L'heure est maintenant venu d'affronter une puissance de l'ouest. La moins puissante de toutes est sans doute l'Aragon. Mes nobles poussent ce sens : nous devons profiter de leur guerre encore récente contre la Castille, et son affaiblissement temporaire, pour reconquérir leur bout de Grèce au sud, de Macédoine au nord, et s'accaparer le sud de l'Italie. D'une pierre trois coups.
Pour cela, il nous faut renforcer notre flotte : alors que nous nous contentions jusqu'à présent de construire de plus en plus de transports, il nous faudra maintenant investir sur ce qu'il y a de plus puissants, des navires de guerre pour égaler les flottes des autres nations. Évidemment, nous ne pourrons affronter l'Angleterre elle-même, mais les autres sont à notre portée.
Avril 1459
Aragon s'est peu défendu contre nous. Ses territoires étaient trop loin, et notre flotte bloquait leurs arrivées. Il nous a seulement fallu attendre que les sièges fassent leur effet, et que les provinces tombent comme des fruits trop mûrs. Cinq provinces ont été absorbées par notre glorieux empire, la Grèce est presque unifiée à nouveau sous notre coupe, les anciennes terres de Macédoine nous reviennent complètement, et, fait glorieux, nous avons pu reprendre pied sur l'Italie ! Deux provinces du sud, que l'on surnommait il y a deux mille ans la Grande Grèce, acclament notre retour ! Les Nobles sont euphoriques, plus rien ne pourra nous arrêter. L'Italie est à notre merci ! Seule l'Angleterre fait tâche encore, avec sa province en Achae, mais qu'importe, cette terre est trop lointaine pour eux, elle viendra d'elle-même nous rejoindre.
Dans le même temps, nous consolidons notre position. Les Ottomans ont complètement disparus en tant que nation, et l'Anatolie est unifiée de nouveau sous notre coupe. Et pour ajouter à notre illustre retour en Italie, nous avons notre premier vassal, peu de choses certes, des tribus à l'est, mais qu'importe, il y a 60 ans encore nous étions sur le point de disparaître, alors qu'aujourd'hui nous vassalisons pour contrer les menaces de l'est. Notre Empire est grand, Dieu est avec nous !
Évidemment, nous n'allons pas nous arrêter en si bon chemin. L'heure est peut-être venu de récupérer ce trou au milieu de notre empire, et affronter pour de bon l'Angleterre. Celle-ci possède une puissante flotte, mais nous avons renforcé la nôtre contre Aragon, et elle n'est donc pas dénuée de force. Il serait intéressant de créer un piège pour se débarrasser définitivement de cette flotte.
Les alliés de l'Angleterre sont peu de choses : quelques territoires du Saint Empire et d'Irlande, eux aussi se sont fait beaucoup d'ennemis avec le temps semblerait-il. Nous lui déclarons la guerre.
Juin 1463
Là également, la guerre fut plutôt rapide. L'Angleterre débarquait des quantités impressionnantes de troupes : pas moins de 15 000 hommes chaque fois. Mais évidemment, ils étaient accueillis comme il se devait : nos armées se réunissaient et les rejetaient à la mer. Nous avons occupé les territoires italiens et grecs, ainsi que la Provence et les Baléares. Mais nous ne pouvions aller plus loin. Au jeu du chat et de la souris, nous avons essayé de fuir la flotte anglaise chaque fois qu'elle apparaissait. À la fin, pour les faire craquer, nous avons tenté une expédition jusqu'en Irlande. Ce fut périlleux : nous avons croisé une flotte anglaise au large de la Galicie, et pour ne pas périr, nous avons demandé à celle-ci un accès militaire, aussitôt accordé. Une fois le confirmation en notre possession, nous avons fui le combat et épargné nos troupes au sol. Puis nous avons attendu que les Anglais repassent par Gibraltar avec de nouvelles troupes pour continuer notre expédition, jusqu'en Irlande. Là, les trois provinces anglaises ont rapidement été occupées.
Du coup, l'Angleterre a consenti à une défaite, ce qu'il nous fallait : récupérer la province grecque et les territoires au milieu de l'Italie. Et nous n'avons pu nous empêcher de l'affaiblir, en demandant la libération de deux nations irlandaises.
Nous sommes au sommet de notre gloire. Et notre prestige immense et retrouvé intervient alors que notre empire est en plein renouveau culturel, que des conseillers de plus en plus talentueux nous rejoignent, et surtout que la Vraie Foi se propage dans nos terres comme il se doit !
De nombreuses années ont passé depuis notre pied à terre en Égypte, et les habitants semblent moins se rebeller qu'auparavant. Notre regard doit à présent se tourner vers le sud, et reprendre des terres aux Mamelouks qui ont trop longtemps foulé nos sols. Ce ne sont pas des terres riches, mais elles appartiennent historiquement aux Romains, et nous nous devons de les récupérer.
Septembre 1466
Trois ans de guerre ont suffi pour annihiler les Mamelouks. Nous nous sommes accaparés nos anciennes terres rapidement, et nous étions cette fois plus nombreux qu'eux. Nous les avons démembré et repoussé loin en amont du Nil d'un côté. Ce fut facile.
L'évènement le plus important fut sans doute la prise de Jérusalem. Quel exploit ! Après tant de siècles, voici enfin la ville de Jésus reprises aux païens !
Évidemment, nous ne nous arrêterons pas en si bon chemin.
Juin 1480
De fait, une deuxième guerre avec l'Angleterre nous a été bénéfique, puisque non seulement nous avons pu leur prendre deux nouvelles provinces en Italie, sans compter leur allié Mantua au nord, mais en plus nous avons réussi à couler la majorité de leur flotte au large de Gibraltar. Attendant notre heure, nous avons attendu que leurs navires soit ravagés par la très grande longueur du trajet chez nous, et les avons surpris en sortant d'un port de Castille. Notre nouvel amiral, bien qu'inexpérimenté, a su tout de même se jouer de la flotte anglaise pour couler plusieurs de leurs énormes navires, et même en capturer quelques uns ! Beaucoup ont réussi à s'enfuir mais il n'est pas sûr que tous reviendront : leurs coques étaient très endommagés et il est impossible qu'ils aient survécu à un voyage retour. Nous n'en avons pas la preuve, mais il est très probable que la flotte anglaise en soit réduite à quelques transports.
Nous avons donc pu à nouveau occuper l'Irlande sans pouvoir poser le pied dans notre antique Grande Bretagne. Les armées terrestres n'avaient subi aucun dommage et il était sûrement plus qu'impossible de prendre une seule province dessus. Malgré tout, c'était un coup dur que nous avons porté chez eux.
De l'autre côté de notre empire, nous avons pu vassaliser la Géorgie à l'est, afin d'avoir un allié de poids dans la région, et nous sommes emparé de Rhodes, dont la France avait semble-t-il déserté l'influence.
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