C'est un sujet plutôt récurrent dans mon entourage et me fait réfléchir car tous ont un avis différent sur la question.
Je n'ai pas beaucoup d'expérience concernant le sujet en lui-même n'ayant jamais eu plusieurs partenaires dans une même période, et n'ayant jamais appris (ni eu le doute) d'avoir été trompé.
Non, ceci n'est pas en lien avec ma précédente rupture.
Afin de commencer proprement je vais définir ce que tromper quelqu'un est selon moi. Tromper signifie avoir une relation qui dépasse le stade de l'amour platonique (non-sexuel) avec quelqu'un alors qu'on est dans une "relation" avec un autre.
Dans la suite de mon raisonnement je ne ferai pas de différence entre le sexe et l'orientation sexuelle des personnes dans la mesure où je pense que tous se situent sur le même pied d'estrade. Je pense néanmoins que Hommes et Femmes souffrent de manière différente après s'être fait trompés. Je suppose que l'Homme voit plutôt son égo bléssé alors que la Femme sent sa confiance trahie dans la mesure où se faire pénétrer requiert d'accorder une plus grande confiance à son partenaire que pénétrer.
Les types de relation
Je vais commencer par définir ce qui sont à mes yeux les principaux types de relations.
La relation engagée
Ce sont deux personnes qui s'aiment, partagent de nombreuses choses en commun, ont des relations sexuelles et décident peut être de construire quelque chose ensemble (fonder une famille, projet quelconque etc...).
A condition que l'infidélité soit mal vue dans le couple (on ne parlera ici pas de couples échangistes), avoir une relation sexuelle avec une personne à l'extérieur d'un tel couple dans lequel on fait partie est "tromper".
La relation non-engagée
Le type de relations que j'ai toujours eues. Ce sont deux personnes qui s'apprécient, partagent de nombreuses choses en commun mais contrairement au couple engagé décide de poser des règles de non-engagement.
En gros...
"Je t'aime bien, j'aime passer des moments agréables avec toi, mais l'un n'a pas de compte à rendre à l'autre, si jamais on baise à l'extérieur du couple on s'arrange pour ne pas attraper de MST voilà."
La tromperie, bien que potentiellement blessante pour le trompé, n'est pas stigmatisable puisque anticipée et acceptée par les deux membres du couple.
La relation indéfinie
Deux personnes s'aiment bien et ont passé de bons moments ensemble, et souhaitent que ça continue, mais contrairement aux deux types de couples précédents, aucune règle n'a encore été posée par l'un ou l'autre, personne ne sait trop où il va.
Dans ce cas là, je suppose que la tromperie peut être interprétée comme dans la relation non-engagée sauf que potentiellement plus blessante ?
Les motivations
Il me semble nécessaire de définir également différentes motivations qui peuvent mener la tromperie:
L'accident
Souvent né de l'insatisfaction de l'un des deux partenaires d'un point de vue sentimental ou sexuel, l'accident survient la plupart du temps lors d'une soirée bien arrosée où la raison n'est plus la présence dominante dans notre cerveau, il me semble que ça soit la forme la plus courante de tromperie.
L'amant
La personne concernée est heureuse dans son couple mais ressent le besoin de voir régulièrement le lit d'une autre personne.
Vengeance shall be mine !
Un des deux partenaires s'est senti particulièrement offensé par le comportement de l'autre et décide de la tromper pour le simple plaisir de le voir souffrir, flatter son égo, ou tout simplement faire comprendre son mécontentement.
Le switch, ou l'acte prémédité
J'ai cru comprendre que certaines personnes procédaient de cette manière. Ils en ont marre de leur conjoint et décident de rapidement trouver un remplaçant pour se donner une bonne raison de rompre.
La manière
Pour finir, il existe selon moi différentes manière pour l'un d'apprendre que l'autre l'a trompé et qu'il me semble important de définir:
Sur le fait
Vous pensiez que votre conjoint ne serait pas de retour à la maison avant une ou deux bonnes heures et là... BIM. C'est généralement la situation la plus malsaine dans la mesure ou les personnes concernées agiront immédiatement sous le contrôle de leurs émotions négatives, la rage, l'aversion, le chagrin, l'étonnement...
Il faut que je te dise quelque chose...
