Venez découvrir un des pionniers du Rock'n'roll, Richard Wayne Penniman alias Little Richard, à travers son Tutti Fruitti et son célèbre Awopbopaloobopawopbamboom ! Article écrit par BateauBleu, vainqueur de notre concours de jeunes rédacteurs (avec un lot d'une valeur de 20€ !)
Même Fats Domino, génial pianiste de la Nouvelle-Orléans, a dû se demander ce qu’il se passait lorsque Little Richard a déboulé dans les charts avec Tutti Frutti, accompagné par ses musiciens habituels. Personne ne s’attendait à une telle fusion de gospel, de rhythm’n’blues et de chant aussi électrique.
Le Tutti Fruitti de Little Richard :
L’année précédente, Little Richard, alors qu’il occupe le poste de plongeur dans un restaurant, a envoyé une démo à Art Rupee, le patron de Speciality. En septembre 1955, celui-ci le fait enregistrer à la Nouvelle-Orléans. Servi par des musiciens hors pair (l’immense batteur Earl Palmer, les saxophonistes Lee Allen et Alvin Tayler, ainsi que Huey Piano smith dont il s’inspire pour le démentiel Tutti Frutti), Richard accède instantanément à l’éternité du rock’n’roll. La légendaire interjection d’ouverture, "Awopbopaloobopawopbamboom !", est à elle seule une des pierres de rosette de la culture rock.
Même si le crooner populaire Pat Boone a repris Tutti Frutti et Long Tall Sally dans des versions plus mesurées (donc vidées de leur substance), ce sont celles de Richard qui se sont imposées, telle une tranche fulgurante du rock’n’roll, aux yeux de l’amérique noire et blanche. Son succès, comme Chuck Berry ou Bo Diddley, coïncide avec la fin des barrières raciales musicales. Avec Long Tall Sally, sorti en avril 1956, Richard saute, crie et exulte dès la première note à un rythme que seul Jerry Lee Lewis atteindra, l’année suivante dans Whole Lotta Shakin’ Going On.
Little Richard, et après ?
Little Richard rejoint une organisation religieuse à la fin de l’année 1957. (L'Eglise adventiste du Septième Jour)
Speciality continue de publier ses singles, comme le merveilleux Good Golly Miss Molly, ainsi que deux albums en 1958, sans jamais retrouver la grâce des enregistrements du début.
Dès 1960 il recommence à donner des concerts pour tenter de remonter en tête du hit parade sans jamais y parvenir. Il enregistre pour Atlantic ou Modern notament avec un guitariste qui plus tard sera en tête du classement des meilleurs guitaristes, le célèbre Jimi Hendrix.
Spoiler (Sélectionnez le texte dans le cadre pointillé pour le faire apparaître)
Note à BateauBleu, gagnant du concours de Juin 2012 :
Tu as très exactement 3 semaines pour réclamer ton lot, au choix :
- Un compte premium Minecraft d'une valeur de 20€
- Un versement sur compte Paypal d'une valeur de 20€
- Tu offres ton lot au deuxième du concours de Juillet prochain
Sache que passé le 25 Juillet, tu ne pourras plus réclamer ton lot et il sera remis en jeu. 
Merci de m'envoyer un MP dans les plus brefs délais !
Merci pour cette petite tranche de l'histoire du rock, cependant l'article n'explique pas pourquoi Little Richard est appelé "roi du Pompadour" dans le titre, ça m'intrigue
La coiffure.
J'adore ce mec, merci de l'avoir fait revivre avec cet article, saisissant l'ensemble de Lil' Richie.
AstroMonkey a écrit :
Je ne veux pas avoir l'air condescendant ou minimiser l'impact qu'à eu Little Richard sur le monde de la musique mais je ne peux m'empêcher de tiquer sur cette phrase d'AstroMonkey.
En effet si l'ensemble de Lil' Richie tient sur ce petit, mais bien écrit, article du coup je ne peux m'empêcher de penser qu'il y n'a pas eu une carrière si florissante que ça au travers des années. Une note un peu triste pour quelqu'un de si impactant et novateur dans le domaine musical.
Encore une raison pour laquelle j'adore Aerie's Guard : Tutti Frutti de Little Richard vient de passer sur Spotify dans une de leur playlist, et je me suis instantanément rappelé de cet article et du fameux "roi du pompadour".
Le pire c'est que l'on est obligé de connaitre https://www.youtube.com/watch?v=e9-GtzLljPU