Une fois la guerre contre Aragon terminée, je me tournai vers la mission de l'annexion d'Orléans. Sauf que j'avais oublié qu'il fallait attendre 10 ans entre chaque annexion de vassal (et surtout 10 ans après le début du jeu). Je demandai donc à annuler la mission (on perd alors 5 en prestige et l'on doit attendre 5 ans avant de pouvoir annuler à nouveau).
La mission suivante m'allait parfaitement : reprendre l'Aquitaine aux Anglais. Un coup d'œil rapide me montra que les Rosbifs étaient en guerre contre la Bourgogne, l'Autriche et la Bohême, celle-ci étant l'Empereur du Saint Empire, et je savais qu'ils avaient précédemment essuyé une petite guerre contre l'Écosse.
Je commençai donc les préparatifs. Ce qu'il me fallait avant tout, c'était un pied en Albion, car une fois la guerre déclarée il me serait impossible de débarquer en Grande-Bretagne. Et pour cela, je demandai un accès militaire aux écossais, qui m'appréciaient beaucoup. La chose fut conclue rapidement.
Ensuite, il me fallait recruter. Mes finances se portaient bien, ainsi que les rentrées d'argent, ce qui voulait dire que j'avais de quoi renforcer mon armée.
Je recrutai pour avoir en tout deux armées de 10 000 hommes. Néanmoins, des rébellions de patriotes catalans dans les nouveaux territoires conquis m'obligèrent à retarder la guerre. De plus, l'Autriche occupait déjà militairement l'Aquitaine, et j'espérais qu'elle ne demanderait pas l'annexion de ces territoires. Pourquoi ? Parce que le casus belli de la guerre contre l'Angleterre serait la reconquête de Calais et de l'Aquitaine. Si l'Aquitaine n'appartenait plus aux Anglais, je ne pourrais plus les lui réclamer si je gagne la guerre.
Pendant que je déplaçais mes deux armées en Écosse, un mouvement de grande ampleur secoua les territoire Français en Espagne : il me fallait choisir entre une révolte de Nobles locaux, forte de 14000 hommes, ou accepter de négocier pour 30 ducats, ce qui réduirait mon prestige et mes rentrées financières pendant six mois. Je choisis la seconde solution, qui me sembla moins problématique. Dans d'autres cas, si j'avais été davantage en position de force, j'aurais choisi la première.
L'invasion de l'Angleterre se passa très bien. Prudentes, mes deux armées attaquèrent une province du nord et revinrent en Écosse récupérer leur moral. L'armée anglaise, harassée par des années de guerre contre l'Autriche, ne comportait que 10 000 hommes, et s'empressa de faire le siège de la province occupée par les Français. Une fois leur moral récupéré, les deux armées françaises fondirent sur les Anglais. Le carnage fut total. Dans la bataille, le général Jean II Le Meingre mourut, et j'engageai aussitôt un autre général afin de prendre la tête des armées.
Rapidement, l'Angleterre fut conquise et occupée. Son allié, le Portugal, me posa quelques difficultés en Aragon, envoyant leurs troupes par la Castille qui les laissait volontiers passer. Mais mes vassaux s'empressèrent de les rejeter.
L'Aquitaine et Calais furent prises pendant ce temps. L'Écosse en profita pour conquérir attaquer indépendamment et envahit ses propres territoires, mais je ne lui en voulus pas, tout ce qui affaiblissait l'Angleterre était bon à prendre.
Puis la paix fut conclue : les provinces légitimement françaises revenaient sous ma possession, à savoir Calais, Labourd et la Gascogne. Le Kent devint Française, ce qui m'évitera de passer par les Écossais pour avoir pied en Grande-Bretagne. Puis l'Angleterre dut libérer les nations de Cornwall, de Northumberland et du Pays de Galles. Enfin, elle devait renoncer à réclamer Caux comme possession légitime. Le succès était total.
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