C'est le registre qui m'a poussé à commencer le débat, des fois, la personne qui trompe ressent beaucoup de culpabilité et a le sentiment pesant d'avoir commis une grave erreur. Elle souhaite se faire pardonner et soulager son coeur, mais est-ce suffisant pour mériter la compassion de son entourage ?
La personne tierce
Ou alors, la personne l'apprend tout simplement d'une autre personne qui elle était au courant (la plupart du temps il s'agit de l'amant en question).
L'espionage
La personne trompée à des doutes, décide de lire les textos qu'envoie son conjoin et... c'est le drame.
La question
La victime pose directement la question au coupable, ce à quoi le coupable répond "oui", la question est de savoir si dans la situation actuelle il vaille mieux de mentir ?
Mon avis personnel
Je vais finir par donner ma conclusion personnelle générale sur le sujet.
Il semble que dans la majorité des cas, la personne qui a trompé souffre et culpabilise, si c'est le cas, mérite t'elle l'empathie de son entourage ? Difficile à dire...
Dans les relations engagées, tromper est pour moi un acte méprisable. Alors certes, l'erreur est humaine et en fonction de la situation l'infidèle en question ne mérite peut être pas qu'on le pointe du doigt, mais dans la perspective d'une relation qui marchait bien, je trouve qu'une personne qui trahit la confiance de la personne qu'il aime pour un plaisir éphémère ne mérite aucune compassion.
Je pense que la moindre des choses avant de coucher avec un autre partenaire est de quitter de manière honorable et propre celui qui nous satisfait pas/ plus. Je trouve que toute alternative est la preuve d'un manque de courage et de responsabilité.
Concernant les autres relations tromper peut être certes blessant mais en rien stigmatisable puisqu'à proprement parler aucune confiance n'a réellement été trahie...
Concernant le "faut-il avouer qu'on a trompé ou non ?", je trouve que dans une situation où les deux amants ayant commis une adultère sont restés très discrets, le fait de tout révéler à son conjoint est doublement injuste.
D'une part l'acte même d'avoir trompé.
D'autre part, être incapable d'assumer et faire souffrir une personne innocente (si innocente cette personne est) pour que la personne ayant commis l'adultère puisse se libérer un peu de sa culpabilité.
Je pense que dans le cas où la personne avec laquelle la victime a été trompée est un ami ou un proche à celui-ci, c'est beaucoup plus grave. Parce que ce sont deux confiances qui ont été trahies en même temps pour une même personne.
Encore une fois, ce problème ne m'a jamais vraiment concerné mais je vais quand même essayer d'imaginer qu'elles seraient mes réactions si j'en étais la victime ou le coupable.
Comment je réagirais personellement ?
Je n'ai jamais vraiment ressenti le besoin et l'occasion de tromper une personne avec qui j'étais en relation (relations non-engagées). Et dans le cas où je serai dans une relation engagée je ne pense pas que je sois le type de personne à céder à la tentation, si ça devait arriver (même si j'avais de bonnes raisons de le faire) je pense que je m'en voudrais fortement.
Si jamais j'apprends que ma partenaire m'a trompé
Dans le cas d'une relation engagée je la quitte à 99% sûr.
Dans le cas d'une relation non-engagée je la quitte aussi à 99% sûr parce que j'accepte le fait que mes amantes aillent voir ailleurs, je leur demande juste de rester suffisamment discrètes de manière à ce que je ne l'apprenne pas et de se protéger, je suppose que mon égo souffrirait trop si je l'apprenais. Je pense que dans ce cas bien précis, annoncer la chose provoque une souffrance inutile pour la victime.
Voilà, voilà, je suis curieux de connaître vos avis sur le sujet.
Cela me rappel ce blog où le gus se torture pendant plus de 6 mois après s'être fait plaquer :
http://www.caribbean-marine-surveyors.com/wordpress/?p=2130
Sans vouloir être vulgaire, parfois la branlette a du bon ...
Ah sinon je t'ai trouvé la femme idéale : une catcheuse de Lucha libre
C'est étrange. Personnellement, si j'apprenais que ma femme est allée voir ailleurs savoir si elle mérite ou non ma compassion serait la dernière question que je me poserais.
