Mon voyage au Japon 09/2015

Aujourd'hui c'est typhon au Japon alors je vais écrire mes mémoires de ce nouveau voyage.


Trois ans après mon précédent voyage me revoici au pays du soleil levant. Comme dit précédemment, j'ai très bien choisit mon moment pour venir puisque le Japon est en proie à un typhon actuellement (sobrement appelé n°18) donc pluie et vent se mêlent à la chaleur ambiante pour une belle moiteur. Fort heureusement l’œil n'est pas sur Tokyo donc je vais pouvoir continuer à dévaliser Akihabara.

Car cette année, comme l'année passée, je suis surtout venu faire mon pèlerinage à la Mecque des animes et mangas plus que visiter le pays.


Jour 0 - trajet Paris-hôtel

Ayant toujours aussi peu confiance dans les vols avec escales, j'ai pris un vol direct Paris-Tokyo qui fut agrémenté de pas mal de turbulences cette fois. Avec le recul ça préfigurait de ce qui allait se passer ici avec n°18.

Cette année j'ai décidé de zapper le bus (et ses 2h+ de routes) pour le train, plus spécifiquement le Narita Express qui ne met que 50 minutes pour rallier la gare de Tokyo depuis l'aéroport de Narita.

Ticket-retour pour le Narita Express

De plus, comme je suis un étranger j'ai eu droit à une réduction substantielle du billet de train. Mieux, j'ai découvert que le billet me permettait aussi de couvrir le reste du trajet jusqu'à la gare de mon hôtel sur la ligne de métro Yamanote. Mieux encore, je soupçonne que ça fonctionne aussi dans le sens inverse avec le ticket-retour vers Narita.

Cette année j'ai aussi amené ma phablette avec moi à ceci près que les prises de courant japonaises sont différentes des nôtres un adaptateur s'avère nécessaire. J'ai acheté le mien à l'aéroport pour des cacahuètes et je pense que c'est le mieux car en France on trouve surtout des adaptateurs "couteau-suisse" pour toute la planète, bien plus coûteux et gros à transporter.

Spoiler (Sélectionnez le texte dans le cadre pointillé pour le faire apparaître)

Par ailleurs le voltage est également différent : 100~110 volts contre 220 chez nous, ça ne pose pas de problèmes pour le chargeur de ma phablette mais pour un appareil qui consomme plus (comme un sèche-cheveux) un transformateur est nécessaire en plus de l'adaptateur.

Aussi cher qu'un parapluie.

Jour 1 - danse avec les tempuras

De l'avion en passant par la train jusqu'à arriver à l'hotêl (le même que l'année dernière) il m'a fallu une petite sieste pour récupérer mais me voila parti dès le premier jour à Akiba.

Muni de ma phablette, j'avais pris soin cette année de noter les noms japonais des différentes séries qui m'intéressaient ce qui c'est avéré peu productif car, du moins chez Toranoana, les mangas sont soient classés par maison d'édition soit par auteur (pour les hentais). Seuls les DVD sont rangés dans cet ordre car moins nombreux.

L'une de mes grandes traditions au Japon est d'aller manger des tempuras. Fort heureusement le restaurant où j'étais allé la dernière fois est toujours là. Outre la bonne friture, j'ai pu discuter longuement avec le chef sur pleins de sujets autour du plat, de la rue Saint-Anne à Paris, de comment les tempuras sont fait différemment entre la France et le Japon et du fait que les européens préfèrent la pâte un peu plus sucrée.

Le tout en japonais bien sûr puisque quitte à être dans le pays autant sauter sur toutes les occasions pour parler la langue. Néanmoins je dois avouer que je me suis surpris par ma capacité à discourir, sans le savoir il semble que j'ai gagné en vocabulaire par rapport à la dernière fois.

Pas chien, le chef m'a rajouté un tempura à la patate douce sur l'ardoise de la maison et ainsi c'est conclu cette première journée.


Jour 2 - avis de tempête

Dès mon arrivée, j'ai été un peu déçu de constater que la chaleur de la dernière fois n'est pas au rendez-vous. L'achat d'un parapluie au combini du coin c'est donc avéré rapidement nécessaire. Fort heureusement c'est une denrée peu chère et abondante, dont beaucoup sont abandonnés au gré du va et viens des japonais.

