Mass Effect

Mass Effect est un jeu de science fiction, le premier volet d'une trilogie dans laquelle vous incarnez le Commandant Shepard, bon élément militaire, au milieu de l'univers connu pour contrer la menace d'une armée robotique.


L'histoire

L'univers du jeu

En 2148, l'humanité découvre sur Mars les vestiges d'une ancienne civilisation, celle des Prothéens, et lui apportant une nouvelle technologie, le voyage dans l'espace à une vitesse supraluminique. Peu après, les hommes s'aperçoivent alors que l'une des lunes de Pluton est en fait artificielle et sert de "relais cosmodésique". Le "Mass Effect", c'est ce qui permet à un vaisseau de voyager d'un relais à un autre à travers l'espace.

Le relais de Pluton amène l'humanité dans une nouvelle ère. En le traversant et en accédant à l'autre côté, elle s'aperçoit qu'elle n'est pas la seule race intelligente de la galaxie à voyager dans l'espace, mais qu'il en existe quelques autres, une poignée, existant en paix. Après quelques évènements (dont une mini-guerre), l'humanité finit par rejoindre les autres races dans leur organisation, tout en créant "L'Alliance", une sorte de super-État dont le but est de protéger les intérêts de l'humanité.

Les races intelligentes de "Mass Effect". Certaines prennent part à l'organisation extraterrestre, d'autres sont en marge.

Le cœur du pouvoir de l'organisation extraterrestre est la "Citadelle", titanesque station spatiale très agréable à vivre et créée jadis par les Prothéens. Mais de ceux-ci, nulle trace : les Prothéens ont disparu il y a des milliers d'années, sans que personne ne sache pourquoi ni comment.

La Citadelle abrite le Conseil, qui sont trois personnages de trois races différentes (les trois plus importantes de toutes), et qui prend les grandes décisions nécessaires au bon fonctionnement de cette société cosmopolite. Le Conseil peut utiliser l'armée pour les grandes menaces, lorsque la nécessité l'exige ou contre les pirates globalement. Mais en période de paix comme c'est le cas au moment où nous commençons le jeu, le Conseil utilise en général les Spectres, une sorte de commando d'élite dont le but est d'effectuer des missions discrètes et en dehors du cadre des lois. Les Spectres ont tous les pouvoirs, du moment qu'ils agissent en conformité avec la volonté du Conseil.

Le Conseil

Au milieu de toutes ces races, l'humanité est la dernière arrivée, et à ce titre elle est soumise à plein de préjugés racistes, elle est méprisée et rejetée. Elle doit se battre constamment pour acquérir des droits et obtenir une place à sa hauteur au milieu des autres.

Lorsque le jeu commence

Lorsque le jeu commence, un siècle et demi s'est passé depuis la découverte sur Mars. Vous incarnez le Commandant Shepard, un brillant soldat de l'Alliance dont les capacités de survie sont au-dessus du commun. À ce titre, vous allez peut-être devenir le premier humain à devenir Spectre, aux ordres du Conseils. Un grand pas en avant pour l'humanité. Mais vous allez devoir faire vos preuves avant.

Cela tombe bien car vous devez vous rendre, avec un autre Spectre chargé de regarder vos compétences, sur Eden Prime, l'une des premières colonies humaines et également une planète paradisiaque. Sur Eden Prime, un artefact Prothéen a été découvert. Peut-être capable d'augmenter grandement la technologie de toutes les races ? C'est ce que vous devez découvrir.

Mais évidemment, rien ne se passe comme prévu, et lorsque vous débarquez, Eden Prime n'est plus aussi paradisiaque.

Non non, le bâtiment en forme de Calamar, là, ce n'est pas normal.

Eden Prime a été attaquée par les Geiths, une race de robots que l'on connait très peu et extérieure à l'organisation extraterrestre. Apparemment attirés par l'artefact Prothéen, les Geiths avaient été jusque là très en retrait. Et c'est le point de départ de l'aventure de Shepard.