La première question que je me poserais serait : "Après, ça est-ce que je l'aime encore ?"
Si la réponse est positive, je me poserais une seconde question, plus importante encore : "suis-je capable de passer outre ?" Outre mon orgueil bafoué. Outre l'image d'un autre homme sur son corps. Outre la putain de dérouillée que je prendrais à l'annonce.
Bon, du coup je sais pas pourquoi, mais ce sujet me semble intéressant et je voulais apporter quelques infos/commentaires/réponses/mon point de vue (sans ordre précis).
Première chose: la tromperie, kézako? C'est tout ce qui fait que son/ses partenaire(s) se sent(ent) trompé(s). Je parle de partenaire parce que c'est un terme très ouvert sur son sens aussi bien au niveau de l'engagement (relation libre, physique, amoureuse platonique ou amoureuse et sexuelle, avec ou sans plans prévus sur le futur, etc) d'une part, mais aussi inclusif sur le niveau du genre, comme cela s'écrit de la même manière pour un homme, une femme, et quels que soient leur identification (trans, flexibles, fluctuants, etc). J'ai aussi utilisé le pluriel parce que toutes les relations ne sont pas forcément binaires - oui l'amour à plusieurs existe, mais c'est pas le sujet.
Donc, pour reprendre, est tromperie tout ce qui fait qu'une personne se sent trompée. Aussi bien boire un verre avec une amie que regarder une fille si ça va aussi loin (là je considèrerais par contre que c'est maladif), ou avoir été au restaurant préféré d'un partenaire avec un autre partenaire, quand bien même partager des relations physiques, sentimentales n'en ferait pas partie.
Sur quoi ça repose concrètement? Pourquoi se sent-on trompé? Qu'est-ce qui fait qu'on peut en vouloir à quelqu'un qu'on aime de rechercher son plaisir? C'est principalement dû à la représentation qu'on se fait chacun de sa relation. Si on est en couple monoamoureux monogame (on a qu'un partenaire amoureux et sexuel) alors par nature ça peut concerner aussi bien le fait d'avoir un amour platonique que le fait d'avoir un rapport sexuel asentimental avec quelqu'un.
Là où le bât blesse souvent, c'est que comme le couple monoamoureux est la représentation dominante de l'amour (on considère en général qu'on ne peut aimer qu'une personne à la fois et que c'est uniquement avec cette personne qu'on peut avoir des relations sexuelles), il n'y a pas de dialogue entre les partenaires sur leur représentation du couple. Ce qui fait qu'il n'y a pas d'accord mis en place vis à vis de ce qui est une tromperie ou non. C'est donc par le dialogue (franc, honnête et ouvert aux compromis) qu'on règle un premier problème: celui de la "tromperie par ignorance" : "je ne savais pas que tu considérais que c'était te tromper que d'embrasser un autre mec, c'était juste pour la déconne" par exemple.
Vient alors la question des tromperies sur des limites fixées et connues. On suppose alors qu'on connaît les limites de chacun sur ce qu'il accepte et ce qui le gêne. Sans aller faire une typologie aussi analytique que celle que tu présentes, je crois qu'on peut distinguer au moins deux cas: le cas réfléchi et le cas irréfléchi.
Le cas irréfléchi correspond à une tromperie commise sur le moment, sous l'emprise des hormones, des sentiments, des émotions, de drogues, etc... diverses choses qui altèrent le jugement ou font en sorte que la volonté au moment de la tromperie n'est pas concentrée sur le fait de gêner une partenaire, mais plutôt sur le plaisir qui est pris au moment même. Ca reste une rupture de l'accord avec son/sa partenaire: elle est faite volontairement (de toutes façons un viol serait difficilement jugé comme une tromperie par une personne raisonnable), mais ne cherchait pas à blesser son partenaire. Le trompé est-il à plaindre? Oui: la personne en qui il avait mis sa confiance l'a trahie. Le trompeur l'est-il? Il peut l'être s'il regrette sincèrement et de lui-même ce qu'il a fait: il a la triple peine d'avoir fait le mal, de le regretter et de devoir l'expier, et il en souffre d'autant plus qu'il en a conscience et que cette conscience fait déjà partie du repentir. On peut par conséquent compatir avec lui sans problème (sans forcément lui ôter toute culpabilité).
