Inception

Toutes les presses en ont parlé, on l'attend depuis plusieurs mois tellement il y a eu de marketing autour de film. Christopher Nolan nous livre son dernier film. Est-il à la hauteur ?


Synopsis

Dom Cobb est un spécialiste d'une technique très spéciale de l'espionnage : l'inception. Par l'intermédiaire d'une machine, assez petite pour tenir dans une mallette, et accompagné de plusieurs personnes, chacune experte en sa matière (architecture, sédation, etc.) il peut plonger dans les rêves des autres pour découvrir des informations que les victimes voudraient tenir secrètes. Il se sert de son talent pour remplir des contrats d'espionnage industriel.

Un scénario original

Comme vous pouvez le constater, ce n'est pas une histoire que l'on utilise tous les jours. Utiliser les rêves pour faire de l'espionnage industriel, développer au spectateur les lois qui régissent les rêves ainsi que les techniques utilisées pour optimiser ses chances de réussir, voilà qui est encore moins courant. Le concept est en fait vraiment génial, et malgré la complexité, bien réelle, des rêves et de leurs mécanismes, Christopher Nolan a très bien peaufiné sa réalisation, afin que nous ne soyons pas perdus dans cet univers.

Concrètement, nous ne savons rien du monde dans le film, de ce que l'on en voit il s'agit très probablement du nôtre, de nos jours, avec simplement cette modification qui est l'existence de l'inception.

Un film déconseillé aux cardiaques

Du début à la fin, le film nous tient en suspens. Il n'existe pas un seul moment où la situation n'est pas tendue (à une ou deux exceptions près), tout le long on se sent crispé, un danger guette non loin, des imprévus tombent, des doutes nous assaillent... A cela s'ajoute le fait d'être assez déconcerté par la façon dont fonctionnent les rêves. Et c'est lorsque finit le film que l'on sent à quel point on était tendu, et que l'on sent la tension se relâcher.

Et je ne parle pas de la musique... Enfin si, maintenant si sourire . La bande sonore est simple mais tout ce qu'il y a de plus efficace : des tambours rythmés, une corne de brume, et assemblés de façon à envahir votre esprit et accentuer le stress qui vous tient. Ce film nous dévore de l'intérieur.

Ce que j'en ai pensé

Mon avis sur ce film est plus que positif. Je l'ai trouvé vraiment grandiose, à la hauteur des espérances. Je vous conseille de le voir au plus vite dans une salle de cinéma, ça n'est jamais vraiment la même chose lorsque l'on est assis chez soi. C'est même ce style de film qu'il vaut mieux voir deux fois. Inception  est un film qui m'en a mis plein les yeux, plein les oreilles et plein le cerveau tant son originalité est géniale. C'est ce genre de film qui ne me font pas perdre espoir que le cinéma peut être autre chose que du commercial aujourd'hui, et que la vraie créativité existe encore.

Pour moi, c'est la même claque que j'ai eu lors de la sortie de Matrix . Du Christopher Nolan dans toute sa splendeur.

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35 Commentaires

  • Je suis moi aussi fan de Christopher Nolan (Insomnia, Batman begins, Le prestige) et j'ai bien entendu vu son dernier film (1 fois).

    C'est un film de Christopher Nolan et donc j'en attendais beaucoup.

    Au final je ne suis pas tout à fait du même avis que toi.

    Une question m'a poursuivi tout le long du film :

    • est-ce que tout cela n'a aucune logique tout comme dans un rêve
    • ou au contraire tout est complètement cartésien et pourrait très bien se comprendre si le spectateur avait 1s de repos et si les explications devançaient les événements au lieu de les suivre longtemps après (par exemple vous ne saurez qu'à la fin pourquoi un train surgit de nulle part au début du film)

    Je suis presque certain que la 2ième réponse est la bonne mais je ne vais pas acheter le DVD rien que pour vérifier.

    Pour moi c'est le plus Hollywoodien des Christopher Nolan, il y a de l'invention, il y a de l'originalité, il y a éventuellement une profondeur (pseudo-freudienne ou pseudo-philosophique) mais on ne peut pas le contempler parce que :

    • soit ça explose de partout
    • soit le cœur va lâcher
    • soit c'est entièrement en bullet-time

    Où est passé le contemplatif ?

    Dans le prestige c'était le même montage improbable d'histoires imbriquées mais on prenait son temps et ça restait lisible de bout en bout. Inception c'est une expérience intéressante qui pour moi relève plus du puzzle que du cinéma.

  • (La fiche technique ne fonctionne pas chez moi)

    Je penche également pour la deuxième solution, c'est pour cela que je dis que c'est un film à voir en deux fois, afin de bien comprendre le film dès le début, car on a déjà ainsi les explications dans la tête. ça me semble bien ficelé et bien pensé, même si j'ai trouvé quelques incohérences et des questions sans réponse.