Si l'histoire vous paraît plutôt normal, presque banal pour un jeu vidéo RPG, je vous détrompe tout de suite : en réalité, l'univers est extrêmement riche dans son ensemble, ponctué de multitudes de détails historiques s'étant déroulé entre le moment du jeu et la découverte sur Mars, et regroupés dans un codex si vous aimez vous plonger dans tout ce qui est annexe. Par ailleurs, la poignée de races intelligentes ont des caractéristiques très différentes les unes des autres, et si au premier abord certaines peuvent semble caricaturales, au fur et à mesure que l'on en apprend plus et que l'on avance dans le jeu, on se rend compte que c'est un avis à relativiser, car en fait tout est en nuance. Toutes ont une culture très agréable à découvrir, avec sa façon de s'exprimer propre et une société propre. Je ne sais pas qui les a inventés mais il déborde d'imagination.

D'un autre côté, le scénario est lui-même très riche en rebondissements et en originalité. Si cela n'y paraît pas au premier abord, c'est parce que je n'ai pas voulu en dire plus. Au fur et à mesure de notre progression dans le jeu, on découvre que ce que l'on croyait savoir était faux, nos certitudes s'ébranlent avec le temps jusqu'à laisser place à la vérité... Mais est-ce vraiment la vérité ?

Dialogues et décisions

En tant que Role Playing Game, Mass Effect ne déroge pas à la règle des dialogues et des actions personnalisées. C'est même un gros plus du jeu : c'est à vous qu'incombe de définir ce que vous êtes et quel est votre passé, si vous étiez orphelin dans les megalopoles, rescapé traumatisé ou hargneux, bref c'est vous qui voyez. De plus, vos décisions affecteront plus ou moins les évènements futurs, de même que vos paroles durant les conversations.

J'ai la gachette qui me démange... Je l'explose ou je l'explose pas ?

La personnalité de Shepard lui-même (ou elle-même d'ailleurs, que Shepard soit femme ou homme, on peut choisir au début de l'aventure) tourne autour de deux grands axes : le pragmatisme et la conciliation. C'est différent de la moralité habituelle, avec d'un côté le bon et de l'autre le mauvais. La conciliation privilégie l'aspect diplomatique des choses, on tourne autour du pot mais on essaie de bien faire ; tandis que le pragmatisme est davantage direct, on enfonce dans le lard et parfois tant pis pour les conséquences. En fonction de vos actions et de ce que vous décidez de dire ou de faire, votre pragmatisme ou votre conciliations augmentent. Et les personnages agiront parfois différemment selon vos choix. Certains de vos compagnons, que vous avez amoureusement équipés ou évolué, peuvent mourir parce que vous vous êtes dit que telle quête annexe pour l'aider ne méritait pas non plus que l'on s'y attarde trop, d'autres peuvent même abandonner votre groupe parce que tiraillé par un choix trop difficile et que vous ne l'avez peut-être pas assez épaulé par le passé.

D'ailleurs, vous vous rendrez compte que l'univers de Mass Effect, dans son ensemble, est très sombre. L'espace regorge de dangers de toutes sortes, et nombreuses sont les quêtes annexes où vous devez chercher ou sauver quelqu'un, et cette personne est morte depuis longtemps ou meurt sous vos yeux.

Gameplay

Le Commandant Shepard se manipule à la troisième personne. En général, sa façon de se déplacer, libre ou l'arme au poing, est plutôt agréable à regarder et jouer. Les combats sont vraiment dynamiques, parfois impromptus, il n'y en a ni trop ni pas assez. Mais la difficulté est plutôt basse, je suppose que pour que ce soit un challenge il faut prendre le plus difficile tout de suite. Le jeu affiche la possibilité de se couvrir des tirs ennemis derrière un obstacle, mais personnellement je ne l'ai pas trop utilisé car la difficulté "Moyen" n'était en fait pas très difficile.

À tout moment, vous pouvez appuyer sur la barre d'espace pour mettre le jeu en pause et afficher les capacités de Shepard et de ses compagnons. Certains ont une puissante télékynésie et pousse ou font léviter les ennemis, d'autres enrayent les armes à distance, bref c'est très varié.

Vous pourrez tôt dans le jeu vous déplacer dans la galaxie, de systèmes solaires en systèmes solaires puis de planètes en planètes, en fonction de là où se trouvent des relais cosmodésiques. Dans le jeu, on nous dit que les relais sont un peu partout dans la galaxie, mais paradoxalement presque rien de celle-ci n'a été découverte, puisque les civilisations se regroupent auprès des relais.

Plus le jeu avancera et plus il y aura de destinations possibles. Ici, les systèmes solaires sont visibles, et en cliquant sur l'un d'eux ce sera le cas des planètes.