Si la tromperie se répète, il devient plus difficile de compatir. En effet, malgré ses dires et ses pensées, le trompeur semble ne pas faire d'efforts pour arrêter la souffrance qu'il cause. A ce moment, la solution la plus simple pour les partenaires semble être la séparation, de façon à ce que chacun trouve ce qu'il souhaite: une personne qui respecte ses limites pour le trompé et une personne qui accepte son comportement pour le trompeur (la répétition pouvant indiquer que ce qu'il fait fait partie de son caractère).
Du côté de celui/celle qui ne regrette rien, il/elle ne pense pas à son/sa/ses partenaire/s et à l'impact que sa conduite a sur elle/lui/eux, et ne mérite en aucun cas de compassion par conséquent (ou alors, pas selon les principes que je présente).
Quand il s'agit de tromperie volontaire: quelle compassion? Dans quel cas trahir volontairement la confiance de la personne qui nous la donne mériterait de la compassion? Quand on ne l'aime plus et qu'on n'arrive pas à la quitter? Non, on blesse d'autant plus qu'on se montre à la fois faible et malhonnête. Quand l'autre n'arrive pas à nous quitter quand on ne l'aime plus? Non, on le quitte clairement, et s'il croit qu'on le trompe alors qu'on n'est plus ensemble il s'agit de son problème. Quand on a dégotté le scénario parfait qui n'avait pas été discuté, dont on sait qu'il sera considéré comme une tromperie sans avoir d'interdiction formelle encore? Non, là encore on fait du mal de façon active.
Est-ce que des scénarios existent cependant? Peut-être, mais ils doivent être alambiqués, et la plupart vont reposer sur l'idée de cacher la tromperie. Et là, faut savoir qu'une tromperie sur deux est connue dans l'année qui la suit, de une; et de deux, que mentir à son/sa/ses partenaire/s sous prétexte de leur éviter de la douleur, c'est de la malhonnêteté envers soi-même et envers les autres.
Pourquoi envers soi-même? Parce que c'est une façon de se rassurer sur le fait qu'on ne fait pas de mal tant que ce n'est pas su. Mais si c'est caché, c'est parce que c'est déjà quelque chose de mal; donc la connaissance de l'acte n'a rien à voir avec sa portée morale.
Pourquoi envers les autres? D'une, il s'agit de dissimulation, ce qui est déjà problématique. De deux, n'importe qui a le droit qu'on lui dise la vérité sur sa situation dans le couple, parce que chacun a le droit de faire ses choix en connaissance de cause. Ne pas le dire, c'est ôter ce droit à la personne qu'on prétend aimer. Or, est-ce qu'on aime une personne qu'on force à rester avec soi, ou est-ce qu'on en est dépendant...?
Voilà donc pour mon point de vue sur la question. Je n'ai peut-être pas eu les phrases les plus heureuses, les tournures les plus inclusives toujours, mais le fond est là.
Et, bien entendu, je suis ouvert à la discussion ce que j'ai dit, pour peu qu'elle soit argumentée et pertinente
(Rah, forcément, je voulais faire un truc rapide et je ponds trois pages word. Putain de déformation universitaire)
(ah et je voulais préciser qu'il n'y a rien qui indique que les femmes et les hommes réagissent de façon différente à la tromperie, ou plutôt que ce soit quelque chose qui dépende du genre. Comment réagirait un transgenre dans ce cas? Ou une lesbienne qui utilise des sextoys pour plaire à sa partenaire? Un homosexuel qui n'a que des relations non-pénétratives qui se fait tromper de la même manière?)
@Luminox, intéressant, je souhaite cependant rajouter quelques choses.
Lorsque tu parles de tromperie irréfléchie, je trouve que l'utilisation du mot "irréfléchie" est un euphémisme dans le cadre où la tromperie aboutit à l'acte sexuel.
Faut pas oublier que généralement un acte sexuel passe par les phases:
Séduction,
préliminaires,
baise.
Je doute que cet enchainement se fasse dans son intégralité de manière inconsciente.
De plus concernant le cas où la tromperie se répète peut on vraiment parler de tromperie irréfléchie ?