    En ce qui me concerne, je suis fan de Christopher Nolan davantage pour Memento ou The Dark Knight que pour les trois films que tu as cité razz

  • Ah, j'espérais bien que quelqu'un ferait un article sur Inception, car mon avis est beaucoup plus terne que le tien Dragoris, et aurait donc fait un piètre article (quoique, j'avais la flemme, c'est tout).

    En préambule, j'aimerais préciser que la technique utilisée principalement par Cobb pour l'espionnage industriel n'est pas l'inception, mais l'extraction. L'inception est au contraire la technique qui doit permettre d'implanter une idée étrangère dans l'esprit de la cible.

    D'abord, je voudrais revenir sur ta première idée. Non, le scénario d'Inception n'est pas original. Ni le contexte des rêves imbriqués utilisé dans les films Mr Nobody ou Existenz, ni même la technique du rêve partagé, déjà présente dans Picsou en 2002 ou dans le jeu de rôle La méthode du docteur Chestel ! De plus, il y a trop de références à des oeuvres antérieures pour que ce soit vraiment original, j'ai noté au moins le nom d'Architecte qui renvoie directement à Matrix, qui lui le tenait sûrement d'ailleurs, et surtout le nom du personnage qui joue l'architecte, à savoir Ariadne, qui se rapproche quand même vachement d'Ariane, dont le fil permit à Persée de quitter le labyrinthe du minotaure. On est donc dans du connu, et c'est finalement ça la meilleure qualité de ce film : l'accessibilité.

    Pourquoi Inception fait-il un tel tabac dans les salles, comme l'a fait avant lui Matrix ? Parce qu'il a le don de présenter un sujet aux abords complexes de manière extrêmement simple. En réduisant les rêves à des réalités bien trop concrètes à mon goût avec des lois tangibles, Inception donne une explication simple et rationnelle à un ensemble de questions très complexes. Tout le reste, cette parodie de Mission:Impossible, ne sert qu'à maintenir le spectateur dans son confort mental. Il est dans une situation connue, délimitée, avec de l'action classique. La fin permet même de faire croire aux spectateurs qu'ils sont sollicités et qu'il leur appartient de déterminer comment l'histoire pourrait continuer (les théories "rêve" et "réalité" s'opposent).

    En fait, l'univers proposé par Inception est ultra-restreint, un comble quand on sait qu'il est question de rêves ! Et vas-y que je te survole la question de la préférence rêve/réalité dans le sous-sol de Yusuf, et vas-y que je te survole la question du lâcher-prise... Le film aborde sans jamais vraiment y toucher tout un tas de questions qui donnent une illusion de profondeur. De même, le flashforward du début du film est un autre bon exemple de profondeur simulée. Tu n'as absolument pas besoin de revoir ce film puisque la scène du début se retrouve telle quelle à la fin ! Alors certes, au début du film, ça lance des tas de questions, mais elles sont toutes répondues pendant le film, avant qu'on te remontre la scène à la fin cette fois-ci avec toutes les clés pour la comprendre tout à fait normalement.

    C'est effectivement très bien pensé et très bien ficelé, mais ça n'est pas original, et surtout il n'y a aucune ouverture. Les quelques conversations que tu peux avoir après ce film ne concernent que le film et ses pauvres éléments que tu n'aurais pas compris, pas du tout le sujet des rêves. Le film s'enroule donc sur lui-même (un peu comme Paris dans le film !) sans jamais permettre une ouverture de la réflexion vers des sujets beaucoup plus vastes. Ce n'est pas vraiment un défaut en lui-même, après tout il n'a objectivement pas été conçu pour ça. Ce que je reproche à ce film, c'est l'illusion qu'il donne d'une profondeur qu'il ne possède pas, et c'est là qu'il s'éloigne de Matrix, qui était beaucoup plus riche et complexe et est allé beaucoup plus loin dans l'exploitation du concept.

    Je parlais de Mr Nobody plus haut parce que je l'ai vu le lendemain après avoir vu Inception. Avec un budget 3 fois moindre, ce film m'a fait beaucoup plus réfléchir après coup, et non pas sur le film en lui-même, mais sur les véritables questions soulevées pendant son déroulement. Je garderai un souvenir beaucoup plus vibrant de Mr Nobody que d'Inception, parce qu'il est plus "vrai", plus consistant, plus honnête que le blockbuster d'action au mieux divertissant qui est l'objet de cet article.

  • Arf, tu as tout à fait raison sur la définition de l'inception, je vais modifier de suite.

    Je suis content qu'il y ait quelqu'un qui n'ait pas aimé le film car ça permet d'avoir un autre point de vue.

    D'abord sur l'originalité, même si les rêves ont déjà été utilisés dans d'autres œuvres, je n'en connais aucune qui ne les aient utilisés pour quelque chose d'aussi subtil que l'espionnage, voire l'implantation d'une idée à des fins industrielles ou politique. ExistenZ utilise le "rêve" (qui n'en est pas un mais c'est secondaire) comme une réflexion sur "qu'est-ce que le réel ?" et "comment faisons-nous la différence entre réalité et simulation ?". Mais l'on n'utilise pas le rêve comme un moyen pour parvenir à ses fins, par exemple tuer.