Il y a une multitude de planètes dans le jeu, mais tous ne pourront être explorés, uniquement celles où l'on aura des missions. Il y a de très nombreuses missions dans le jeu, l'écrasante majorité sont annexes, de sorte que l'on peut passer quinze heures à faire les principales, et une cinquantaine pour les secondaires.

Ce qui est bien également, c'est que vous pouvez choisir vos compagnons de mission (vous en avez plusieurs mais au cours des missions seulement deux vous accompagnent), et vous progressez en fait tous ensemble. C'est-à-dire que si vous préférez toujours les deux-mêmes, mais que vous vous dites que vous allez changer juste pour cette fois, hé bien ceux avec qui vous ne jouez jamais sont au même niveau, et vous pourrez augmenter leurs compétences et leurs capacités en fonction de l'expérience que vous avez gagné depuis le moment où vous avez cessé de l'utiliser. Vraiment très pratique.

Pour résumer

Mass Effect, c'est avant tout une histoire dans laquelle on ne s’ennuie jamais. Et une histoire de science-fiction terrible ! Digne d'un roman best-seller. Mais le fait que ce soit un jeu fait entrer le tout dans une nouvelle dimension, dans laquelle vous pouvez choisir ce qu'était et ce que deviendra votre personnage. Mieux encore : Mass Effect 2 tient compte des choix que vous avez fait dans le premier volet pour continuer dans la même voie. Et les retournements de situations et les révélations vous tiendront en haleine pendant que vous explorerez l'univers connu. La musique immersive et profonde s'accompagne très bien des beaux graphismes et des conversations et actions esthétiques.

Le seul défaut que j'ai pu lui trouver, c'est qu'au début il y a trop de choses à apprendre, le tutoriel de départ n'est pas assez explicatif ni complet, et donc au début on est vraiment un peu paumé. Le temps que l'on comprenne le système des armes, de leurs améliorations, du médigel, etc. Ouf ! On apprécie plus le jeu.

À noter tout de même que la version française est très bien faite.

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7 Commentaires

  • Ha ha... la vérité est ailleurs.

    Si j'ai bien compris il y a alternance entre missions (action à la 3ième personne), RPG et arcs scénaristiques.

    Il est où le bouton "J'aime" scratch

  • Je n'ai joué qu'au deuxième, mais alors que j'éprouve en général souvent rapidement de la lassitude avec les RPG, j'ai terminé celui-ci jusqu'à la lie !

    Les personnages sont cool, les relations entre eux encore plus, et j'ai adoré découvrir l'univers dans lequel l'histoire se déroule.

    J'ai trouvé les combats parfois répétitifs mais bon j'ai quand même fait toutes les missions secondaire donc c'est que c'était pas si pire... smile

    Honnetement je conseille à tout ceux qui n'y ont jamais touché ! 

  • En lisant ton magnifique article dithyrambique, j'ai eu immédiatement envie d'y jouer. Puis je me suis rappelé que j'avais déjà joué et fini Mass Effect, et que je n'en avais pas gardé une aussi bonne impression que celle qui se dégage de ton article. La question suivante qui m'est venue à l'esprit est naturellement : avons-nous joué au même jeu ?

    Il semblerait que non. Tu as en effet occulté un aspect du jeu qui a fini par occuper la majorité de mon temps de jeu : l'exploration des planètes en véhicule. Tu dis que seules les planètes dans lesquelles tu dois remplir une mission sont accessibles, mais ce n'est pas exactement le cas si je me rappelle bien. Quand tu accèdes à un nouveau système planétaires, même si tu n'as de mission que sur une des planètes, tu as l'occasion de scanner ou d'explorer les autres. Et comme il y a un stupide bonus à glaner si tu trouves X dépôts de métaux rares, X dépôts de gaz et X dépôts de métaux communs sur les planètes que tu visites, j'ai effectivement débarqué sur toutes les planètes auxquelles j'ai pu accéder, mission ou pas.

