Jour 1 - danse avec les tempuras
De l'avion en passant par la train jusqu'à arriver à l'hotêl (le même que l'année dernière) il m'a fallu une petite sieste pour récupérer mais me voila parti dès le premier jour à Akiba.
Muni de ma phablette, j'avais pris soin cette année de noter les noms japonais des différentes séries qui m'intéressaient ce qui c'est avéré peu productif car, du moins chez Toranoana, les mangas sont soient classés par maison d'édition soit par auteur (pour les hentais). Seuls les DVD sont rangés dans cet ordre car moins nombreux.
L'une de mes grandes traditions au Japon est d'aller manger des tempuras. Fort heureusement le restaurant où j'étais allé la dernière fois est toujours là. Outre la bonne friture, j'ai pu discuter longuement avec le chef sur pleins de sujets autour du plat, de la rue Saint-Anne à Paris, de comment les tempuras sont fait différemment entre la France et le Japon et du fait que les européens préfèrent la pâte un peu plus sucrée.
Le tout en japonais bien sûr puisque quitte à être dans le pays autant sauter sur toutes les occasions pour parler la langue. Néanmoins je dois avouer que je me suis surpris par ma capacité à discourir, sans le savoir il semble que j'ai gagné en vocabulaire par rapport à la dernière fois.
Pas chien, le chef m'a rajouté un tempura à la patate douce sur l'ardoise de la maison et ainsi c'est conclu cette première journée.
Je viens d'apprendre ce qu'est une phablette.
C'est un appareil transportable à l'avenir incertain dans un monde qui mute vers une informatique gadget-o-mobile.
Spoiler (Sélectionnez le texte dans le cadre pointillé pour le faire apparaître)
C'est pile le moment de se remémorer la raison d'être d'un bigraphe :
Après, entre la théorie et la pratique
Sinon j'ai vu Lost in translation (Scarlett Johansson & Bill Murray) du coup mon attrait pour le Japon n'est pas au plus fort
5.3 ? Je me serais précipité sous le lit pour moins que ça !
A vrai dire ma phablette est à l'image que je m'en sers : à savoir pratiquement jamais comme téléphone (mais bon comme je suis chez Free j'ai un abonnement gratuit donc qui peut le plus peut le moins) et un peu comme tablette pour lire des vidéos dans le RER.
Bref autant te dire qu'elle reste généralement éteinte tout le temps à la maison.
Je me posais la question de l'import, si tu n'étais pas allé à Tokyo, aurais-tu pu acheter tous les articles que tu nous montres à un vendeur japonais sur Internet ?
Sinon tu es drôlement prudent avec la santé de TSG
On vois que tu te fait plaiz !
J'espère que tu as bien budgéter tes achats histoire d'avoir de quoi payer les factures à ton retour
@Ertaï : la plupart des sites de vente japonais ne pratiquent pas la vente à l'international donc la meilleure alternative reste Amazon.co.jp. Cependant les articles les plus vieux/rares sont trouvables uniquement chez les revendeurs tiers de la place de marché et ne se gêne pas pour gonfler les prix. De plus tous ne font pas l'envoi à l'international mais certains le font.
Par ailleurs il existe malgré tout des boutiques d'anime internationales, pas toujours gérées par des japonais d'ailleurs, mais là encore prudence sur les prix. Par exemple le doujin présenté ici que j'ai payé 600 yens est vendu 22,12$ sur cette boutique soit environ 2600 yens. Même avec les frais de ports gratuit quelqu'un se fait clairement sa grasse marge ici.
Enfin rappelons que tous les envois par transporteur sont systématiquement soumis à la douane à l'arrivée en France là où si tu y vas toi-même tu peux toujours échapper au contrôle (en particulier si les douaniers sont occupés avec le gringo ramenant des fruits des îles ). L'avantage aussi d'être sur place est de pouvoir tenter ta chance dans une autre boutique voire de comparer les prix. C'est aussi plus facile de se faire des coups de cœur ou de trouver une affaire avec tous les produits en rayonnage.
