Europa Universalis III - Partie Test France

A peine un mois après le début du conflit Dieu me fit-il un cadeau plus grand : me conférer les clés de la papauté. Le Pape était Français ! Je ne savais par quel miracle c'était possible, car mon infamie diminuait grandement mes chances de l'être. Avec ce pouvoir entre les mains, je décidai d'excommunier l'Autriche, qui était entrée en guerre par un certain jeu des alliances (on ne peut excommunier un dirigeant qu'une fois tous les quatre ans).

Finalement, les alliés des alliés entrant en guerre, ou invoquant des casus belli, la France se retrouva seule contre une énorme coalition, composée principalement du Portugal, de la Castille, de la Bourgogne, de l'Autriche, de la Bohême, de Milan, de Barcelone, de Savoie et quelques autres.

Les principaux ennemis sont avant tout la péninsule ibérique, et le trio Autriche-Bohême-Milan.

Tant bien que mal, le Royaume de France et ses vassaux parvinrent à repousser l'ennemi, et même à lui infliger de sérieuses pertes. La Castille notamment perdit le contrôle de nombreuses provinces, dont sa capitale. Le Portugal la soutint très bien avec de grosses armées, c'est pourquoi je n'attendis pas une conquête totale, trop longue, complexe et douloureuse, pour signer une paix à mon avantage : la région de Madrid passa sous domination française, toute l'Aragon devint française à l'exception de Barcelone et des Baléares, et une forte somme de ducats fut versée.

Concernant le front est, le flot des armées ennemies ne tarissait pas, et la France perdit notamment ses deux puissantes armées après une bataille sanglante. Grâce aux économies au fil des années, un large recrutement fut ordonné dans les plus brefs délais, les vassaux retardant comme ils le pouvaient l'invasion.

Après de longues années de guerre, finalement, la France sortit vainqueur du conflit. Tous les territoires revendiqués par la couronne du lys passèrent sous son contrôle total, la Bourgogne fut diminuée grandement et dut faire face à de nombreuses rébellions internes du fait qu'elle fut totalement dominée. L'État du Palatinat devint vassal de France, ce qui augmenta davantage mon infamie, mais apportait un avantage de taille : en tant qu'électeur du Saint empire, je m'assurais de sa loyauté pour la prochaine élection. Il me suffirait de vassaliser deux électeurs supplémentaires pour que la France devienne pour longtemps l'Empereur.

Le traité de paix donne au royaume une forme légèrement bizarre, mais je compte bien m'agrandir par la suite. Et en même temps que je m'agrandis, j'affaiblis mes adversaires. L'Espagne est privée d'une province riche, Madrid, et la Bourgogne n'est plus grand chose, si ce n'est un morceau prêt à être avalé !
La France et ses vassaux. Oui oui, le vassal au milieu du Saint Empire sert à quelque chose : il vote pour moi lors de l'élection de l'Empereur !

Mais la guerre n'apportait pas que de bonnes choses : mes ennemis contrôlant les mers, je ne pouvais pas débarquer d'armée pour mater la rébellion d'Anglais dans le Kent, et avant la fin du conflit la province retourna naturellement à l'Angleterre. Dommage, cela m'avait coûté de l'infamie, et je redevenais dépendant d'alliés locaux pour débarquer en Albion, ce qui m'obligeait à entretenir de bonnes relations avec eux.

De plus, la longueur de la guerre, les grandes pertes subies, les territoires français envahis pendant de longs mois, augmenta grandement la lassitude de guerre, et une fois la paix signée je passai plusieurs années encore à mater des rébellions un peu partout, aussi bien dans les nouveaux territoires conquis que ceux de la couronne depuis longue date.

Les progrès technologiques dans l'armée de terre améliora cependant la puissance de toutes mes troupes, j'en aurai besoin lors de mes futurs conflits.

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