    Ce que j'ai vu le plus de Mass Effect

    Je ne sais même plus si j'ai obtenu le ou les bonus d'exploration, mais c'est possible vu le temps que j'ai investi dans ces explorations. Entre les ennemis découverts et les richesses trouvées, à la fin du jeu aucun ennemi ne résistait à mon équipe de choc qui avait vu plus de planètes que n'importe qui dans la galaxie. Le problème est que la topologie des planètes est générée aléatoirement selon certaines règles, ce qui est très bien pour 5 ou 6 planètes, mais qui commence à être lassant au bout de 10 ou 15, surtout si vous avez le malheur de tomber sur des reliefs impossibles à traverser malgré les capacités de franchissement certaines de votre véhicule. Je me souviens de détours de plusieurs minutes pour pouvoir accéder à un plateau contenant un point d'intérêt (Un gisement ? Des ennemis en embuscade ? Un satellite crashé ? Rien ? Quel suspens !), sans parler des planètes hostiles dans lesquelles mes sorties en scaphandre étaient minutées.

    Au final ces explorations ont éclipsé dans ma mémoire la trame scénaristique principale dont je me rappelle petit à petit de bribes en faisant des efforts. Je ne garde pas un souvenir particulier des choix de dialogue, car certes ils permettent lors de rares fois de sélectionner des options de conciliation ou de pragmatisme en plus de répliques "neutres", mais au fil du jeu ces options deviennent conditionnées par le score de conciliation ou de pragrmatisme. Or, pas de bol, j'ai suivi une voie assez équilibrée entre les deux, à partir d'un certain stade de l'histoire, je n'ai donc plus eu accès ni aux options de conciliation, ni aux options de pragmatisme.

    Enfin, je me suis spécialisé en fusil de précision, mais vu la configuration habituelle des combats, il était beaucoup plus facile pour moi d'utiliser le pistolet beaucoup plus efficace à courte portée. Particulièrement pour le boss de fin, dont je me rappelle avec amertume l'ersatz de combat.

    Au final, si l'univers et le jeu en général sont pas mal, il me reste l'impression d'avoir gâché un temps fou à avoir fait des missions répétitives qui n'en valaient pas la peine, et d'avoir loupé beaucoup d'embranchements de l'histoire parce que les choix alternatifs étaient montrés mais grisés. J'ai donc l'impression d'avoir "mal joué" pour avoir été ainsi empêcher d'accéder aux choix les plus intéressants. Et contrairement à Samcai, je ne considère pas que de jouer longtemps à un jeu en fait une qualité si on finit avec une impression amère à la fin. J'ai eu l'impression de courir après le plaisir de jeu initial qui s'est atténué de plus en plus au fil du jeu, et que mes nombreuses pérégrinations (pour éprouver le contenu du jeu) n'auront pas réussi à raviver à la fin.

    Cela ne m'a évidemment pas encouragé à essayer Mass Effect 2, et encore moins Mass Effect 3 dont la fin semble être décevante. Malgré les louanges unanimes de la presse au sujet de la série en général, l'avis des joueurs est un peu voire beaucoup plus mitigé, comme on peut le voir sur les pages Metacritic de Mass Effect, Mass Effect 2 et Mass Effect 3. Ce dernier illustre encore mieux la dichotomie entre le ton des tests de la presse vidéoludique et l'avis des joueurs dont j'avais déjà parlé le jour où j'ai pris de la distance avec les sites de jeux vidéo.

    • Ertaï a écrit :

      En lisant ton magnifique article dithyrambique, j'ai eu immédiatement envie d'y jouer. Puis je me suis rappelé que j'avais déjà joué et fini Mass Effect, et que je n'en avais pas gardé une aussi bonne impression que celle qui se dégage de ton article.

      Ça ressemble à un mauvais film qu'on regarde une 2nd fois tellement tout était passablement oubliable. Jusqu'à presque la fin où on a la révélation "mais bon sang j'ai déjà vu cette image, en fait j'ai certainement déjà vu tout le film" confused

    • C'est dommage pour le coup, que tu n'aies pas tenté les autres Mass Effect. En effet, le premier avait ce défaut de proposer une exploration très vaste, mais très pauvre (peu de missions pour le nombre de planètes explorables), et te permettait d'être suréquipé à la fin.

      Dans les suivants, ça a été retiré, et il ne reste que les missions secondaires. Du coup, tu explores beaucoup moins de planètes (les autres n'étant plus que des dépots de minerais que tu récoltes depuis l'espace avec des sondes, activité dont on se lasse plutôt vite...). 

      De mon avis personnel, les trois jeux restent très très très bons.

      Bons parce que l'on a quand même un système de décision et de choix pas trop mal. Les deux voix "Pragmatisme" et "Conciliation" sont plutôt bien fichues, en ce sens que selon la façon dont on aime résoudre les problèmes, on a un perso qui peut coller à cette vision.