La chasse continue à Akiba. Comme un con j'ai oublié le plan des bonnes adresses que j'avais fait la dernière fois néanmoins je me rappelais à peu près des endroits et de plus force est de constaté que certaines enseignes ont déménagé. En particulier la célèbre boutique Animate, que j'avais complètement zappé la dernière fois, qui remplace une librairie qui visiblement à fermée tout en ayant ouvert une succursale... juste à gauche de Toranoana. Si l'on compte la boutique Traders à sa droite, les trois grands concurrents sont maintenant alignés sur la même rue, c'est plus pratique comme ça. sourire

La pluie et le vent s'intensifie, en regardant la télévision je comprends qu'un typhon approche des côtes japonaises. Nommé n°18 (depuis le début de l'année ?) il s'avère qu'il est en équipe avec n°17 qui pour sa part reste à l'Est des côtes dans le pacifique (mais plutôt proche quand même).

La bonne nouvelle c'est que l’œil ne va pas traverser Tokyo, la mauvaise c'est qu'on ne sera pas épargné par les intempéries pour autant avec déjà des rapports d’inondation...


Jour 3 - Tokyo dans la tourmente

N°18 traverse gaiment le pays aujourd'hui avant de finir sa vie (le jour-même) dans la Mer du japon. Malheureusement une "lame" persiste pile sur Tokyo qui prend 400ml d'un coup sur la figure.

Mais pour les japonais ça ne change rien à leur vie, on va toujours au boulot, les métros circulent, bref c'est comme un lundi venteux quoi. D'ailleurs les magasins sont plutôt bien organisés pour éviter que les sols deviennent des patinoires. Par exemple, à l'entrée de chaque magasin il y a de quoi envelopper les parapluies pour éviter qu'ils ne gouttent à l'intérieur (ou à minima il y a un porte-parapluie où les laisser).

Bref je me suis dit si c'est bon pour eux, c'est bon pour moi... Grossière erreur car j'ai pris la pluie bien comme il faut et mon parapluie à bien morflé face au vent mais il est toujours utilisable. Et me voila donc dans ma chambre en train de geler et d'attraper un rhume. Du coup j'ai fait ce que tout bon japonais fait dans cette situation, je me suis fait couler un bain et ça a été beaucoup mieux.


Jour 4 - Momi momi

Le typhon est passé mais il pleut toujours.

Pris de désarroi je me suis connecté sur la messagerie du boulot et après avoir engueulé deux-trois personnes je suis de nouveau sans rien faire. Du coup j'ai fait comme tout bon japonais et... nan j'déconnes.

Profitant d'une accalmie pour aller dans un centre de massage dans le quartier de mon hôtel. Pourquoi celui-là plutôt que l'un des trois autres sillonnant les alentours ? Et bien parce que c'est le seul pour lequel j'ai rencontré une "kanban musume" (une "rabatteuse") dans la rue le jour de mon arrivée.

Après deux heures de "momi momi" aromatisés, je fais la remarque à la cliente qui descend avec moi que ce serait bien si la pluie s'était arrêté et comme par magie le soleil est bien là. Ni une ni deux me revoila à Akiba où j'ai pu enfin mettre la main sur le dernier trésor caché que j'étais venu chercher cette année.


Jour 5 - Calligraphie japonaise

Deux jours après le passage du typhon, le plus dur est en ce moment à vivre pour les japonais vivant en campagne. En effet l'après-typhon s'avère bien plus dangereux que le pendant car maintenant les rivières sont en crues et une bonne partie de la région du Kanto (sauf Tokyo) se retrouve inondé. Trois morts, 25 disparus et plusieurs dizaines de milliers de réfugiés d'après les derniers journaux à la TV.

Malgré tout, les japonais délogés arborent la même expression que pendant Fukushima : résignation et aucune panique. Toute la chaine de secours et là et je pense que l'armée japonaise doit avoir le plus grand nombre d'hélicoptère vu le nombre de gens hélitreuillés ces derniers jours.

Suivant le mouvement, je suis retourné à Akiba mettant fin à un mystère qui me taraudait depuis le début. En effet l'agencement intérieur de Toranoana a quelque peu changé depuis la dernière fois et je ne trouvais plus les CD de musique indé' (ainsi que leur section vidéo). Et c'est là que je me suis rappelé qu'il y a une annexe où je ne suis pas allé. En effet, lors de mon premier voyage je suis entré dans le magasin par cette annexe... avant de me rendre compte que je n'étais "pas tout à fait au bon endroit". En effet il s'agissait de la section "princesse", l'antre des affaires de Boys Love et autres YAOI et depuis j'évite l'endroit comme la peste pour ne plus croiser les regards réprobateurs des fujoshi locales. Sauf que comme je l'avais supposé c'est bien qu'on était transféré les CD et DVD.