    Je ne connaissais pas le jeu de rôle du Docteur Chestel et c'est vrai qu'il y a des similitudes, mais il ne s'agit pas d'un film, et c'est là qu'il y a une différence : le jeu de rôle est fait pour une certaine catégorie de la population, celle qui y joue, et le support est bien différent par rapport au film.

    En ce qui me concerne j'ai beaucoup apprécié l'action, d'une part, qui nous tient en haleine du début à la fin. Cette tension "va-t-il lui arriver quelque chose ?", c'est assez jouissif. Je vois bien que ton regard se tourne davantage sur la réflexion que peut proposer un film. Inception propose justement celui de l'inception : jusqu'à quel point une idée peut-elle définir notre identité ? Cette question commence dès le début, c'est l'une des premières choses qui est dite dans le film. Sommes-nous maître des idées qui surgissent en nous ? Sommes-nous ceux qui acceptons l'idée se modéliser en nous, ou est-ce l'idée qui se taille un chemin seul dans notre esprit à nos dépents ?

    Je suis d'accord, je pousse un peu mais pour moi cette réflexion existe.

    Je suis d'accord avec toi que le rêve préféré à la réalité est survolé, tant pis, ce n'est pas le plus important.

  • Même en réduisant l'originalité à l'utilisation des rêves à des fins matérielles, l'idée a déjà été utilisée dans la bande dessinée de Picsou dans laquelle les Rapetou veulent extorquer la combinaison du coffre-fort en intervenant dans ses rêves. Alors je suis d'accord, la bande dessinée ce n'est pas du cinéma, pas plus que le jeu de rôle. Mais pour moi ce n'est pas le média qui fait l'originalité de l'idée. Ce qui est sûr c'est que ce film a diffusé cette idée bien plus largement que ne l'avaient fait ces deux oeuvres précédentes, et c'est ce que je lui reconnaissais comme qualité quand je parlais d'accessibilité.

    Je voudrais aussi te détromper, je ne suis pas vraiment un cinéphile snob qui n'apprécie un film que lorsqu'il pousse à la réflexion. Dois-je rappeler que mon film préféré n'est autre que Le Cinquième Elément, film qui est totalement dépourvu de réflexion post-tombée de rideau ? Non, je sais apprécier des films de divertissement, par exemple "Wild Target" (Petits meurtres à l'anglaise en VO, beurk), dont je pourrais chanter les louanges sans dénigrer le fait qu'il n'ait pas vraiment de profondeur.

    Non, ce que je voulais souligner, c'est qu'Inception peut donner une fausse impression de profondeur. C'est l'hypocrisie que je voulais conspuer dans ma critique. A côté, le Cinquième Elément est très honnête comme film, il ne promet pas plus que ce qu'il ne donne. Il ne donne peu voire pas de réflexion, mais il n'en promet aucune non plus.

    Tu vois, je n'avais même pas remarqué cette question effectivement bien réelle de la propriété de nos idées tellement l'action étouffe toute réflexion, mais comme les autres questions, pour moi elle tourne un peu court, à moins de "pousser" comme tu le fais. Et pour moi, si tu es obligé de triturer le concept pour en extraire peu de matière exploitable pour la réflexion, alors c'est qu'il y a un hic.

  • Je me suis mal exprimé, je ne voulais pas dire que tu regardes systématiquement ce que propose comme réflexion un film, mais plutôt ce genre de films.

    Tu attendais peut-être quelque chose de ce film et qui ne s'est pas réalisé. Dans la bande annonce, il y a très peu de dialogues, le film montre qu'il est plutôt tourné vers le visuel spectaculaire, pas vers la réflexion importante.

  • Dans mon rêve à moi il y avait Michael Caine wink

  • Je suis allé voir ce film sans même savoir de quoi il parlait. Le titre ne se comprend que pendant le film, les affiches sont pour le moins mystérieuses, et je n'avais pas vu de bande-annonces. J'ai eu donc très peu d'à priori en allant voir ce film. Cette attente de réflexion m'a été suggérée pendant le film lui-même, à mesure que l'intrigue prenait forme, justement avec cette première scène à laquelle on ne peut rien comprendre.

    Suis-je trop exigeant ? En ayant vu la bande-annonce, peut-être aurais-je moins attendu de ce film et l'aurait donc apprécié à sa juste valeur. Mais est-ce que le film n'en fait pas un peu trop non plus, et tu l'as noté toi-même, dans le survol de problématiques jamais développées ?

  • Salut,

    Je viens de voir le film et je dois dire que je l'ai trouvé plutôt excellent dans son ensemble.
    Je crois qu'une des idées qui m'a le plus plu est l'embriquement des rêves, qui crée une situation potentiellement très bordélique et pas évidente du tout à rendre à l'écran, mais le réalisateur s'en sort plutôt bien. Ca en fait un exellent film d'action.

