Une machine de Rube Goldberg en Lego ? C'est possible, et il y a même des règles.
Le principe est simple : construire un robot en Lego pour déplacer des balles de foot Lego d'un point A à un point B. Puis, combiner ces robots pour en faire une chaîne ininterrompue.
Lancée par le Lafayette LEGO Robotics Club, cette idée s'est plutôt bien développée, jusqu'à pousser des fous furieux génies à combiner 20 modules ensemble :
C'est une chouette attraction
Il y a 1000 et une façons de faire du lego, et ce genre de legos de foire est typique de la façon "club". La vie des clubs de legofans est rythmée par les expositions, et le succès des expositions se compte en nombre de visiteurs. Le membre d'un club de legofans est vivement encouragé :
La seule façon d'échapper à cette pression sociale c'est de n'adhérer à aucun club pour garder la liberté de faire ce que l'on veut avec ses briques (et avec son argent)
En même temps, je suppose que ça donne un but à des amateurs de Lego qui tournent en rond avec leur stock. Tout comme l'Oulipo et le Funday Monday, The Great Ball Contraption exploite le principe qui veut que la créativité naît de la contrainte, mais aussi de l'émulation de groupe, pour pouvoir montrer qu'on a la plus grosse (contruction). Et puis c'est plaisant à l'oeil non-averti, ce qui ne gâche rien non plus.
Oui, c'est bien trop partial de ne mentionner que ce qui est négatif ou qui peut être ressenti comme tel.
Bien sûr que les expositions et les rassemblements de legofans ont leurs points positifs, je ne prétend pas le contraire. Ce que je voulais dire c'est que "legos" n'est pas un mot magique qui suffit à emporter l'adhésion de tous. Justement parce que c'est (un peu trop) rassembleur ça n'est pas assez personnalisé pour certains tempéraments ( par exemple les autistes psycho-rigides comme moi).
Evidemment quant on est seul, on est (plus) libre. Mais on est seul.