John Doe sait tout sur tout. Mais il ne sait rien de lui ni de son passé, et la quête pour retrouver son identité sera parsemée d'embûches.
L'histoire
Aux États-Unis, John Doe est le nom que l’on donne aux personnes dont on ne connaît pas le nom.
John Doe, ici, est un homme qui se réveille sur une île, non loin des États-Unis. Il est amnésique et ne parvient pas à se souvenir de son passé, ni comment il est arrivé là. Et étrangement, il ne peut voir qu’en noir et blanc et surtout, il possède en lui toutes les connaissances qu’il est humainement possible d’avoir. Sans savoir pourquoi, il saura vous répondre si vous lui demandez la hauteur exacte, au millimètre près, de la statue de la liberté, ou quel est l’acteur secondaire qui a joué dans ce film trop peu connu des années 50. Il peut vous parler en anglais, coréen, chinois, araméen... Tout sur tout.
Peu après, il s’aperçoit qu’il voit en couleur, à la télévision, le visage d’une petite fille, et afin de savoir pourquoi il décide d’aider la police grâce à ses énormes connaissances. Cette affaire, qu’il résoudra plutôt facilement, sera le point de départ d’une relation entre la police et lui, dans plusieurs affaires.
Dans le même temps, une mystérieuse organisation, appelée Phoenix, qui semble en savoir long sur ses facultés et ses origines, tente de le manipuler à des fins dont on ne sait rien.
Qu'en penser ?
Cette série, que j'ai découvert au cours de mon adolescence, est la première à m'avoir montré autre chose que du scénario déjà vu et revu. Et bien avant Lost. Ici, le mystère qui entoure la personne du héros, ses facultés mentales, et cette mystérieuse organisation Phoenix qui semble connaître John Doe mais recherche quelque chose, tout ici nous happe vers la série, on veut en savoir plus, en regarder plus.
Seul bémol, les enquêtes policières ne sont pas inintéressantes mais l'on tellement a hâte d'en savoir davantage sur John Doe que l'on préférerait des épisodes axés entièrement dessus.
La fin de la saison nous apprend certaines choses sur l'organisation, et surtout l'une des révélations reste stupéfiante. On en reste bouche-bée (enfin, à l'époque).
Malheureusement, cette série restera inachevée et gardera tous ses mystères, les scores de la première (et unique) saison n'étant pas assez bons.
Mais, je le connais Dominic Purcell, il a joué après dans Prison Break !
Le principe de cette série (un "surhomme"
poursuivi par une organisation secrète me rappelle celui de la série "Le Caméléon" qui est un peu plus ancienne. La différence se situe au niveau du remplissage, ce ne sont pas des enquêtes policières.
Hé oui, je connaissais déjà Dominic Purcell bien avant Prison Break, et j'adorais cet acteur (d'autant que John Doe met en valeur son talent, ce qui n'est pas le cas des autres films dans lesquels il a tourné).
Ceci dit pour moi il y a beaucoup de différence entre Le Caméléon et John Doe. Dans le premier, Le Centre est une organisation qui le poursuit, mais on comprend bien les motivations, plutôt primaires : le pouvoir absolu, par les expériences et surtout par la capture de Jarod. Dans le deuxième en revanche, on ne comprend rien à l’organisation Phoenix. Ils ne cherchent pas à capturer John Doe, ce serait très facile pour eux, ils préfèrent largement le manipuler d’une façon ou d’une autre pour récupérer… quelque chose. En outre, ils mettent des bâtons dans les roues de John Doe chaque fois que celui-ci est sur le point de découvrir son origine.
Ce principe d'accrocher le spectateur avec une trame complotiste alors qu'en fait on le fait patienter avec des enquêtes policières routinières, parce qu'au fond on ne sait même pas où l'on va, m'indispose au plus haut point. Ça m'agaçait déjà dans X-Files (6 saison conclues par un épisode final totalement décevant), puis Dead Zone, les 4400 (dont on ne saura jamais pourquoi ils sont 4400)... personnellement je décroche assez vite.
Complètement d'accord avec toi, sauf que j'essaie de passer outre pour me concentrer sur la trame principale.
X-Files est la plus grosse arnaque de l'histoire des séries, ça c'est sûr. Finalement on se retrouve une fin complètement moisie
Ça valait la peine d'avoir autant de saisons...
Haa enfin une série dont je peux me targuer de l'avoir vu
J'avais bien aimé cette série même si comme le mentionne Ertaï c'est qu'après des années de visionnage du Caméléon, la comparaison est inévitable. Pourtant à l'époque les similarité des deux séries ne m'avaient pas frappés pour autant, preuve qui si on peut dessiner une trame similaire aux deux séries, elles ne se ressemblent pas tant que ça quand on regardes le produit finit.