que de prologue pour constituer l'autre réalité parallèle.

Laissez un commentaire

4 Commentaires

Laissez un commentaire

Vous devez être connecté pour commenter sur le Refuge. Identifiez-vous maintenant ou inscrivez-vous !