    Lorsque j'y repense avec un peu de recul, il y a toutefois pas mal de points que je ne m'explique pas et qui m'empêche de vraiment l'apprécier pleinement. Je trouve dommage également que les "spécialités" des différents membres du commando ne soient pas plus exploitées. Le gars de la sédation par exemple, l'architecte, ou l'escroc : leur spécialité est rapidement mise en avant mais finalement, ils ne sont qu'utilisés pour des combats ou autre acrobatie. Ça donne l'impression que l'aspect "action" est vraiment prépondérant et que le rôle que chacun tient est interchangeable.

    C'était quoi l'explication par rapport au train ?

  • A propos du train :

    Spoiler (Sélectionnez le texte dans le cadre pointillé pour le faire apparaître)

    Le train apparaît depuis le subconscient de Cobb, il s'agit en fait du train qui l'a tué, lui et sa femme, afin qu'ils sortent du rêve dans lequel ils étaient lorsqu'ils ont fait l'expérience tous les deux.

    Tu as raison, c'est dommage que le groupe d'experts ne voient pas leurs qualités mises en avant davantage, ça aurait pu être vraiment très marquant si ça avait été le cas.

  • La fin du premier paragraphe de "Un scénario original" n'est pas finie, hein?

    En ce qui me concerne, j'aurais du aller voir ce film. Tout mes amis qui savent mieux que moi ce qui est bon pour moi me disent que j'aurais du aller le voir. Bon, c'est pas le Batman 3 que j'attends avec tant d'impatience, mais c'est du même réalisateur, donc ça se réfléchit.

  • Ah oui, je pense que ça te plaira TSG. Par parce qu'il y a moins de réflexion qu'on pourrait en attendre, mais plutôt parce que graphiquement c'est très inspiré, et les situations sont réellement impressionnantes. smile

  • Et puis après tout, on peut être déçu mais je pense que tout le monde le considère comme un bon film et comme étant un bon investissement de le voir au cinéma, ce n'est pas un énième film hollywoodien nul dont on connaît déjà toutes les ficelles wink

    Pour la fin de ce paragraphe, Ertaï m'avait envoyé un message, j'étais persuadé de l'avoir enlevé mais je viens de me rendre compte qu'en fait je l'avais pas fait, parce qu'il l'était impossible d'éditer (problème de Genre encore un fois), et ce alors que je sauvegarde juste avant.

  • Je vous recopie ici des extraits de la critique d'inception par TSG, avec son aimable autorisation.

    TSG a écrit :

    Visuellement, je m’attendais à une débauche d’effets visuels, de paradoxes (on parle du rêve, bordel!), et là-dessus, j’avouerais avoir été très légèrement déçu. Moi mes rêves n’ont aucun sens, il y a des paradoxes partout quand j’y repense, des trucs qu’on imaginerait pas.
    Là, on a des environnements tout à fait normaux. Des rues de Paris, un hôtel, la montagne... Le seul lieu vraiment "onirique" que j’ai vu est apparu vers la fin du film. J’admets avoir été assez impressionné par la scène où un quartier entier de Paris se replie sur un autre, de manière à faire comme si le ciel était un miroir, où la scène à peine plus tôt, lorsque ces mêmes rues de Paris se disloquaient avec une bonne dose de réalisme et de violence.
    Au final, d’un film traitant du rêve, je m’attendais à plus de choses folles, mais ce n’était tout simplement pas le propos, il faut croire.

    Musicalement parlant, on retrouve Hans Zimmer, le pépère qui a géré les musiques de Batman Begins et Dark knight.
    Si ses musiques de Batman étaient belles et efficaces (mais pas dans la lignée des musiques des films de Tim Burton, ni même des musiques de Shirley Walker qui faisait les musiques des dessins animés de Batou des années 90) ici, on ne parle pas de belles musiques qui reste dans la tête, uniquement de musiques efficaces. Je me souviens vaguement de sons de corne aux bons moments, mais c’est tout.
    À mes yeux, c’est à la fois une réussite et un échec, car au final, même si la musique m’a aidé à bien apprécier le film, je ne me souviens pas de ces dernières...
    Au final, même si je ne m’attendais pas à ça, même si la musique ne m’a pas marqué (mais alors pas du tout), même si j’aurais aimé plus de paradoxes visuels dans les rêves, je dois avouer que le film m’a tenu en haleine du début à la fin, et que, même si je m’attendais carrément à la chute du film, je ne m’attendais pas trop à la voir tomber comme ça.
    Au final, je garde un bon souvenir de ce film (à l’inverse du film Prince of Persia que j’ai vu il y a 2 mois).

  • *à la fois ravi qu'Ertaï ait voulu quoté son avis, et déçu que rien ne se fasse sur son site*

  • Ha ha, bien trouvé, c'est de toi ? lol

  • Salut à tous.