      Bons parce que l'on a quand même le choix entre des styles de jeux variés (entre les différents types d'arme, les pouvoirs biotique, les gadgets d'ingénieurs, etc.) alors que le jeu est un TPS à la base. Bons parce que l'histoire est quand même riche et bien foutue (et ce dans les trois épisodes, à l'exception de la fin du trois qui n'est pas tellement une fin de qualité en comparaison de ce que l'histoire construisait au fil des épisodes), même si on a quand même des thèmes qui ne sont pas nouveaux nouveaux (les méchantes créatures de l'espace qui ravagent tout sans qu'on voie comment les arrêter, appelez les moissonneurs, tyrannides, zergs, peu importe, ce n'est pas nouveau...)

      Bons parce que les personnalités sont travaillées et crédibles dans leur environnement, tout en étant variés.

      Après, certes tous ont des défauts, mais globalement, une série que j'ai énormément appréciée, malgré une fin en queue de poisson et des petits souci par ci par là (et notamment leur système de couvert, qui en soi n'est pas forcément une mauvaise chose, mais qui dicte énormément le level design, notamment au sujet des bloc, caisses et autres pylones couchés qui fournissent des couverts "comme ils faut" mais n'ont pas l'air tellement à leur place...) 

  • Très bel article qui m'aurait presque donné envie de jouer au jeu si tu n'avais pas parlé de la difficulté (pas très difficile).

    Pourrais tu parler un peu du scandale à propos de la fin de Mass Effect 3 ? sourire

  • Ertaï a raison à propos de l'exploration des planètes. Par contre il a oublié de dire qu'en plus des planètes vide le mako (véhicule) est incontrôlable. Heureusement qu'il n'y a pas de trou pour mourir dedans sinon je n'aurais jamais finis le jeu.

    Cependant j'aime quand même ce jeu. Les conversations avec notre équipage, en apprendre plus sur la culture des autre races, les rebondissement dans l'histoire. Si vous évitez ne serais-ce qu'une fois les questions qui ne font pas avancer les discutions ou l'histoire et bien vous ne jouez pas Mass Effect correctement. 

    En passant Dragoris tu as oublié deux races présentent dans le premier ME. Les Elcors et les Batarians. Aussi une petite erreur à propos du recrutement de Shepard au rang de spectre. Ce n'est pas le conseil qui a choisit notre personnage, c'est un spectre qui a recommandé Shepard au conseil. C'est de cette façon que les spectres sont toujours recruté. Ou alors les traducteurs français ont décidé de modifier cela? Oui en effet je joue le jeux en anglais. Entendre Joker en français m'a convaincu à ne plus jamais jouer Mass Effect autrement qu'en VO.

    • Après dix sorties planétaires, j'étais devenu un expert en conduite de véhicule Mako, j'aurais même pu participer à des courses, étant donné que j'essayais d'atteindre chaque point d'intérêt en un minimum de temps à chaque fois, me riant du danger. La fonction "jetpack" du Mako rend difficile le blocage complet quand même.

  • La lecture de cet article avec la voix de Benzaie du Hard Corner est fortement recommandée.

  • Comme toi Ertaï, je n'ai pas pu m'empêcher de faire le tour de toutes les planètes sur lesquelles on pouvait se poser, et tu as raison, je ne sais pas pourquoi j'ai dit que l'on ne pouvait se poser que sur les planètes ayant des missions (mais c'est souvent quand même).

    Ceci dit, je n'ai pas eu le même ressentiment à propos des explorations, même s'il est vrai qu'elles sont répétitives. J'ai quand même bien aimé dans l'ensemble et cela ne m'a pas gâché mon plaisir d'effectuer les quêtes secondaires, d'autant que certaines concernent nos compagnons. Mais je comprends ta frustration, il est vrai que le mako, cette espèce de jeep tout terrain, est difficile à contrôler sur tout ce qui est collines et montagnes, et que sa vitesse laisse à désirer parfois en lignes droites. Surtout, je trouve ça dommage, étant donné les moult détails sur lesquels se sont attardés les développeurs et scénaristes pour l'univers, qu'ils ne se sont pas dit qu'il fallait aussi faire des planètes à gravitations variables, ça aurait été plus fun de rouler sur des planètes à gravitation très faibles, et d'autres très lourdes. Mais pour moi c'est secondaire, je veux dire que les balades n'ont pas été aussi frustrantes pour moi que pour toi wink

    jl-fusion a écrit :

    En passant Dragoris tu as oublié deux races présentent dans le premier ME. Les Elcors et les Batarians. Aussi une petite erreur à propos du recrutement de Shepard au rang de spectre. Ce n'est pas le conseil qui a choisit notre personnage, c'est un spectre qui a recommandé Shepard au conseil.