Concernant le fait de dire ou pas si l'on a trompé, je reste sur ma position que, dans le cadre d'une relation où les personnes concernées n'ont pas de projets en commun, et si le trompé ne risque pas de l'apprendre d'une personne tierce, dire la vérité est certes plus juste mais pas toujours nécessaire à mon goût. Attention, dans ce contexte je ne parle pas de "mentir" lorsque la question est posée directement par le trompé.
EDIT: Sans vouloir être méchant, à chaque fois qu'une de mes connaissances s'est plainte à cause de la culpabilité d'avoir trompé (dans une relation engagée) j'ai toujours trouvé ça injuste de focaliser la compassion des personnes autour du trompeur plutôt que du trompé. Et j'ai toujours ressenti du dégoût vis à vis de ces personnes qui assument pas.
Si c'est ma bien aimée et qu'il faut la partager pour l'accompagner alors pourquoi ne pas l'accompagner dans le partage ? Après tout, je n'en suis pas propriétaire.
C'est pas une question d'être propriétaire ou pas, il ne s'agit pas de contrôler mais d'accepter ce qu'à fait l'autre de le pardonner, et de vouloir continuer la relation malgré tout.
Je pense que j'en serais incapable.
Je suis d'accord avec Luminox sur quasiment tout ! D'abord Kyradax tu donnes une définition de ce que signifie "tromper", mais tout le monde n'est pas d'accord dessus, puisque certains considèrent qu'un regard vers les autres c'est déjà trop (mater).
Une relation quelle qu'elle soit, c'est d'abord un contrat tacite entre deux personnes sur des bases dont on parle en général, et d'autres dont on ne parle pas parce que ça peut sembler évident à première vue. Casser avec la monogamie dans notre société est considérée comme une rupture de ce contrat, parce que l'on considère que sexe et amour doivent être mêlés et fusionnés dans une relation amoureuse. Personnellement je fais la distinction entre les deux.
Mais il ne faut pas oublier que tout cela est lié à notre nature animale. La culture aura beau jeu de vouloir nous imposer la monogamie, on constate (moi je le vois plutôt empiriquement, mais je suis sûr qu'il doit y avoir des chiffres éloquents) qu'au bout d'un certain temps il y a quand même tendance à aller voir ailleurs quand la monogamie dure trop longtemps.
Kyradax, ta vision des choses me semble très stricte. Mais tu as le droit bien sûr, tant que c'est tacite avec ta partenaire. Tu détestes quand les gens se sentent coupable d'avoir trompé, parce qu'il faudrait assumer, mais n'est-ce pas similaire à l'opinion que tu avais sur les dépressifs ? Ces dépressifs que l'on considère négativement parce que, juste, ils refusent de bouger leur cul, comme si ça dépendait de la seule volonté ? Les affaires humaines ne dépendent pas de la volonté seule : d'autres mécanismes puissants jouent sur la psychologie, capables de renverser la volonté. Seuls les extrémistes refusent de flancher.
Effectivement, et encore aujourd'hui je m'en veux d'avoir pensé (et des fois dites) de telles choses concernant la dépression. La seule différence c'est que "tromper" implique généralement la souffrance de plusieurs personnes, alors que le dépressif (sauf s'il a de hautes responsabilités, famille etc...) est le seul à être tourmenté. Devons nous pardonner un pédophile ayant passé à l'acte parce que des mécanismes puissants l'ont poussé à le faire ?
J'ai un ami très proche qui s'est fait sarger par une nana en couple non satisfaite de sa relation pour ensuite se faire larguer froidement, et dans cet échange malsain, les trois personnes ont beaucoup souffert, mon ami, la meuf et son mec à qui elle a tout raconté (et moi-même en ayant vu mon ami souffrir d'une telle animosité, injustice).
EDIT: Une de mes anciennes amantes m'a confié avoir trompé son ancien copain pendant plusieurs mois pour se donner "inconsciemment" un prétexte de le quitter, elle regrette, mais ne se sent pas responsable dans la mesure où elle se dit impulsive... Sur le moment je n'avais rien dit parce que je n'avais pas envie de m'embrouiller avec elle, mais savoir ça d'une nana qui partage mon lit a soulevé en moi une forte sensation de dégoût.