Un soleil de plomb est maintenant sur Tokyo et je trouve la même chaleur sèche que la dernière fois. M'incitant du coup à rester à l'intérieur lors des après-midi. Pour le coup il s'avère que mon hôtel organise une séance de calligraphie japonaise, je vais donc poser mon stylet numérique et aller tâter du pinceau.

Devinez lequel j'ai fait.

Jour 6 - Tokyo magnitude

Réveil aux aurores ce matin vers les 6h par un séisme de force 5.3. Petit en somme, honnêtement au départ je croyais que c'était une fonctionnalité caché de mon lit activée par le réveil ou quelque chose comme ça mais non : la terre tremblait !

Pas de risques de tsunamis d'après la télévision ce qui est plutôt appréciable vu la vague de destruction semée par le typhon n°18.

Ce matin je suis retourné à Akiba dans l'espoir de voir à nouveau sa brocante et je ne fut pas déçu. Le marché en lui-même est assez axé sur les figurines et autres goodies qu'on ne voit pas souvent dans les boutiques. Et à des prix raisonnables même s'il vaut mieux faire du repérage, certains items allant du simple ou triple suivant les vendeurs.

Mon dernier achat fut une valise supplémentaire, la mienne n'étant cette fois plus suffisante. Il faut dire que j'ai englouti environ 1300~1400€ dans tous ces achats. ouf


Dernier jour - retour au bercail

Le ticket retour du Narita-Express couvre bien lui aussi le métro pour se rendre à la gare de Tokyo deg Par contre horreur la Yamanote était arrêtée pour cause d'accident de voyageur (comme quoi ça n'arrive pas qu'à Paris). Fort heureusement j'ai pu prendre la ligne de métro sur le quai adjacent.

Cette année mon voisin de siège était un japonais travaillant dans les vélos et se rendant à Saint-Questin pour le travail. Du coup j'ai pu lui apprendre quelques mots de français pour se débrouiller. Il s'avère d'ailleurs que sa fille est intégratrice HTML ce qui n'est pas très loin de mon propre métier.

Bon maintenant il ne me reste plus qu'à vous présenter mon trésor de guerre et cette année fut très prolixe sourire.


Qu'est-ce que j'ai acheté comme mangas ?

Gakkou Gurashi !

Coût : 6 * 590 yens

Le grand gagnant surprise des animes de la saison été 2015 est cette série qui est l'adaptation du manga éponyme.

Pas étonnant que la première chose que j'ai entendu à Akihabara soit son générique, avec ses 2 millions de vues sur Nico Nico Douga c'est un très grand succès comme nous le rappelles les bandeaux publicitaires sur les mangas, ainsi que nous rappeler les dates de diffusion vu que la série n'est toujours pas terminée (dans ses deux formats d'ailleurs).

Quoi qu'il en soit c'était bien sûr l'une de mes cibles prioritaires, dommage que les DVD ne soient pas encore en vente à ce moment-là...

Mikakunin de Shinkoukei

Coût : 4 * 800 + 1800 + 3000 + 1500 yens

Autre grand succès de l'année 2014 et l'une de mes séries favorites. Les mangas étaient également parmi mes cibles prioritaires (surtout que visibles toute la sève du manga ne fut pas utilisée pour l'anime lui-même). Mais plus important c'était les éditions spéciales des volumes 4, 5 et 6 qui m'intéressaient le plus comprenant respectivement un clip musical animé, une OAD et un drama-CD.

Le volume 4 m'a donné le plus de fil à retordre et c'était bien sûr celui que je voulais le plus car la qualité de l'animation du clip est particulièrement remarquable. J'étais prêt à abandonner lorsque j'ai miraculeusement trouvé le DVD additionnel vendu à part dans le rayon vidéo de Animate.

Une grande victoire pour canard.


Qu'est-ce que j'ai acheté comme doujin ?

Pas beaucoup de doujin que je puisse vous montrer sans provoquer une crise d'apoplexie chez TSG. Je vais me rattraper sur la section vidéo.