    Après lecture des divers commentaires, j'apporte moi aussi ma pierre à l'édifice.
    Tout d'abord, d'un pure point de vue scénario et réalisation, ce film est superbe. Du début à la fin, on suit une histoire intéressante, rythmée et surtout qui tiens la route (sauf un petit point que je n'ai pas compris).

    Ensuite, certains critiquent le manque d'originalité de l'idée ou des effets visuels. Pour avoir des idées entièrement neuves, il faut se lever de bonne heure; surtout en ce qui concerne les thèmes de "science fiction", où la littérature a déjà exploré un grand nombre de domaine. Et ensuite, il faut exploiter ces idées et les rendre compréhensibles par le commun des mortels. Innover tout en restant proche de la réalité, c'est un peu contradictoire...

    Et c'est justement ce que ce film arrive à faire à mon avis.

    Pour le coté réaliste, on a:

    - Un fil conducteur qui a un sens. L'inception est utilisée pour atteindre un objectif réel et je trouve tout à fait original. Il ne s'agit pas de raconter les divagations oniriques d'un peintre cubiste ou d'un junkie.

    - Des explications cohérentes sur les rêves et leurs règles.

    - Une limitation des "effets visuels" et autres "paradoxes" que l'on pourrait s'attendre à voir. Le subconscient de la cible du "vol de rêve" réagit quand trop de bizarreries se produisent. Le seul moyen de "vraiment rêver" est de créer le "monde du rêve" dans son propre subconscient en ayant conscience de rêver comme le font Cobb et sa femme ou alors en étant plongé dans les limbes (dans le deux cas, le subconscient est "neutralisé"wink.

    Pour le coté fantaisiste, on a des super idées:

    - Les changements des lois de la physique du aux rêves imbriqués. (déjà vu dans Matrix mais à un niveau raz des pâquerettes).

    - Les illusions du faussaire.

    - Les intrusions du subconscient d'un des réveurs.

    - Les "invocations" d'arme DoubleAccentCirconflexe Faut rever plus gros !!

    - L'entrainement mental des hommes d'affaire pour résister aux extractions. (pour moi une des meilleurs idées)

    - Les notions de labyrinthe, raccourcis de l'architecte, paradoxe, coffre fort et leurs implications.

    Ertai, tu dis que le film manque de profondeur par rapport à Matrix (la je comprend pas où Matrix avait de la profondeur, ce film est un gâchis abominable d'une super idée), que les sujets de préférence du rêve/réalité ou du "lâcher prise" est survolé. Je trouve justement que c'est le sujet même du film.

    Toute l'histoire tourne autour de la notion de savoir si nous même (j'entends par "nous", les protagonistes de l'histoire et surtout Cobb), a force de tricher avec la réalité & les rêves, ne finissons pas par nous y perdre. S'il ne vaut pas mieux au final, se choisir une réalité et y s'en contenter plutot que de se tordre l'esprit et se morfondre au point de se suicider. La fin est complètement ouverte à mon sens. Même la théorie de la bague-totem de Cobb ne tient pas la route. Si le spectateur a pu "trouver" son vrai totem, n'importe qui le connaissant réellement et ayant rêver avec lui (ses associés, sa femme, son beau-père, une victime d'un vol de rêve) a pu aussi le remarquer (la règle d'or est de ne jamais montrer son totem et le sien est un peu voyant d'ailleurs). D'ailleurs, rien n'empêche que cette règle ait été "implanter" dans son esprit par quelqu'un d'autre ou ne soit une création de son esprit pour y voir un peu plus claire dans la "navigation" entre les différents niveaux de subconscient.

    Ma vision du film est que Cobb, après avoir essayer depuis pas mal de temps de retrouver ses enfants ou de conserver le souvenir "heureux" de sa femme, finit par choisir une des deux voies. Il s'en fout même de savoir s'il est dans la réalité ou pas. Il abandonne et préfère vivre ignorant mais heureux plutôt que conscient mais malheureux comme il le fait depuis longtemps.

    PS: un point que je n'ai pas pigé. Si le deuxième niveau de rêve est plongé en apesanteur, c'est bien parce que le rêveur principal est dans la voiture en chute libre. Ça c'est bon. Mais dans le troisième niveau, tout va bien alors que le rêveur principal de ce niveau est aussi en apesanteur, que ce soit dans le rêve niveau 2 ou dans la voiture. Y a t'il un explication ?

  • La toupie n'est pas son totem, elle ne permet pas de définir sa réalité. (c'est le totem de sa femme)

    Son totem, c'est son alliance, qu'il porte dans tous ses rêves et ne l'a pas dans sa vie réelle.

    Et à la fin, il n'a pas son alliance. (Le geste de jeter la toupie est une façon de montrer son poing fermé, sans alliance)

    *ting*

    razz

  • Golgoth a écrit :

    Pour avoir des idées entièrement neuves, il faut se lever de bonne heure; surtout en ce qui concerne les thèmes de "science fiction", où la littérature a déjà exploré un grand nombre de domaine. Et ensuite, il faut exploiter ces idées et les rendre compréhensibles par le commun des mortels. Innover tout en restant proche de la réalité, c'est un peu contradictoire...

