Assassin's Creed II

Assassin’s Creed II est le deuxième opus d’une longue série, et qui viendra conforter l'immense succès du premier.


Assassin’s Creed II est le deuxième opus d’une longue série composée de :

  • Assassin’s Creed
  • Assassin’s Creed II
  • Assassin’s Creed II : Brotherhood
  • Assassin’s Creed II : Revelations
  • Assassin’s Creed III

Après Altaïr en Judée, nous voici plongés dans l’histoire d’Ezio Auditore, un Italien de Florence pendant la Renaissance.

Nous retrouvons tout d’abord Desmond Miles là où nous l’avons laissé, dans la chambre qui lui sert de prison. Mais les circonstances font qu’il sera amené à retrouver l’Animus, dans une version un peu plus poussée que la précédente d’Abstergo.

Et l’on se retrouve donc la fin du XVe siècle, dans la peau d’Ezio Auditore, fils d’un riche banquier et qui se plaît à draguer les femmes et à se battre dans les rues. Imbu de lui-même, on aimerait lui décrocher quelques claques afin qu’il se réveille un peu. Heureusement pour nous, les évènements font qu’il devra mûrir plus rapidement que prévu. Embarqué dans une conspiration, son père fut emprisonné, puis pendu en même temps que tous ses frères. Se retrouvant avec Claudia, sa sœur, et sa mère, Ezio décide qu’il est temps de se venger et tente de démêler l’intrigue qui a mené à la mort de sa famille.

C’est parti pour l’aventure

Nous voilà donc embarqués dans différentes villes de l’Italie, et non les moindres : Florence, Venise, Forli, et Monteriggioni. On apercevra également sur la fin un bout de Rome.

Tout au long de sa quête, Ezio devra remplir tout un tas de missions dans les différentes villes. Ces missions n’ont rien à voir avec celles du premier opus, qui étaient répétitives. Ici, elles sont extrêmement variées et ne cessent de se renouveler aventure après aventure.

Un exemple de mission un peu... mouvementée.

Les rencontres qu’Ezio fera en chemin lui permettront sans cesse de s’améliorer, entre les prostituées, les voleurs et les mercenaires, qui l'accompagneront pour détourner l'attention des soldats. Il deviendra également un ami de Léonard de Vinci, qui lui fournira de plus en plus de nouvelles armes qui viendront compléter sa collection et ses techniques.

Les assassinats

Alors que dans le premier opus, les assassinats n’étaient pas très discrets (il fallait sans cesse combattre les gardes), ici il est réellement possible de tuer une cible sans donner l’alerte, même si parfois il faudrait être long et méticuleux.

Les manières de tuer sont très variées. On peut le faire à partir d’une certaine hauteur, ou accroché à une corniche, depuis une botte de foin où l’on est caché, ou depuis un banc. Bref, les possibilités sont multiples de pouvoir se débarrasser des gardes sans que l’alerte ne soit donnée, ce qui est extrêmement jouissif.

C'est le moment de la douche pour les gardes
Et celle-là, tu l'as vue arriver ?
Pas de bol, c'est sur toi que ça tombe. Mais les autres aussi y passeront de toute façon.

Il est également possible de se mêler à la foule afin de ne pas être vu et passer devant les gardes incognito, ou de lancer des bombes fumigènes afin de disparaître dans la nature ou de neutraliser un ennemi. Mais le summum, c’est sans doute cette possibilité que l’on a de lancer des pièces à terre lorsque l’on est poursuivi, afin que la foule qui s’y précipite gêne les gardes qui sont derrière vous.

Du côté des combats, il existe toute une panoplie d’armes, que ce soit de petits coutelas, d’épées, ou de massues imposantes, et chacune ayant sa propre animation. Il est tout aussi facile de se débarrasser d’une multitude de gardes qui vous encerclent, sauf à partir d’un certain moment où l’on rencontre d’autres types, plus armurés, plus puissants. Mais il est facile de leur tendre un piège.

Enfin, ce qui est sans doute la meilleure évolution, c’est le double assassinat par la lame secrète : une lame par bras, deux fois plus de plaisir.