Love live - Je ne peux pas être le soleil

Coût : 600 yens

Si les séries sur les idols se sont démultipliées, seule Love-Live a réussi à se démarquer de l'ombre Idolm@ster planant sur le genre.

Dans la série, Nico est censée jouer le rôle de l’acariâtre auquel on rit à ses dépends mais j'ai toujours eu le sentiment que les autres filles du groupe avaient tendance à toujours faire d'elle la tête de turc. Et c'est exactement le sentiment que m'inspirait cette couverture même si au final après avoir traduit le titre et vu le doujin cela ne semble pas être véritablement le sujet de l’œuvre.


Qu'est-ce que j'ai acheté comme art-book ?

Touhou - A summer day's dream 2.5

Coût : 2344 yens

Bien que ZUN soit opposé à toute adaptation animée officielle de sa saga Touhou, cela n'a pas empêché des initiatives de fans de donner vie en image aux illustres résidentes de Gensokyo.

Parmi eux le studio MAIKAZE qui produit et réalise l'anime "A summer day's dream" comptabilisant 2,5 épisodes jusqu'à présent (étalé sur plusieurs années mais ça reste impressionnant pour un studio indépendant avec un budget insignifiant).

Et donc cet art-book est tiré justement de l'épisode 2.5. Plus spécifiquement il s'agit essentiellement d'une compilation des storyboards, décors et surtout de très nombreuses key frames de l'épisode. Le genre de chose plus technique qu'on ne voit généralement pas dans les art-books d'autres séries mais qui pour moi à un attrait tout particulier vu comment j'aime l'animation 2D.


Qu'est-ce que j'ai acheté comme DVD / Blu-Ray ?

Brynhildr in the Darkness - Box 1 & 2

Coût : 4980 + 9500 yens

Vous connaissez Lynn Okamoto ? Non ? Alors peut-être connaissez-vous mieux son œuvre majeure Elfen Lied. Brynhildr in the Darkness est la série courante sur laquelle il travaille et qui c'est vue adaptée en anime l'année dernière. Malheureusement Okamoto porte semble-t-il une malédiction sur les adaptations animées de ses œuvres car elles se concluent toujours de la plus mauvaise façon qui soit, ne rendant pas justice à son fantastique travail. Et malheureusement cette série n'échappa pas à la tradition ce qui est très dommage parce jusqu'à un certain point je trouvais au contraire la série gérait très bien son rythme avant de partir en cacahouètes sur la fin, comme Elfen Lied...

Quoi qu'il en soit ces deux coffrets Blu-ray étaient sur ma liste de priorité car je voulais montrer mon soutien aux œuvres de Okamoto-sensei quoi qu'il en coûte. Et si le premier coffret ne fut pas trop difficile à trouver, il n'en fut pas de même pour le second. J'ai finalement réussit à trouver la perle rare chez Traders qui ont la plus grosse collection de DVD (avec Animate). Ce fut difficile mais ça en valait le coup.

Ben-to

Coût : 8480 yens

Si je vous dis un groupe de personnages haut en couleurs s'affrontant lors de duels épiques pour l'acquisition d'une denrée rare. Chaque protagoniste ayant son propre style et philosophie de combat. Revanche, amitié virile et fille sexy.
Oh j'ai oublié de vous dire que la denrée en question sont des bentos à prix réduit...

Vous l'aurez compris il s'agit ici d'une série parodiant allégrement les codes d'un shônen classiques tout en restant sérieux dans sa narration. Une bonne série bien fun comme j'aimerais en voir plus souvent et qui à définitivement besoin d'une seconde saison.

Itsuka tenma no kuro usagi

Coût : 500 + 250 yens

Encore une série que j'ai bien aimé mais qui a connu quelques déboires. En effet la promotion avant la diffusion à la TV fut jugée "indécente" par les bien-pensants (c.f. la loi anti-otaku) et fut donc privée de toute promotion par la suite. Au point que les créateurs durent se résoudre à passer en code dans la série les dates de sorties des DVD (si si j'vous jure).

Enfin je ne sais pas si c'est dû au manque de publicité pour les DVD ou pour la série en général mais les DVD que j'ai trouvé étaient à un prix dérisoire... Ne reflétant clairement pas la qualité de la série. Dommage que je ne sois pas arrivé à trouver les 6 volumes.

