Assassin's Creed

Assassin’s Creed est le premier jeu, édité en 2007, d’une longue série éponyme qui a connu un énorme succès dans le monde.


Assassin’s Creed est le premier jeu, édité en 2007, d’une longue série éponyme qui comprend aujourd'hui ces titres :

  • Assassin’s Creed
  • Assassin’s Creed II
  • Assassin’s Creed : Brotherhood
  • Assassin’s Creed : Revelation
  • Assassin’s Creed III (à paraître)

L’histoire

On incarne Desmond Miles, dans un futur proche, détenu contre son gré au sein de d’Abstergo, une puissante société multinationale spécialisée dans la technologie de pointe.

Les employés d’Abstergo ont développé l’Animus, une machine capable de lire dans le code génétique d’une personne afin d’y regarder la mémoire d’un ancêtre, et il se trouve que l’un des ancêtres de Desmond Miles détient une information capitale que cherche à obtenir Abstergo. Mais comme la machine nécessite une synchronisation entre le sujet et sa mémoire, l’accès directe à l’information est impossible, et il faut revivre les souvenirs précédents afin d’arriver à la plus cruciale.

L'Animus depuis les yeux de Desmond

C’est ainsi que l’on contrôle ensuite Altaïr Ibn La-Ahad, ancêtre de Desmond Miles, aux alentours de 1191. Altaïr fait partie des meilleurs éléments d’une confrérie nommée les Assassins, dont le siège est le château de Masyaf dans l’actuelle Syrie. Mais il est arrogant, sûr de lui, et commet plusieurs fautes qui vont l’amener à être rétrogradé dans la confrérie par son maître et père spirituel, Al Mualim. Celui-ci lui offre de se racheter en échange de missions qu’il devra correctement accomplir dans trois différentes villes : Acre, Damas et Jérusalem.

Les missions

C’est sans doute le principal défaut du jeu. Les missions sont souvent les mêmes, et l’on est obligé d’en faire minimum trois afin de débloquer l’autorisation d’assassinat d’une personne dangereuse pour la confrérie. Ces ennemis ne sont autres que les Templiers, dont les membres ne cessent de comploter et dont le but reste obscur.

Heureusement, il n’y a pas besoin de chercher bien loin pour commencer une mission dans une ville, puisque tout est indiqué sur la carte.

Ces missions sont les suivantes :

Les interrogatoires : une personne faisant de la propagande pour un membre des Templiers est repérée, il faut le suivre dans la rue jusqu’à ce qu’il atteigne un coin à l’abri des regards, le frapper jusqu’à ce qu’il consente (avec amitié…) à nous donner les informations dont nous avons besoin.

Capture de drapeaux : un membre de la confrérie souhaite partir au plus vite de la ville, mais il souhaiterait que nous prenions des drapeaux répartis autour dans un temps limité.

L’escorte : un membre de la confrérie a été démasqué, et il a besoin d’être escorté jusqu’à une porte de la ville pour s’enfuir. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’il vous donnera une information importante.

L’assassinat de gardes : parce qu’un Assassin a été repéré par des gardes, il aurait besoin que quelqu’un s’occupe de les éliminer afin que son visage reste inconnu. Le but étant d’accomplir sa mission sans être vu soi-même.

Le  vol : deux personnes discutant dans la rue s’échange une information sur un bout de papier, et le but est de récupérer ce papier en le volant.

L’espionnage : il faut s’asseoir sur un banc et espionner une conversation qui a lieue non loin.

En plus de ces missions, il vous est possible d’aider un ou une villageoise prise à partie pour on ne sait quelle raison par un groupe de gardes. Si vous parvenez à les tuer, la victime vous sera reconnaissante, et un petit groupe de sympathisants à votre égard se formera à cet endroit afin de vous aider à retenir des gardes si un jour vous êtes poursuivi.

Enfin, une fois accomplies trois missions minimum (il y en a environ six ou sept), on peut débloquer le contrat d’assassinat. Là, les choses se corsent et c’est chaque fois différent. Une fois, il faudra poursuivre sa cible qui tente de s’enfuir, une autre fois il faudra parvenir à l’atteindre sans trop vous faire repérer, bref c’est un challenge à chaque fois.

Une fois la cible assassinée, vous faites votre compte-rendu à votre maître Al-Mualim qui vous rendra à chaque fois une partie de votre équipement et vous autorisera à user de certaines compétences.

L’escalade

En tant qu’Assassin, la première possibilité qui vous est offerte est d’escalader. C’est l’un des aspects les plus intéressants du jeu, car elle vous offre une sensation de liberté à chaque fois. Vous pouvez escalader n’importe où, n’importe quoi, afin de distancer à la course des gardes, vous déplacer plus vite ou vous cacher. C’est important car pour accomplir vos missions vous allez souvent avoir besoin de vous faufiler quelque part.

Les combats

Malgré le fait d’être un Assassin, et c’est peut-être le deuxième petit défaut du jeu, il vous faudra tout au long de l’histoire devoir combattre des gardes. Ceux-ci, postés dans des toits ou patrouillant plutôt densément dans la rue, vous gêneront dans votre progression. Il est difficile voire impossible d’assassiner sans se faire repérer, ce qui est regrettable car l’on a souvent envie de tuer discrètement avant de disparaître sans être vu.