    Certes, mais... Est-ce que tout cela a son importance pour faire un résumé succin ? On comprend qu'il n'y a pas des milliers de races extra-terrestres comme dans Star Wars, mais juste une poignée, pour moi c'est ce qui compte wink

    N'empêche, t'y as joué récemment ? Ou t'es juste amoureux du jeu et tu as tout mémorisé comme un dingue pour relever ça ? razz

    Edit : d'après un rapide tour sur le wikia Mass Effect, les Batarians ne sont présent que dans Mass Effect 2 j'ai l'impression... Tu as donc perdu pour cette race-ci razz (mais je te décerne quand même la médaille d'honneur pour les deux autres points de détail wink )

    Pololessuper a écrit :

    Très bel article qui m'aurait presque donné envie de jouer au jeu si tu n'avais pas parlé de la difficulté (pas très difficile).

    Ceci étant dit, j'ai joué en moyen... Une fois que tu as terminé le jeu une fois, tu débloques le mode Vétéran, et là il paraît que ça décoiffe du poney. À tester.

    Ertaï a écrit :

    Si j'ai bien compris et sans spolier quoi que ce soit, ce serait du genre "quoi que tu fasses ça finit pareil". Pas top pour un RPG censé refléter tes choix à l'échelle galactique.

    Je ne sais pas... En tant normal je t'aurais dit que je suis d'accord avec toi. Surtout pour les RPG assez communs au niveau du scénario.

    Mais ici, l'histoire de Mass Effect est vraiment pensé comme un roman selon moi, et non vraiment comme un jeu, qui a ce côté "tu as bien fait - moyen fait - mal fait", et la fin en conséquence. Toujours d'après mon opinion et uniquement pour ce jeu, je pense que la fin devrait être uniquement celle qu'a décidé l'auteur de l'histoire, et surtout s'il ne s'agit pas d'un bête happy end banal, mais quelque chose de plus demi-teinte, ce que je pense être (étant donné la noirceur des histoires, j'imagine que la fin n'est pas non plus tout rose). Mais note que je n'ai joué qu'au premier volet et que je ne connais rien des deux autres. Je m'avance un peu.

    Mais c'est une bonne question. Sûrement que d'autres joueurs ne seront pas d'accord avec moi et diront "mais si on s'est cassé le cul à faire tout ce qu'il fallait, pourquoi on a pas une fin en conséquence par rapport à celui qui n'a rien foutu ?", ce à quoi je répondrais "parce que dans la vie, tout ne se déroule pas comme on voudrait même si on fait tout pour" razz

    • En fait, le reproche ne vient pas du seul fait que la fin serait monolithique, mais plutôt du décalage entre ce qui a été vanté tout au long de la série, à savoir un jeu de rôle dans lequel les décisions du joueur ont des conséquences galactiques. Partant de là, les joueurs ont espéré plusieurs fins différentes en fonction de leurs actions, ce qui est la norme pour les histoires à embranchements. Le fait qu'au final tous les embranchements semblent mener à la même fin dans Mass Effect 3 a été une déception par rapport à ces attentes provoquées par la communication du studio et par les vrais choix proposés dans Mass Effect 1 et 2.

    • - néo, crois-tu en la destinée ?

      - non, car je n'aime pas l'idée de pas être aux commandes de ma vie

    • Les Batarians sont introduit dans le DLC de Mass Effect 1 Dragoris.

    • Je ne considère pas qu'un DLC fasse partie d'un jeu original. Il paraît que certains DLC de Mass Effect sont nuls et n'apportent rien (et sont même ennuyant).

    • Les Batarians apparaissent la première fois dans un DLC et pour accéder à ce DLC il faut absolument avoir Mass Effect 1 et non le 2 ou le 3. Je considère donc cette race introduite dans le 1 peut importe que ce soit comme contenu de base ou un ajout.

      Je n'ai pas acheté le moindre DLC de ME 1. Je ne peux donc pas parler de leurs qualités.

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