Shovel Knight est un jeu 'de plateforme au style rétro qui tire son inspiration d'un tas de jeu NES comme Castlevania, Super Mario, Duck Tales, etc.

Vous y contrôlez un chevalier armé d'une pelle, dont le but est de sauver sa bien-aimée Shield Knight (La ... chevalière au bouclier) des mains de l'horrible Enchanteresse, leader de "L'Ordre de Pas de Quartier".

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L'appel du devoir

Le jeu vous donne le contrôle du "Shovel Knight", le chevalier à la pelle. L'histoire est simplissime :

Shovel Knight et Shield Knight, la chevalière au bouclier étaient des bienfaiteurs dans le monde du jeu, qui luttaient contre les gros méchant pa-bô. Jusqu'au jour où, s'attaquant à la "Tower of Fate", la tour du destin, où réside l'Enchanteresse, une amulette lança une terrible malédiction. Lorsque le Chevalier se réveilla, Shield Knight était partie, et la tour fermée. Le Chevalier commença alors son deuil dans une vie de solitude. Mais d'autres méchants arrivèrent, ,"The Order of No Quarter", l'Ordre de Pas de Quartier, commandé par l'horrible Enchanteresse, et maintenant la tour est ouverte. Une nouvelle aventure commence alors!

Vous l'aurez compris, ce n'est pas le scénario qui fait la force de ce jeu. On notera quelques référence à des jeux datant de la NES, mais c'était pas le point fort de l'époque non plus

Il a des pellicules

Niveau graphismes et musiques, vous l'aurez certainement remarqué depuis le début, Shovel Knight joue à fond la carte du rétro. Le jeu a un rendu NES que les amateurs de gros pixels apprécieront, et bénéficie également de musique chiptune qui vont bien avec l'ensemble, quoi qu'un peu agaçantes au bout d'un moment (mais c'est le propre de tous les jeux-vidéos ça ) C'est pas du Gospel.

Un long pélerinage

Passons maintenant au gameplay. Le petit Chevalier peut sauter, frapper, se déplacer et c'est tout. Ah non, il peut aussi utiliser un pogo stick attack, tout droit tiré de Duck Tales. Il faudra s'y habituer, car cette technique doit être utilisée presque tout le temps .

POGO POGO POGO POGO

A la fin de chaque stage, on doit affronter un boss dont les désignations sont, pêle-mêle (), le Propeller Knight, le Mole Knight, Le Frozen Knight, le Treasure Knight, le Dark Knight que l'on combattra plusieurs fois, le King Knight, le Specter Knight, le Plague Knight, le Tinker Knight et évidemment, l'Enchanteresse.

Entre chaque stage, on peut se balader sur une carte qui n'est pas sans rappeler celle de Mario.

Sur cette carte, on peut trouver 2 villages, qui sont une halte où le Chevalier achètera des améliorations de points de vie, de points de "mana", et plus tard des améliorations d'armure et de pelle. Il y trouvera également un troubadour à qui vendre les partitions trouvées sur son chemin, au nombre de 46.

On trouvera également Chester, qui nous vendra des reliques.

Les reliques sont des objets spéciaux qui utilisent du mana pour être utilisés. Elles ont beaucoup d'effet différents, comme lancer une boule verte, devenir invincible, pêcher, etc...

A part les stages et les villages, on trouve aussi des bonus stage qui nous entraînent parfois à utiliser nos reliques, avec de l'or à la clé.
Il y a également des mini-boss qui se déplacent aléatoirement sur la carte et peuvent vous bloquer le chemin.
A chaque mort, le chevalier perd un peu d'argent, qu'il peut récupérer mais disparaît lorsqu'il re-meurt après. Bien entendu, chaque stage a plusieurs checkpoints, que les plus casse-cou peuvent casser pour récuperer de l'or, au risque de devoir tout recommencer en mourant.
Et avec tout ça, je ne vous ai toujours pas parlé des ennemis de base, qui sont extrêmement variés, avec des types d'attaques et des patterns différents. Sans oublier les plateformes, qui ont toutes un comportement différent.
Bref, le contenu du jeu est vraiment très riche et varié.

Même pas besoin de l'épeller

Pour faire assimiler tout cela au joueur, les développeurs ont donc utilisés le meilleur moyen : le level-design. Il n'y a quasiment aucune explication écrite ni imagée, tout est savamment placé pour que l'on comprenne tout de suite le fonctionnement.
Exemple :
Lors d'un niveau sous terre, on peut affronter des slimes enflammés. On connaît déjà le slime de base, et on a déjà croisé des gouttes de lave qui tombent plus tôt dans le niveau. Dès qu'on entre dans ce tableau, le jeu, sans aucune explications nous montre directement ce que donne l'assemblage des deux : le slime normal est placé juste en dessous de la goutte de lave, et se transforme en slime enflammé. Ainsi, on comprend tout de suite ce qui s'est passé, car le jeu nous l'a montré directement, sans tutoriel hasardeux. Celui qui y a déjà joué peux comprendre ça facilement : mon exemple du dessus est au moins quinze fois plus compliqué que lorsque le jeu nous montre cela en action

Mes doigts ne pèlent pas

Cerise sur le gâteau, le jeu est entièrement jouable avec une manette de NES, pour un confort et un réalisme maximal . On peut même configurer son ordinateur pour jouer avec sa TV à écran cathodique si on veut

Un dernier rappel sur les défauts du jeu

Et voici la triste partie des défauts!
Car Shovel Knight n'en est pas exempt, même s'il frôle la perfection. Ainsi, les graphismes peuvent rebuter les éventuels joueurs de Call of Honnor 8, et les musiques peuvent vite être agaçantes. On notera aussi quelques soucis de maniabilité mineurs, et une difficulté parfois frustrante, mais c'est peu face aux heures de bonheur auquelles il faut s'attendre en lançant le jeu.

Liens

• Le jeu sur Steam
• Le site officiel