    Justement, je crois que je n'aime pas être pris pour "le commun des mortels". Quelque part, j'ai envie qu'on me défie, qu'on exige de moi un peu plus que d'habitude, pour ne pas avoir l'impression que tout a été prémâché pour moi, comme c'est clairement le cas dans Inception. Rester proche de la réalité, c'est un parti pris du réalisateur, ce n'est pas une fatalité.

    Golgoth a écrit :

    Ertai, tu dis que le film manque de profondeur par rapport à Matrix (la je comprend pas où Matrix avait de la profondeur, ce film est un gâchis abominable d'une super idée), que les sujets de préférence du rêve/réalité ou du "lâcher prise" est survolé. Je trouve justement que c'est le sujet même du film.

    La trilogie Matrix est effectivement un gâchis d'une super idée, mais on ne peut pas reprocher aux soeurs Wachowski de ne pas avoir au moins essayé. Avec Inception, Christopher Nolan ne s'est pour moi pas mouillé. Il a mis en scène un scénario trop bien ficelé à propos d'un sujet qui a été peu exploité pour le grand public en livrant presque toutes les clés de l'intrigue sur un plateau d'argent, pour ne surtout pas que les spectateurs quittent la salle en n'ayant rien pigé. Il faut qu'ils puissent recommander le film à leurs amis, il a coûté assez cher pour ça.

    Tu dis que la fin est ouverte, mais à aucun moment je n'ai ressenti l'envie de prolonger cette histoire. Parce que j'ai vraiment eu l'impression qu'on me donnait un minuscule os à ronger, alors que le sujet du film pouvait laisser croire à une montagne d'os.

    Golgoth a écrit :

    PS: un point que je n'ai pas pigé. Si le deuxième niveau de rêve est plongé en apesanteur, c'est bien parce que le rêveur principal est dans la voiture en chute libre. Ça c'est bon. Mais dans le troisième niveau, tout va bien alors que le rêveur principal de ce niveau est aussi en apesanteur, que ce soit dans le rêve niveau 2 ou dans la voiture. Y a t'il un explication ?

    Non smile

    Tu as touché là les limites du film. On arrive justement à ce que tu disais plus tôt : "il faut exploiter ces idées et les rendre compréhensibles par le commun des mortels". Si chacun des états se répercutait dans chaque rêve imbriqué, outre un cauchemar d'effets spéciaux, je pense que ça perdrait le "commun des mortels" comme tu dis.

  • Ertaï a écrit :

    Ha ha, bien trouvé, c'est de toi ?

    Nan, j'ai trouvé ça !

    Sbirematqui a écrit :

    La toupie n'est pas son totem, elle ne permet pas de définir sa réalité. (c'est le totem de sa femme)

    Son totem, c'est son alliance, qu'il porte dans tous ses rêves et ne l'a pas dans sa vie réelle.

    Et à la fin, il n'a pas son alliance. (Le geste de jeter la toupie est une façon de montrer son poing fermé, sans alliance)

    *ting*

    C'est bien vu (moi-même ce détail m'a complètement échappé), mais j'ai du mal à croire que la toupie ne lui serve pas du totem. Je pense qu'il l'a prit à sa femme pour en faire le sien.

    J'ai même pas compris la fin, s'il n'était jamais sortit du 5ème niveau de profondeur du rêve dans lequel il vivait l'illusion de retrouver ses enfants et finir sa mission avec succès, ou si en fait on avait la preuve que sa femme avait raison et qu'elle était bien sortit du rêve en se suicidant, et que l'intégralité du film, de sa mission et de ses alliés n'était un rêve.

  • Bon, 

    C'est moi que vlà.

    J'ai vraiment adoré inception ... la première moitié.

    Et puis on tombe dans le piege ricain de base, le film fait pour des gens trop cons pour reflechier ne serait-ce que quelques secondes pour comprendre un film de 1h30.
    Alors ya rien à comprendre, on nous explique l'ultra obvious, on nous montre des incoherences immondes, et à coté de ca on ose ne pas nous donner assez d'info pour que la fin ait un reel sens.
    Pour ceux qui ont vu shutter island, c'est pour moi ce qu'aurait du etre inception au niveau de la realisation.

    A la fin on ne sait plus trop quoi penser, à la fin d'inception j'etais juste déçus de cet infame gachis de scenario et je ne voulais plus y penser.
    Bon a coté de ca la musique est géniale, les acteurs sont cools, ca reste un bon film, mais probablement une de mes plus grance déceptions cinématographiques. 

    Et en ce qui concerne les totems, ca me fait encore mal que les gens n'aient pas compris pourquoi Cobb peut utiliser le totem de sa femme, c'est une des rares choses qui n'est pas expliquée en mode captain obvious.

    Le totem n'est pas un objet magique qui perd tous ses pouvoirs si un etranger le touche.