Coût : 463 + 371 yens

Higurashi no naku koro ni Kai (le retour)

Si vous vous souvenez lors de mon précédent voyage, je vous avez dit que je m'étais quelque peu fourvoyé sur l'achat du coffret du même nom vu qu'il ne contenait que la moitié de la série.

Et bien j'ai trouvé quelques DVD de la seconde moitié, à un prix dérisoire en plus (la série commence à accuser son âge il faut croire). Malheureusement le boîtier du premier volume c'est abîmé dans le transport cry et le second volume était vendu sans son disque additionnel.

Arriverais-je un jour à avoir la série complète ?

Coût : 4200 yens

Genshiken OAV

Bienvenue au club d'étude de la culture visuelle moderne, antre des otakus et autres fujoshis. Un grand classique pour tout animefan qui se respecte.

L'adaptation animée à eu un rythme de parution quelque peu chaotique avec une première partie sous forme de série TV (disponible en France), une série d'OAV formant la suite (le présent DVD) et une seconde TV qui a eu l'étrange choix de redistribuer toutes les voix des personnages (ce qui ne se fait pas normalement).

Hitsugi no Chaika & Hitsugi no Chaika Avenging Battle

Coût : 17800 yens

L'héroic-fantasy est un genre qui se fait plutôt rare au Japon donc toute itération est la bienvenue et je dois dire que j'aimais bien son originalité... jusqu'à la seconde saison qui encore une fois à conclut la série dans la tourmente.

J'étais plutôt content de voir la suite venir aussi vite (dans la même année) mais j'ai déchanté lorsque ladite seconde saisie c'est achevée seulement au bout de 10 épisodes et avec une fin clairement pas raccord avec l’œuvre d'origine.

Du coup, comme pour Brynhildr in the Darkness, c'était pour moi l'occasion de marquer mon soutien pour la série avec l'espoir (fou ?) qu'une troisième saison viendra remettre tout d'aplomb et finir le récit.

Coût : 21800 yens
Coût : 1800 yens

Sound Holic - PVD #1

Des fois il est vraiment difficile de savoir si toute l'activité autour de Touhou est toujours dans le monde de l'indépendant ou bien une industrie. Le cercle (éditeur ?) Sound Holic réduit encore les frontières en proposant ce DVD contenant 5 clips musicaux tout animé.

On peut notamment y trouver l'hilarante parodie de robot géant ainsi que le somptueux "Prière".

Sound Holic - KanHoli 2 & 3

Kantai Collection est plus que jamais populaire au Japon du coup le nombre de projets indépendants autour de la licence à drastiquement augmenté. Mais pourquoi faire une série de gag en doujin alors qu'on pourrait le faire animé se sont sans doute dit les joyeux lurons de Sound Holic (coupant quelque peu l'herbe sous le pied de l'adaptation animé officielle).

Attention cependant si vous escomptez entendre les douces voix de vos kanmusume préférées car seules des voix de synthèses sont utilisées ici. Il faut dire aussi que Sound Holic n'a surement pas ni le budget ni la légitimité pour utiliser les comédienne de doublage officielle.

Je n'ai pas trouvé le volume 1 dans la boutique mais bon ce n'est pas très grave puisque Sound Holic les as tous publiés sur leur chaîne officielle sur Nico Nico Douga donc les premiers épisodes sont facilement trouvables.

Coût : 1400 * 2 yens
Coût : 33000 yens

Esper Mami

Mon coup de cœur et quasi-dernier achat c'est porté sur cette édition complète spécial 80 ans de Fujiko F. Fujio, célèbre auteur de Doraemon qui est la mascotte du ministère culturel japonais. Ce coffret très compact comprend les 119 épisodes de la série + le TV spécial + le film et quelques bonus comme l'épisode pilote.

Esper Mami est une série quelque peu en avance sur son temps n'ayant pas peur d'aborder des sujets très durs ou de placer son héroïne en danger mortel et ce 25 ans avant Puella Magi Madoka Magica. D'ailleurs il semble qu'une malédiction plane sur les Magical Girls prénommés Mami depuis lors.


Qu'est-ce que j'ai acheté comme CD ?

Je n'ai pas pu trouver l'OST de Freezing dont la qualité est étonnamment bonne comparativement à la médiocrité de l'anime (du moins de mon point de vue). Néanmoins j'ai pu faire quelques bonnes acquisitions.