@Human Ktulu : j'avais payé mon voyage depuis plusieurs mois déjà et le serrage de ceinture est en fait intervenu le mois dernier lorsque j'ai acheté mes devises sur internet (~1500 €). Donc non ce mois-ci j'ai toute latitude pour payer mes charges et le premier trimestre de l'impôt sur le revenu (et le mois prochain les taxes foncières, yay...).
Chouette récit de ton voyage, merci
Dans ton récit de 2012, tu indiques que tu avais découvert le Japon deux ans auparavant, j'avoue que ce voyage-là m'aurait encore plus intéressé.
En tout cas, une chose est sure, tu as eu un petit aperçu de la violence de l'île et de son climat
Mon premier voyage était un voyage organisé de deux semaines en groupe suivant le tracé d'une ancienne route commerciale de l'île principale : la célèbre route du Tokkaido. Selon un fameux poète, il y a 100 endroits à voir sur cette route reliant Tokyo à Kyoto. Clairement on n'a pas tous été les voir mais ça restait quand même intéressant bien que souvent éloigné de mes centres d'intérêts. Enfin j'ai quand même eu l'occasion d'aller voir le mont Fuji ce qui est très important pour la conversation avec un japonais car la première chose qu'on vous demande c'est si vous êtes allé voir le mont Fuji (c'est littéralement la Mecque nippone même si ça n'a rien de religieux).
Très clairement je fais ma chochotte dans ma narration car nous on a juste eu beaucoup de pluie ce qui n'est pas très grave comparativement à toutes ces familles qui ont été délogées par les rivières en crues. Comme quoi même un pays aussi paré à tout que le Japon ne peut que limiter les dégâts et secourir les vies humaines face aux éléments déchainés.
En même temps je serais curieux de voir ce que serais la france si on pouvait régulièrement y subir en moins d'une semaine un typhon et un séisme
Où est-ce que tu as appris le japonais ?
Du temps où j'étais à l'IUT d'informatique (c'est à dire il y a 12 ans maintenant, ça nous rajeunit pas hein Ertaï ) je me suis également inscrit à un institut de japonais sur Paris où j'ai fait trois heures de cours par semaine le samedi. Suffisant pour apprendre des bases mais insuffisant pour un quelconque diplôme.
Depuis ma seule source d'apprentissage est le visionnage d'anime qui ont la bonne idée de répéter à la fois souvent les mêmes expressions et en même temps de parler moins vite qu'un japonais normal.
Honnêtement je pensais malgré tout que mon niveau c'était grandement érodé depuis le temps mais si clairement mon niveau en lecture/écriture l'est, mon niveau de parler lui a étonnamment progressé. Plus spécifiquement il semble que j'ai beaucoup gagné en vocabulaire.
N'est-ce pas plus difficile alors pour lire les BD ? Comment fonctionne un dico de kanji ?
Très clairement oui, je n'en suis qu'au niveau où je comprends uniquement via les images. Du coup c'est pour ça que je n'achète pas de light novel par exemple parce que je ne pourrais rien en faire à part décorer l'étagère.
Une façon de faire est de décomposer les kanjis suivant sa clé et ses radicaux. Clé et radicaux pouvant eux-mêmes être des kanjis à part entière.
Cependant ce n'est pas vraiment comme ça qu'on enseigne les kanjis au cours des six années d'école primaire. En effet pour chaque année il est attendu que les élèves apprennent par cœur l'écriture, le sens et les différentes lectures d'une liste de kanjis. Ce qu'on appelle les Gakushuu kanjis qui lui-même n'est qu'une partie des 1945 kanjis officiels. Et à tout cela se rajoute les mots d'origine étrangères ainsi que les lectures et kanjis spécifiques pour les noms propres.
Un beau bordel qui a tendance à faire que les japonais oublient les kanjis les moins usités.
Bon voila j'ai finit les sections CD et goodies. Ne reste plus que la section vidéo qui est de loin la plus volumineuse à tout point de vue
Elle manque de Panzers ta couverture
Ertaï a écrit :
Je pourrais te dire que je n'ai pas trop eu le choix de l'illustration mais pour ma part je préfères les "Girls" aux "Panzers".
Et voilà c'en est finit de la section vidéo et de l'exposition de mon trésor de guerre.
Maintenant, trouver la place de ranger tout ça.