Naples ayant déclaré la guerre à l'Angleterre, nous avons décidé de renier notre alliance. Nous étions à présent suffisamment forts pour nous en sortir. Et nous ne voulions pas nous mêler aux puissantes armées anglaises, ni à leur flotte invincible.
Notre regard s'est alors tournée vers l'Afrique. L'Égypte aux mains des impurs musulmans, il nous fallait prendre pied dessus pour les remettre vers le droit chemin. Ainsi, nous avons attaqué les tribus de Mamelouks et leurs armées dépassées par notre technologie.
Septembre 1451
La guerre contre les Mamelouks fut longue, mais peu douloureuse. La guerre fut portée chez eux, et comme nous maîtrisions la mer, nous pouvions débarquer ce que bon nous semblait au moment où nous le souhaitions. Nous étions plus forts, mais ils étaient plus nombreux. Nous avons dû les harceler pendant des années, traquant les petites troupes, débarquant par surprise au moment des recrutements, harassant les grosses armées en les faisant parcourir de longues distances à pied. Jusqu'à ce que la chance nous sourit enfin : appauvris, tiraillés, les Mamelouks perdirent une grande bataille près d'Alexandrie. La poursuite des survivants dura de nombreux mois, durant lesquels nous étions dans le jeu du chat et de la souris. Puis, enfin, l'armée fut annihilée.
Il a fallu des années ensuite pour faire le siège des nombreuses provinces. Pour contraindre les Mamelouks à accepter ce qu'il y a peu de temps encore ils considéraient inacceptable : céder trois provinces. Trois petites provinces. Mais pas n'importe lesquelles, à l'embouchure du Nil, les plus riches, les plus puissantes, à la nombreuse population. La belle Alexandrie. Celle qui porte tant d'Histoire en elle, chargée des échos de la vieille gloire de Rome.
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