    Le totem est un objet avec une particularité, un objet dont on connais le poids parfaitement, les moindres defauts.

    Si je suis dans le reve de quelqu'un et qu'il veux me faire voir un faux totem, il n'aura forcement pas la meme couleur rouillée, ou le meme poids, le meme désequilibre, le dé pipé ne tombera pas sur la meme face, et la toupie s'arretera de tourner.

    Pour pouvoir falsifier un totem, il faudrait etre capable de retenir toutes ces caracteristiques, et notemment le poids, et c'est pour cela qu'en empechant quiconque de le toucher on est "à l'abris".

    Donc à la fin , si reelement il est dans un reve, il est forcement dans le sien, parce qu'il est le seul à avoir touché sa toupie. (Sa femme est morte donc personne de vivant ne connait cette toupie.)

    Bon apres on pourrait continuer des heures et on tournerait en rond, forcement, le scenario ne tiens pas la route si on va regarder en profondeur, c'est tout.
    Par contre vous pouvez toujours vous attarder sur l'idée que ce film est une metaphore geante sur le cinema, avec tous les personnages qui seraient l'equivalent d'un poste dans la creation d'un film, et le film serait les reves.
    Cobb est le real, le mec des drogues le specialiste des FX, le reveur est le spectateur, l'architecte le scenariste, ect ...
    J'ai trouvé cette idée beaucoup plus interessante que de se palucher sur le scenar. 

  • Seul sa femme connaissait l'équilibre exact de la toupie, Cobb ne peux pas le savoir. C'est expliqué durant l'instruction de la nouvelle équipière. razz

    P.S. : Ce n'est pas Cobb qui a fabriqué le Totem, il lui est difficile de savoir l'équilibre précis.

    De plus, les enfants de la fin sont 4 ans plus vieux que ces souvenirs (âge précisés dans le générique de fin)

    Dans le rêve...

    On voit bien l'alliance sur cette image, de rêve, à la fin...

    Une image moins claire car floue, mais cela illustre bien l'idée.

    Pour information, le premier est au début au resto japonais, avéré dans le rêve, et le second à la fin du film, avec la toupie.

    razz

  • C'est vrai que d'un point de vue "philosophique" on a vite fait le tour du film. Mais sur l'histoire racontée par le film elle même, plusieurs interprétation sont possibles et moi j'apprécie beaucoup. Pour vraiment laisser libre cours à son imagination, rien ne vaut un bon livre.

    Pour l'histoire du totem de Cobb, ca tient pas debout. A moins d'avoir une balance de précision intégrée dans la main, je vois pas comment il peut savoir si sa bague pèse exactement le poids qu'il connait. La seul vrai force de sa bague: c'est un secret caché à la vue de tout le monde. C'est peut être même un leurre (Cobb est quand même un expert, il connait les ficelles du métier) ou même une manifestation de son inconscient et donc des ses remords envers sa femme.

    D'ailleurs, la toupie reste quand même le totem ultime. Il suffit de rêver que la toupie ne s'arrête pas: si elle tombe quand même, on est dans la réalité; si elle ne tombe effectivement pas, on est dans un rêve. Tiens, ca me fait penser qu'à la fin, la toupille vacille beaucoup mais repart quand même: on peut voir ca comme un nouveau départ, un nouveau plongeon dans le rêve.

  • Aiua a écrit :

    Par contre vous pouvez toujours vous attarder sur l'idée que ce film est une metaphore geante sur le cinema, avec tous les personnages qui seraient l'equivalent d'un poste dans la creation d'un film, et le film serait les reves.

    Cobb est le real, le mec des drogues le specialiste des FX, le reveur est le spectateur, l'architecte le scenariste, ect ...

    Pour être tout à fait juste dans cette métaphore intéressante, je dirais plutôt :

    • Cobb (L'Extracteur) : Réalisateur
    • Ariadne (L'Architecte) : Décoratrice
    • Arthur ("The Point Man"wink : Régisseur
    • Eames (Le Forgeur) : Scénariste
    • Robert (La Marque) : Spectateur
    • Saito (Le Touriste) : Producteur
    • Yusuf (Le Chimiste) : Effets spéciaux
    • Mallorie (L'Ombre) : Peut-être la conscience artistique qui torture le réalisateur ?

    Mais alors, pourquoi un film dans un film dans un film ? Pour toujours plus tromper le spectateur (ici la cible de l'inception) ?

  • Quand je lis tout ce que vous avez vu dans le film, je me sens vraiment con et simple d'esprit de pas avoir vu tout ça moi-même.DoubleAccentCirconflexe

    Voilà ce que je voulais dire dans ma critique sur mon blog par "j’ai eus l’occasion de voir ce qu’était une bonne critique, et je me doute bien que ma critique ne vaut pas des masses à coté des leurs."

    Après, je pense que quand je vais voir un film, c'est pas forcément pour avoir une histoire compliquée où il faut réfléchir et comprendre plein de trucs. Je viens pour voir un truc qui me vrille la rétine. Peut-être que c'est pour ça que le com d'Aiua me semble un poil blessant quand ça commence à dire "c'est un film pour gens cons".