Beauté des paysages

Les villes que l’on parcourt sont magnifiques, et les graphismes très bien rendus. Depuis les hauteurs, lorsque l’on grimpe dans les très hauts bâtiments, on peut voir toute la ville en surplomb, c’est un très beau spectacle.

C'est grand une ville.

On y croise également des monuments historiques magnifiques, accompagnés de commentaires (parfois humoristiques) lorsque le joueur décide d'en savoir davantage.

Que c'est beauuuu !

D’autant que l’on sent bien qu’il existe un code couleur : tandis que le premier opus était plutôt tourné vers le bleuté, ici c’est le soleil jaune d’Italie qui donne le ton.

Le carnaval de Venise, avec son ambiance si particulière.

Conclusion

Sans doute le meilleur de la série, Assassin's Creed II est très complet, on ne se lasse jamais d'y jouer, avec des pics de plaisir comme le carnaval de Venise (très bien fait), des missions très variées, et fait aussi bien pour les joueurs qui aiment aller au but que pour les fanatiques qui visitent chaque recoin pour être sûr de n'avoir rien oublié.

Laissez un commentaire

4 Commentaires

  • Dragoris a écrit :

    Assassin’s Creed II est le deuxième opus d’une longue série, et qui viendra conforter l'immense succès du premier.

    Je nuancerais un peu cette phrase qu'on croirait sortie d'un communiqué de presse d'Ubisoft. Le premier jeu a eu un succès mitigé, reconnu pour ses qualités graphiques, mais pas pour son gameplay, que tu as toi-même qualifié de répétitif, alors même que tu sembles tout acquis à la cause de cette série.

    Pour moi Assassin's Creed II est le jeu qui a réellement fait décoller la série, le jeu qu'aurait dû être Assassin's Creed à sa sortie. Tu le qualifies aussi de meilleur jeu de la série, je pense que tu pourrais nuancer ton intro pour refléter la suprématie de ce jeu sur les faiblesses du premier opus smile

    Sinon bel article, quoiqu'un poil superficiel à mon goût. J'aimerais insister sur l'intérêt historique du titre, en cela qu'il permet vraiment de remonter dans le temps et de se rendre compte de détails historiques qui peuvent sembler anodins mais pas tant que ça. J'ai par exemple réalisé que les ruines romaines en étaient déjà au XVème siècle. Ce n'est peut-être pas grand-chose pour vous, mais moi ça m'a permis de remettre en perspective leur âge et leur exceptionnel état de conservation. Ça m'a fait une sorte de choc de me rendre compte que des millions de gens morts depuis très longtemps n'avaient connus ces célèbres monuments que comme des ruines, comme moi.

    Prendre un contexte réel pour un jeu vidéo est toujours un peu risqué, car on attend une sorte de rigueur historique sur l'exactitude de ce qui est dit ou montré, alors qu'un univers inventé est libre de toute contrainte. Mais quand un jeu historique est correctement documenté, ça devient vraiment comme je le disais plus haut un voyage dans le temps ; cela sublime l'intérêt du titre.

  • Bel article.

    Pour ma part il s'agit du premier Assassin's Creed auquel j'ai joué.

    Bien que le jeu soit magnifique artistiquement parlant à tous les niveaux (musique, graphismes, animation). J'ai trouvé ce jeu assez facile, je n'ai jamais vraiment été bloqué et je l'ai complété entièrement en quelques jours (mission secrète avec l'armure d'Altaïr à récupérer y compris).

    Cependant ça n'en reste pas moins un très bon moment à passer smile

  • Assasin's Creed III sort le 27 octobre. Ahh je veut précieux...

  • Prochain jeu en tête de liste de souhait, car j'ai déjà jouer au premier que j'ai très bien apprécié

Laissez un commentaire

Vous devez être connecté pour commenter sur le Refuge. Identifiez-vous maintenant ou inscrivez-vous !


Marre des pubs ? Inscrivez-vous !

Fiche technique

Type :

Année de publication :

Genre :

Plate-Forme :

Développement :

Edition :

Nombre de joueurs :