Danganronpa - OST du jeu

Coût : 2838 yens

Avec son univers coloré et acide, son scénario engageant et ses mécaniques de jeu innovantes, Danganronpa a su s'imposer comme un solide concurrent à la franchise Phoenix Wright en terre nippone.

La bande-son, réunie ici en double-CD, est particulièrement remarquable et aide à renforcer l'identité de la série. Des sonorités tantôt techno-pop tantôt jazzy que l'on a pas l'habitude dans les productions japonaises.

Girls und Panzer - OST

Coût : 3048 yens

J'avais déjà eu l'occasion de vous parler de Girls und Panzer qui reste l'une de mes séries favorites. A vrai dire j'enrage parce que le film va sortir dans quelques mois à peine au Japon et je ne serais pas là pour aller voir ça...

Encore de la très bonne musique, le compositeur à très bien su faire de multiples variations du thème principal pour accompagner les différentes émotions des scènes. De plus, l'OST comporte les nombreuses reprises des différents thèmes militaires réels de chaque pays, comme il sied au thème de l'anime.

HaNaYaMaTa - OST

Coût : 3300 yens

Jusqu'à récemment j'avais toujours entendu l'expression "prestigieux studio MAD House" sans pour autant n'avoir jamais été impressionné par les quelques productions que j'ai vu... jusqu'à Hanayamata qui m'a beaucoup impressionné du point de vue visuel. C'était donc la moindre des choses que j'achète la bande son de cet anime musical (les DVD ce sera pour la prochaine fois). A noter que le manga est édité en France pour ceux que ça intéresse.

Ce double-CD à la particularité de réunir la bande-son de l'anime mais aussi certaines chansons des CDs character songs des personnages principaux de la série. Alors vous aussi, venez danser le Yosakoi !

Mami Kawada - Best of

Coût : 2800 yens

Dans le domaine des artistes rock-pop travaillant pour l'industrie des animes, Mami Kawada et KOTOKO sont les deux grandes rivales du milieu. J'aurai d'ailleurs bien acheté un CD de cette dernière si j'avais pu en trouver neutral.

Si vous êtes un fan de l'artiste et plus particulièrement des génériques qu'elle a réalisé, ce Best-of (dont la boîte c'est cassée durant le transport cry ) est pour vous. Contenant à la fois ses titres récents (To aru Majutsu) et moins récents (Shakugan no Shana).

Little Busters - OST du jeu

Coût : 3800 yens

Kanon, Clannad, Air vous connaissez ? Si oui vous savez probablement qu'avant d'être les grands succès en animes, tout ces titres furent des grands succès en jeu vidéo réalisés par la célèbre compagnie Key. Et tout comme leurs jeux, leurs bandes-son ont toujours été de grande qualité.

Little Busters, leur dernier grand succès en date, ne déroge pas à la règle avec son triple-CD. Ceci étant dit je ne sais pas s'il inclut les pistes pour Little Busters Ecstasy... à voir.


Qu'est-ce que j'ai acheté comme goodies ?

Coût : 300 yens

Porte-clés - Mahou Shoujo Lyrical Nanoha

Si j'étais revenu sans au moins un produit Nanoha, assurément le "White Devil" du bureau de l'administration du temps et de l'espace m'aurait foudroyé sur place.

La figurine est un peu grande pour un porte-clé (et épaisse aussi !) mais ça reste raisonnable.

Coût : 200 yens

Pin's Touhou Project - Sanae Kochiya

Qui dit Japon dit Gachapon, aussi il était nécessaire que j'aille perdre quelques pièces dans ces machines (c'est toujours mieux que le pachinko).

L'un des attraits est que l'on ne sait pas qu'est-ce qu'on va recevoir et du coup j'ai reçu ce pin's de Sanae Kochiya, un personnage de la saga Touhou Project qu'on ne présente plus. J'aurai préféré avoir Rémilia ou Flandre Scarlett mais bon Sanae is a good girl.

Porte-clés - Love Live !

Coût : paquet de bonbons

Il n'est pas rare que les animes s'associent à d'autre marques pour booster les ventes. Du coup vos personnages préférés peuvent se retrouver accolés à tout et n'importe quoi comme ici un paquet de bonbons qui avait notamment la particularité de proposer une chaine porte-clés à l'effigie d'une des filles du groupe µ's.

