2047, Mikako et Noboru se retrouvent séparés par l'immensité de l'espace et la relativité du temps.
La (courte) histoire
Noboru et Mikako, alors collégien et collégienne en 2047, s'impatiente de commencer leur première année de lycée et se voient bien rester unis pour la vie. Seulement voila Mikako se voit choisie pour piloter un Tracer, une armure de combat et embarque avec la flotte spatiale de l'ONU pour combattre la race alien Tarsien apparemment hostiles sans raison.
Les deux amoureux gardent le contact à travers des mails qui mettent de plus en plus de temps à joindre la Terre, Mikako passant de Mars à Pluton puis la galaxie de Sirius. A cause de cela un écart d'âge se creuse entre les deux. 8 ans terrestres plus tard, la flotte de l'ONU est victorieuse, notamment grâce aux efforts de Mikako, toujours âgée de 15 ans. Le film se conclue sur Noboru, 24 ans, qui espère bien voir revenir son amour.
Difficile de développer beaucoup son histoire en seulement 25 minutes, la fin très ouverte aurait mérité un peu plus de travail. La narration oscille entre Gunbuster et Evangelion, pas vraiment de façon maladroite mais laissant certaines traces d'incompréhension sur certaines scènes. Heureusement Makoto Shinkai aura plus de temps pour exprimer ses idées sur l'amour au delà des distances dans son autre film 5 centimètres par seconde.
Mikako et Noboru regardant un vol de Tracer
L'aventure solitaire
Rendant tout d'abord hommage à Makoto Shinkai qui a tout réalisé lui-même (ou presque) sur son Mac, une marque de courage et d'abnégation qu'il a déjà récidivé plusieurs fois.
Néanmoins ce manque de staff se fait ressentir sur l'animation 2D qui n'a d'animation que le nom en vérité, les dessins étant plus des illustrations fixes que des frames d'animation. En revanche les scènes 3D déborde d'énergie et de vigueur donnant de belles scènes d'actions bien senties. Les modèles CGI sont de bonne facture et ne jurent pas avec la 2D, essentiellement grâce à l'immobilisme de cette dernière. Enfin les décors sont de toutes beautés et méritent le coup d'œil, améliorant grandement l'atmosphère du film.
On pourra regretter quelques incohérences comme le fait que Mikako porte toujours son uniforme scolaire au lieu d'une combinaison moulante spatiale ou encore qu'un simple téléphone cellulaire soit capable d'envoyer des messages à travers l'espace mais bon ne boudons pas cette œuvre pour ces petits détails.
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