Néanmoins l’on dispose de quatre armes très pratiques pour tuer des gens. La première, la plus représentative du jeu, est un brassard muni d’une lame cachée. Elle permet de supprimer quelqu’un rapidement et discrètement, le plus souvent par l’arrière. La deuxième est une lame courte, destinée à un combat contre plusieurs adversaires. La troisième est une épée classique, puissante et rapide et pratique dans un combat à un contre un. Enfin, la quatrième est une multitude de petits couteaux à lancer, qui permettent de tuer quelqu’un discrètement et de loin, ou pour éliminer plusieurs gardes qui courent vers vous.

Un coup de poignet et quelqu'un meurt devant tout le monde

Lorsque l’on est repéré et qu’il faut affronter des gardes, les combats sont sympathiques mais un peu longs, et l’on a parfois plus envie de s’enfuir que de combattre pour gagner du temps. Pourtant, il est très simple de gagner et de venir à bout de ses adversaires. Il est même plus fréquent de rater une mission parce que l’on s’est fait repéré que de mourir sous les coups d’une épée.

Les différents lieux

Comme déjà dit plus haut, Altaïr devra faire plusieurs aller-retour en cheval entre plusieurs villes : Acre, Damas et Jérusalem. Ces différentes villes, très grandes, fortifiées, sont divisées entre le quartier pauvre, le quartier de la classe moyenne et le quartier riche. Les différences ne sont pas flagrantes entre quartiers, mais il s’agit simplement de lieux délimités dont certains ne sont pas accessibles tout de suite.

On peut s’y retrouver dans la ville grâce à la carte, qui indique pratiquement tout : les différentes missions, les gens en détresse, le lieu de la cible, et les tours d’observation qui permettent justement d’afficher ces éléments-là sur la carte. C’est important car si vous aimez tout faire dans un jeu, la carte vous facilitera grandement la tâche. Sinon, elle vous permettra simplement de vous y retrouver dans les grandes villes.

Enfin, parfois Desmond Miles sera obligé de prendre un peu de repos entre les différentes sessions de l’Animus, ce qui fait que l’on a la possibilité de se déplacer parfois à l’abri des regards, et de regarder dans différents ordinateurs afin d’avoir une idée un peu plus précise de ce qui se passe en-dehors d’Abstergo. Mais c’est purement facultatif.

Les graphismes

Ils sont simplement magnifiques. La vision lointaine offre des paysages à couper le souffle, et la première fois que l’on s’approche d’une ville depuis de la hauteur, on est ébahi par la qualité de l’image. Idem lorsque l’on est sur l’extrême sommet d’un grand bâtiment, qui nous permet d’avoir une magnifique vue.

Bon, reste plus qu'à trouver l'entrée...

La philosophie

La philosophie dans le jeu prend une place non négligeable. À chaque fois que vous assassinez une cible importante, Al-Mualim tente de vous expliquer la philosophie de la confrérie et le sens de la lutte contre les Templiers. C’est ainsi que l’on apprend qu’Assassins comme Templiers ont un objectif commun : la paix dans le monde. Mais tandis que les premiers pensent que seules la connaissance et le libre arbitre permettent d’y arriver, les seconds sont persuadés que c’est par l’esclavage et l’ignorance que l’on peut éviter le fléau de la violence. Et au centre du conflit se trouve un étrange objet, appelé la Pomme ou l’Orbe, aux mains des Assassins et aux pouvoirs prodigieux d’après ce que l’on comprend.

Conclusion

Assassin’s Creed est un jeu ayant quelques défauts, mais largement rattrapés par la qualité époustouflante de l’histoire, des graphismes et de l’ambiance particulière du jeu. Peu à peu, on en apprend de plus en plus sur Abstergo, Desmond Miles et le présent, avant de parvenir à la fin et de rester scié par la conclusion du jeu.

Lorsque vous aurez fini Assassin’s Creed, une seule question vous hantera : ai-je Assassin’s Creed II à portée de main ?

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4 Commentaires

  • C'est bien expliqué, l'univers du jeu est bien retranscrit, donc merci pour cet article Dragoris smile C'est sympa de ta part de nous faire (re)découvrir cette saga d'une toute beauté.

  • Je n'ai pas eu l'occasion de jouer à cet opus-là parce que j'en avais entendu globalement les mêmes critiques que tu en fais, à savoir qu'il était beau mais répétitif. Par contre les échos que j'avais eus de l'histoire étaient confus, on m'a parlé de présent alors que tout ce que j'avais vu se déroulait dans le passé.

    Ce n'est qu'en commençant Assasin's Creed II que j'ai mieux compris le lien entre présent et passé. Malgré ses défauts, ce jeu pose quand même les bases d'une série impressionnante de bons jeux. smile

  • Moi j'ai le Brotherhood et il est vraiment sympa! smile 

  • Je recommande toujours de commencer par le premier opus. Malgré ses défauts, il pose les bases d'une atmosphère très particulière dans la série, qui ne se retrouve dans le deux qu'à partir de la moitié du jeu. Ce qui est dommage. Et surtout, il reste quand même un très très bon jeu, où l'on a plaisir à jouer. Et surtout, en jouant au premier avant le deuxième, on se retrouve avec une fin que j'ai trouvé très impressionnante (en fait, deux fins impressionnantes... La première est celle d'Altaïr, la deuxième de Desmond Miles).

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