C'est donc par pur hasard que j'ai eu celui pour la calme et posée Umi. Dommage j'aurai préféré Nico ou Maki mais bon on ne choisit par à l'avance.

Coût : 1200 yens

Peluche Puchim@as - Miura-san

Puchim@s est un spin-off de la franchise Idolm@ster mettant en scène d'étranges créatures trop mignonnes basées sur les personnages principaux. Pour ma part mon coup de foudre est pour Miura-san qui est trop kawaii et accessoirement possède le pouvoir de se téléporter aléatoirement si elle est surprise par un bruit.

Voici ce que j'ai acheté sur le marché de Akihabara dont je parlais précédemment. J'aurai bien voulu aussi un Takanya mais la majorité des peluches étaient dédiées à Love Live! ce qui fait que j'ai été plutôt chanceux de déjà trouver celle-là.

Couverture - Girls und Panzer

Coût : 3500 yens

Pourquoi j'ai pris cette couverture représentant Miho et Yukari de Girls und Panzer, honnêtement juste parce que j'en avais envie et que ça irait bien avec mes serviettes Stike Witches et Haganai.

Cependant en tant que couverture elle est plutôt petite et pas vraiment épaisse. Assurément elle pourrait servir pour les nuits d'été japonaises mais pas vraiment pour notre climat un peu plus rugueux.

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15 Commentaires

  • Je viens d'apprendre ce qu'est une phablette.
    C'est un appareil transportable à l'avenir incertain dans un monde qui mute vers une informatique gadget-o-mobile.

    Spoiler (Sélectionnez le texte dans le cadre pointillé pour le faire apparaître)

    C'est pile le moment de se remémorer la raison d'être d'un bigraphe :

    Bigraphs have applications in the modelling of distributed systems for ubiquitous computing and can be used to describe mobile interactions.

    Après, entre la théorie et la pratique disgust

    Sinon j'ai vu Lost in translation (Scarlett Johansson & Bill Murray) du coup mon attrait pour le Japon n'est pas au plus fort neutral

    5.3 ? Je me serais précipité sous le lit pour moins que ça !

  • A vrai dire ma phablette est à l'image que je m'en sers : à savoir pratiquement jamais comme téléphone (mais bon comme je suis chez Free j'ai un abonnement gratuit donc qui peut le plus peut le moins) et un peu comme tablette pour lire des vidéos dans le RER.

    Bref autant te dire qu'elle reste généralement éteinte tout le temps à la maison.

  • Je me posais la question de l'import, si tu n'étais pas allé à Tokyo, aurais-tu pu acheter tous les articles que tu nous montres à un vendeur japonais sur Internet ?

    Sinon tu es drôlement prudent avec la santé de TSG sourire

  • On vois que tu te fait plaiz ! sourire

    J'espère que tu as bien budgéter tes achats histoire d'avoir de quoi payer les factures à ton retour razz

  • @Ertaï : la plupart des sites de vente japonais ne pratiquent pas la vente à l'international donc la meilleure alternative reste Amazon.co.jp. Cependant les articles les plus vieux/rares sont trouvables uniquement chez les revendeurs tiers de la place de marché et ne se gêne pas pour gonfler les prix. De plus tous ne font pas l'envoi à l'international mais certains le font.

    Par ailleurs il existe malgré tout des boutiques d'anime internationales, pas toujours gérées par des japonais d'ailleurs, mais là encore prudence sur les prix. Par exemple le doujin présenté ici que j'ai payé 600 yens est vendu 22,12$ sur cette boutique soit environ 2600 yens. Même avec les frais de ports gratuit quelqu'un se fait clairement sa grasse marge ici.

    Enfin rappelons que tous les envois par transporteur sont systématiquement soumis à la douane à l'arrivée en France là où si tu y vas toi-même tu peux toujours échapper au contrôle (en particulier si les douaniers sont occupés avec le gringo ramenant des fruits des îles sourire). L'avantage aussi d'être sur place est de pouvoir tenter ta chance dans une autre boutique voire de comparer les prix. C'est aussi plus facile de se faire des coups de cœur ou de trouver une affaire avec tous les produits en rayonnage.