    Golgoth a écrit :

    Il suffit de rêver que la toupie ne s'arrête pas: si elle tombe quand même, on est dans la réalité; si elle ne tombe effectivement pas, on est dans un rêve.

    Rêve que la toupie continue de tourner sur elle-même en espérant plus que tout au monde, intérieurement, qu'elle s'arrête... T'as de grandes chances de rêver sans vraiment t'en rendre compte qu'elle s'arrête.

  • Tu remarqueras que j'ai gentiment zappé cette partie de ta critique dans l'extrait que j'ai copié ici, parce que tout le monde ne voit pas les films de la même manière, et personne n'avait parlé de la musique avant que tu ne le fasses.

    Et oui, le commentaire d'Aiua est assez blessant, il n'y a pas besoin d'un jugement de valeur ici, chacun espère trouver quelque chose de différent dans les films qu'il regarde, il n'y a pas de honte à aller voir un film qui ne serait pas étiqueté comme "intellectuel".

  • Un très bon film, pour moi une de mes séances cinéma préférées de 2010. Le film nous embarque dans un suspens terrible qui nous tient en haleine pendant 2h30, avec des scènes à couper le souffle et une représentation des rêves (différents étages, etc) très bien pensée. Le réalisateur a quand même réussi a créer un univers cohérent sur des choses inaccessibles dans la réalité. Il y a bien sûr quelques points obscurs, même après avoir lu des dizaines de théories plus ou moins fumeuses sur les forums lol. Le film a quand même l'audace de laisser planer des gros doutes sur le scénario (pour rendre le film plus profond ou bien par manque d'idées, c'est un autre débat). En résumé, grosse claque cinématographique que j'ai adorée; cela change des blockbusters sans scénario dont on nous abreuve. Et bien sûr mention spéciale au superbe thème principal de Hans Zimmer smile.

  • Outre le reproche que je partage avec Ertaï (Inception tue l'imaginaire onirique en l'asservissant à une physique de la réalité rêvée) il y a un deuxième couac que je n'arrivais pas à exprimer jusqu'à aujourd'hui.

    L'idée de départ : j'ai eu envie de faire un sticker-mod (modifier les autocollants) sur un Rubik's Cube. Mon idée c'était de faire un jeu de l'oie sur un Rubik's Cube. Les autocollants seraient magnétiques. Le pion magnétique avance d'une case dans le sens de la flèche. Puis le joueur doit faire une rotation sur l'une des 6 faces. Jusqu'à atteindre la case sortie.

    Le matériel de base ressemblerait à ça :

    Compliquons un peu les choses : pourquoi se contenter de cases monochromes alors qu'avec des cases de couleur on peut faire le cube dans le cube

    Le cube dans le cube :

    Du côté opposé on voit un autre cube dans le cube de couleurs rouge-jaune-vert.

    Si on veut encore plus de cubes dans le cube, aucun problème : il suffit d'avoir un plus gros cube.

    Ajoutons un peu de Monopoly : et si les cases portaient un nom, Boulevard Haussmann, Gare Montparnasse... ça pourrait faire une ébauche de jeu de rôle.

    La révélation : le film dans le film, le Boulevard Haussmann qui pivote à 90°, le scénario qui part dans tous les sens, mais bon sang tout ça je l'ai déjà vu quelque part !

    Conclusion

    Inception n'est pas un film, c'est une méthode pour générer des films à l'aide d'un Rubik's Cube.

  • Ton idée est géniale et mérite franchement d'être travaillé plus avant !!

    Ca me fait penser au jeu labyrinthe mais en 3D... il pourrait s'agir de chercher des objets avant la sortie... et la rotation ne pourrait aussi se faire qu'à condition de marcher sur la bonne case... certaines cases pourraient permettre de se téléporter sur une autre case de la même couleur ou il faudrait juste arriver à se retrouver un carré comme tu le proposais...

    1001 règles supplémentaire possible mais l'idée de base est top !

  • Mon moi du passé a écrit :

    Je parlais de Mr Nobody plus haut parce que je l'ai vu le lendemain après avoir vu Inception. Avec un budget 3 fois moindre, ce film m'a fait beaucoup plus réfléchir après coup, et non pas sur le film en lui-même, mais sur les véritables questions soulevées pendant son déroulement. Je garderai un souvenir beaucoup plus vibrant de Mr Nobody que d'Inception, parce qu'il est plus "vrai", plus consistant, plus honnête que le blockbuster d'action au mieux divertissant qui est l'objet de cet article.

    Je viens de relire ma réponse initiale à cette critique, et je me suis rendu compte que j'ai menti, j'ai dû aller consulter la page Wikipédia pour me rappeler du synopsis de Mr Nobody et du fait que j'avais bien aimé, alors que je me rappellais encore très bien avoir été déçu par Inception ouf

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