Bien, avant de commencer ce test, j'aimerais prévenir les personnes, cardiaques, qui recherchent lasubtilité et le réalisme dans un jeu duquel l'originalité et la cohérence du scénario sont roi. Ces personnes-là, passez votre chemin, il en va de votre sécurité.
Par contre, ce test s'adresse aux adeptes de poutrage de zombie, de la brutalité pure et dure, et du fonçage dans le tas, ainsi que de la violence gratuite.
Voici Doom 3
Tout d'abord, disons pourquoi Doom 3 est un jeu interressant, eh bien, tout simplement parc...AAAAAAHHH !!! UN ZOMBIE !!! pardon...
Vous l'aurez compris Doom 3 est un mélange d'effroi et de bourrinage enveloppé dans une ambiance malsaine.
Le jeu contient 3 CD, et il est plutôt gourmand, en effet, à sa sortie en 2004, il a niqué tous les ordinateurs. Cependant j'arrive à le faire fonctionner correctement avec une petite Geforce 6200, donc ça va, si vous avez une carte moins puissante, la 6200 n'est pas très chère. Il vous faudra un peuplus de 1,6 Go de libre pour l'installer et un processeur de 2,5GhZ. Ça ne devrait donc pas poser trop de problème avec un ordinateur récent.
Monsieur ? ça va ?L'histoire
Vous incarnez un marine bien Américain avec plein de muscles, vous êtes muté dans une base spatiale sur Mars sur laquelle on vous confie une première mission qui est de chercher un scientifique qui ne répond pas aux appels. Et tout d'un coup, ça tourne mal. Je ne vous en dirais pas plus, Doom 3 est vraiment un jeu où l 'on doit être patient en ce qui concerne l'histoire, et découvrir soi-même comment apparaissent les monstres pour mieux savourer ce petit chef-d'oeuvre.
Bien, en ce qui concerne le gameplay, il s'agit donc d'un FPS assez simple dans lequel vous êtes 90% du temps dans le noir. Pour lutter contre celui-ci, notre héros possède une lampe de poche, cependant il ne peut pas tenir une arme dans une main, et la lampe de poche dans l'autre, dommage, il n'est pas tombé sur du ruban adhésif avec lequel il pourrait scotcher sa lampe à son bon vieux pompe.
Le bestiaire est assez diversifié, il y'a des zombies, des monstres légèrement humanoïdes qui vous balancent des boules de feu, des araignées mutantes etc... Tous plus terrifiants les uns que les autres.
Les armes également, notre héro possède au moins 7-8 flingues differents y compris son bon vieux pompe et une bonne vieille tronçonneuse (Ils foutent quoi avec une tronçonneuse sur Mars ?)
Malheureusement il n'y a pas beaucoup de boss, mais ils sont fun à abattre.
La durée de vie de ce jeu est plutôt longue heureusement, mais on le trace en ligne droite, il y'a pas beaucoup d'énigmes.
Notre héro possède également un PDA avec lequel il pourra récolter des codes d'accès et des enregistrements audio pour avancer dans le jeu.
Voila Doom 3, un jeu qui a faillit prendre la place de Painkiller dans mon coeur (j'ai honte).
J'ai joué un peu à Doom 3 autour de sa sortie, un copain avait une GeForce 4400, c'était parmi ce qui se faisait de mieux à l'époque, on a donc pu profiter du bump mapping et du pixel shading qui faisaient là leur première apparition dans un jeu. On y a aussi joué dans le noir pour augmenter l'immersion.
Au contraire des critiques de l'époque j'ai bien aimé l'alternance lampe de poche/arme, l'éclairage quand on utilise cette dernière étant assuré par les flashs de chacun des tirs, ce qui donne un effet stroboscopique non artificiel (merci les néons brisés, hein). Avec une arme qui éclaire, ç'aurait été moins immersif, moins tendu., au moins au début.
Car au bout de 5-6 salles, on devine rapidement où sera caché le zombie dans la prochaine salle, s'il va y avoir un zombie qui arrivera par derrière, etc... A cause d'un level design un peu en retrait, les effets de suspens sont complètement gâché au bout d'une heure de jeu. Ça devient un jeu de bourrinage pur et dur, mais finalement moins abouti et réussi dans cette veine que l'était Painkiller, sorti quelques mois avant. Bien que moins bien nanti graphiquement, il n'a pas essayé de faire croire que c'était un jeu à suspens, ce qui lui a permis de faire bien ce dont pourquoi il a été conçu.
Là, malheureusement, la machine s'enraye en cours de partie, et on change involontairement de registre. Même les messages vocaux qui pourtant sont du meilleur effet au début perdent leur intérêt au fil du jeu.
Par contre, Doom 3 possède un détail qui m'a fasciné et que je n'ai retrouvé dans aucun autre jeu : les écrans des ordinateurs sont manipulables directement avec la souris en s'approchant assez, on peut cliquer sur les différentes rubriques et boutons avec le mulot de l'écran lui-même qu'on actionne avec la souris. Il n'y a pas de pause pendant la manipulation de l'écran ni d'affichage en surimpression d'un écran en 2D, tout est en temps réel, ce qui fait qu'il est possible de se faire attaquer pendant qu'on tripote un ordinateur, mais il estégalement facile de s'en extirper pour gérer la menace pour y revenir simplement ensuite.
Comme arme qui éclaire y'a le Plasma gun qui fait un joli éclairage bleu quand on tire.
J'ai bien aimé ce jeu. Il faisait pas peur du tout mais j'avais envie de shooter des machins hideux au fusil à pompe et Doom 3 m'en a gracieusement fourni pendant de longues heures. Je ne m'en suis pas lassé. j'ai même apprécié la courte extension qui se contente d'ajouter les deux mécaniques les plus communes ces derniers temps (le gravity gun et le slow-mo).
J'ai trouvé le niveau qui se passe en enfer très bien conçu.
Argh, moi c'est justement le niveau de l'enfer qui m'a le plus déçu, je pense que BEAUCOUP plus d'espace aurait été nécessaire, et BEAUCOUP moins de couloir pour représenter le lieu qui caractérise le mal absolu.
T'es pas claustrophobique toi.
C'est juste que pour moi, l'enfer est un monde vaste remplit de lave, et non pas un univers remplit de couloirs qui ressemblent à la grotte qui est à coté de chez moi.
pas forcément de la lave... Mais un univers à la H.R. Giger <3