    @Human Ktulu : j'avais payé mon voyage depuis plusieurs mois déjà et le serrage de ceinture est en fait intervenu le mois dernier lorsque j'ai acheté mes devises sur internet (~1500 €). Donc non ce mois-ci j'ai toute latitude pour payer mes charges et le premier trimestre de l'impôt sur le revenu (et le mois prochain les taxes foncières, yay...).

  • Chouette récit de ton voyage, merci smile

    Dans ton récit de 2012, tu indiques que tu avais découvert le Japon deux ans auparavant, j'avoue que ce voyage-là m'aurait encore plus intéressé.

    En tout cas, une chose est sure, tu as eu un petit aperçu de la violence de l'île et de son climat DoubleAccentCirconflexe

  • Mon premier voyage était un voyage organisé de deux semaines en groupe suivant le tracé d'une ancienne route commerciale de l'île principale : la célèbre route du Tokkaido. Selon un fameux poète, il y a 100 endroits à voir sur cette route reliant Tokyo à Kyoto. Clairement on n'a pas tous été les voir mais ça restait quand même intéressant bien que souvent éloigné de mes centres d'intérêts. Enfin j'ai quand même eu l'occasion d'aller voir le mont Fuji ce qui est très important pour la conversation avec un japonais car la première chose qu'on vous demande c'est si vous êtes allé voir le mont Fuji (c'est littéralement la Mecque nippone même si ça n'a rien de religieux).

    Très clairement je fais ma chochotte dans ma narration car nous on a juste eu beaucoup de pluie ce qui n'est pas très grave comparativement à toutes ces familles qui ont été délogées par les rivières en crues. Comme quoi même un pays aussi paré à tout que le Japon ne peut que limiter les dégâts et secourir les vies humaines face aux éléments déchainés.

  • En même temps je serais curieux de voir ce que serais la france si on pouvait régulièrement y subir en moins d'une semaine un typhon et un séisme razz

    Où est-ce que tu as appris le japonais ?

  • Du temps où j'étais à l'IUT d'informatique (c'est à dire il y a 12 ans maintenant, ça nous rajeunit pas hein Ertaï sourire ) je me suis également inscrit à un institut de japonais sur Paris où j'ai fait trois heures de cours par semaine le samedi. Suffisant pour apprendre des bases mais insuffisant pour un quelconque diplôme.
    Depuis ma seule source d'apprentissage est le visionnage d'anime qui ont la bonne idée de répéter à la fois souvent les mêmes expressions et en même temps de parler moins vite qu'un japonais normal.

    Honnêtement je pensais malgré tout que mon niveau c'était grandement érodé depuis le temps mais si clairement mon niveau en lecture/écriture l'est, mon niveau de parler lui a étonnamment progressé. Plus spécifiquement il semble que j'ai beaucoup gagné en vocabulaire.

  • N'est-ce pas plus difficile alors pour lire les BD ? Comment fonctionne un dico de kanji ?

  • Très clairement oui, je n'en suis qu'au niveau où je comprends uniquement via les images. Du coup c'est pour ça que je n'achète pas de light novel par exemple parce que je ne pourrais rien en faire à part décorer l'étagère.

    Une façon de faire est de décomposer les kanjis suivant sa clé et ses radicaux. Clé et radicaux pouvant eux-mêmes être des kanjis à part entière.

    Cependant ce n'est pas vraiment comme ça qu'on enseigne les kanjis au cours des six années d'école primaire. En effet pour chaque année il est attendu que les élèves apprennent par cœur l'écriture, le sens et les différentes lectures d'une liste de kanjis. Ce qu'on appelle les Gakushuu kanjis qui lui-même n'est qu'une partie des 1945 kanjis officiels. Et à tout cela se rajoute les mots d'origine étrangères ainsi que les lectures et kanjis spécifiques pour les noms propres.
    Un beau bordel qui a tendance à faire que les japonais oublient les kanjis les moins usités.

  • Bon voila j'ai finit les sections CD et goodies. Ne reste plus que la section vidéo qui est de loin la plus volumineuse à tout point de vue deg

  • Elle manque de Panzers ta couverture razz

  • Ertaï a écrit :

    Elle manque de Panzers ta couverture

    Je pourrais te dire que je n'ai pas trop eu le choix de l'illustration mais pour ma part je préfères les "Girls" aux "Panzers". sourire

  • Et voilà c'en est finit de la section vidéo et de l'exposition de mon trésor de guerre.

    Maintenant, trouver la place de ranger tout ça. ouf

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