World of Goo

Acclamé (et récompensé) partout pour son gameplay innovant ce jeu, dans sa première incarnation The Tower of Goo (version gratuite), avait rapidement été retiré du téléchargement pour ne pas faire de l'ombre au développement de la version commerciale.
D'où une certaine attente, impossible de tester la chose avant la sortie de la démo commerciale.


C'est maintenant chose faite.
La démo ne contient que le chapitre d'initiation, soit trois niveaux jouables.
Le gameplay consiste à tisser un maillage, qui tient autant de la tour Eiffel que du chewing-gum ou de la toile d'araignée, à l'aide d'une substance légèrement élastique, ceci afin d'atteindre un certain point, laquelle action met fin au niveau.

Graphiquement on est en basse définition, autant c'est acceptable pour Zep's Dreamland parce qu'il est gratuit et très carré dans le design de ses niveaux, autant pour un jeu qui se veut plus commercial et plus flexible dans son gameplay on ne comprend pas l'intérêt de cette limitation.
Toujours graphiquement, on reste dans une certaine pauvreté au niveau des couleurs quand ce n'est pas carrément un noir et blanc qui s'appuie sur une esthétique Burtonienne à base d'ombres chinoises. Difficile à dire sur la démo si cet aspect des choses témoigne d'un véritable choix artistique ou d'une simple économie de moyens.

On aime ou on aime pas.
Personnellement je n'ai pas accroché au concept, et pourtant je suis un grand fan de Lemmings.
En fait j'ai un problème avec ce matériau collant, autant les lemmings sont attachants avec leur musique entrainante et leur côté moutonniers suicidaires, autant là je n'arrive pas à réprimer une certaine répulsion qui m'empêche de trouver du plaisir au jeu.

Web: http://www.worldofgoo.com/

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3 Commentaires

  • (Je passe en coup de vent, en même temps je me réinscrit au postbac)

    World of Goo, j'ai essayé, j'ai aimé. Le concept est simple mais demande toujours une certaine dose de réflexion et d'adresse (il faut parfois du timing pour lâcher la bonne boule au bon moment, et au bon endroit). La musique est féérique tout comme l'ambiance, où la qualité graphique n'est pas poussée au niveau de la technologie mais plus au moyen de son utilisation: c'est toujours très beau. Le scénario est original est c'est avec plaisir que j'ai essayé de sauver mes petites boules de goo de l'usine pour les emmener voir Mom et finalement assister à... la fin du monde? Le tout en étant préalablement passé par une usine et un ordinateur. Je n'aurais pas eu de cookies mais j'aurais eu World of Goo et je n'aurais rien regretté.

    Par contre, qu'est-ce que j'aurais adoré des niveaux supplémentaires! Ou une réutilisation de certaines boules qui n'apparaissent que dans deux, trois niveaux tout au plus. Cela n'empêche pas que des propriétés intéressantes ont étés utilisées afin de donner des buts plus ou moins compliqués à différents niveaux (je pense notamment aux boules inflammables et aux boules-bombes, qui servent ensemble à détruire des rochers). Un éditeur de niveaux aurait pu remédier à ça, hélas je n'en ai pas vu (je suis peut-être myope).

    Une partie du jeu que je n'ai pas pu découvrir se passe sur la plus grande toile de boules de Goo possible: internet. Là, on joue avec toutes les boules qu'on a réussi à sauver de la destruction (au maximum 300) et on s'amuse à construire la plus grande tour possible (ce qui veut dire... haut). Je ne sais pas s'il est possible de voir les tours des autres joueurs ou de construire une tour à plusieurs, mais je ne vois pas ce que ça pourrait véritablement ajouter. De plus, un mode coopération sur des niveaux normaux me semblerait superflu... Un moment aussi poétique que World of Goo se partage difficilement.

    Au final, j'ai beaucoup aimé World of Goo, que j'ai trouvé drôle, attachant et même émouvant (oui j'exagère, mais c'est avec ça que j'ai fait comprendre la beauté de certains jeux à mon père). Si j'avais une prière à faire c'est une suite, ou un éditeur téléchargeable pour ceux qui possèdent le jeu. Reste que la plus grande force que je lui ait trouvé, c'est son histoire, et de ce côté, un éditeur de niveaux ne sera sans doute pas aussi puissant... j'ai tout de même versé une larme quand j'ai fini le jeu!

    (J'ai fini de m'inscrire)

  • J'ai essayé aussi World of Goo mais je n'ai pas vraiment accroché, je ne sais même plus si j'ai été jusqu'à la fin de la démo. Je crois que j'ai lâché le train en marche après le niveau de la bouche de grenouille. Après avoir péniblement réussi à sauber une poignée de bidules, j'ai été curieux de savoir comment d'autres avaient fait car je trouvais que ma solution était franchement laborieuse.

    Et là, j'ai découvert qu'il y avait une manière "hardcore" de jouer à World of Goo : les mecs planquaient des bidules sous le niveau de l'eau mais juste au-dessus des piques, faisaient des constructions élaborées dans le seul but qu'elles atteignent les pics en un endroit précis pour que deux blobs seulement s'en détachent. Après en jouant avec les ballons, de faire voleter ces deux blobs vers la sortie, ce qui permet de s'affranchir de la construction d'un pont entier et permet de sauver un max de bidule.

    N'aimant pas chercher des solutions alambiquées comme ça, je me suis dit que World of Goo ne serait pas un jeu pour moi s'il faut chercher des trucs de malade comme ça pour maximiser son score. Le principe est donc simple (même si l'elasticité m'a un peu déstabilisée) mais dans le style construction je préfère encore BridgeBuilder.

  • Moi, j'ai fini World of Goo, il est assez bien, mais j'ai eu du mal a suivre l'histoire, mais j'ai bien aimé l'Autoroute de l'Information DoubleAccentCirconflexe

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