J'ai d'autres connaissances, tant filles que garçons qui ont trompé, se sont fait tromper, et à chaque fois je n'éprouve absolument aucune compassion pour le trompeur (sans forcément éprouver du dégoût non plus ceci dit).
Donc oui, je suppose que j'ai tendance à prendre le problème de manière très subjective et personnelle. Je pense que l'être humain a la possibilité de s'élever au dessus du simple comportement animal, et peut effectivement avoir plusieurs partenaires à condition de ne trahir personne (avoir le courage de rompre avant de passer à l'acte notamment).
Faut que j'arrête de penser comme un Protoss...
Penser comme un Protoss ça marche très bien :
Pour presque tout le reste ça me paraît contre-indiqué.
Même chose avec les approches cool mais simplistes comme "penser comme un lego" ou "penser comme un Mortal Kombattant" : hors contexte c'est contre-indiqué ou carrément à bannir.
C'était plus une plaisanterie qu'autre chose, je suis très conscient de ma nature humaine SpiceGuid Mais il faut croire que penser qu'il existe des valeurs importantes dépassant le matérialisme et l'animosité dans les êtres humains que nous sommes et s'y tenir, constitue pour moi une raison de vivre...
Ceci dit, je pense quand même que certaines personnes ayant commis une adultère méritent la compassion mais ces cas là sont extrêmement rares, je pense surtout aux cas dans lesquels le trompé a déjà trahi la confiance de son partenaire d'une manière ou d'une autre.
Je rajouterais que dans ma période "dépressive" j'ai moi même été désagréable avec mon entourage mais ça n'était en rien de la trahison de confiance.
Kyradax, je crois que tu devrais t'inspirer de Luminox pour la définition de la tromperie qui fait de l'autre partenenaire le décideur de ce qui est tromperie ou pas. On ne "trompe" pas soi-même, si c'est involontaire on n'a pas conscience de tromper, et si c'est volontaire on a tout un tas de raisons qui nous poussent à agir ainsi. La tromperie en elle-même est décidée par l'autre partenaire, selon ses propres critères de ce que doit être la relation.
Je le sais d'autant plus que ma compagne m'a accusé de tromperie une fois. Pour moi, c'était extrêmement clair la compartimentation des mes sentiments entre ma compagne et la tierce personne, mais sur le coup ce n'était absolument pas important. Ce qui comptait, c'était uniquement la vision de ma compagne de notre relation. Cela n'a pas aidé du tout que je ne lui en parle pas à l'avance non plus. Au final j'ai coupé toute communication avec cette tierce personne à l'injonction de ma compagne, et certains mots sont devenus tabous de nos discussions et nous sommes restés ensemble.
Maintenant, même sur le moment je n'ai jamais cherché aucune compassion, du coup ta question initiale me semble un peu étrange. Si ma compagne n'avait pas voulu rester avec moi, je l'aurais eu mauvaise, mais j'aurais su que c'était entièrement de ma faute, du coup je ne vois pas comment j'aurais pu exiger une quelconque compassion. Plus généralement, les tromperies "involontaires" résultent d'un manque de communication avec le partenaire, et c'est un motif parfaitement valable pour terminer une relation. Le partenaire en question n'est pas forcément en faute pour n'avoir pas explicité sa vision de la relation. Si le sujet n'a jamais été abordé entre les deux partenaires, c'est qu'il y a eu une sorte d'accord tacite, chacun a cliqué sur le "J'accepte les termes conditions" de l'autre sans les lire, et c'est un tort partagé.
Je suis entièrement d'accord avec toi que la définition que donne Luminox est bien plus complète que la mienne. Mais je préfère raisonner avec "tromper = relation sexuelle avec une personne tierce" dans la mesure ou la relation sexuelle avec la personne tierce est considérée par presque 100% des personnes qui se disent en "couple" dans nos sociétés occidentales comme étant une tromperie.
Si faire un câlin ou la bise à un/une amie est considéré comme une tromperie par le/ la partenaire heu...
Rouler une pelle c'est très négotiable surtout parce que c'est un passage quasi-obligatoire avant l'acte sexuel.
C'est un autre débat mais qui a un lien avec celui-ci. Il n'y a pas de "comportement animal" et "comportement humain civilisé" à proprement parler : nous sommes des animaux, et toutes nos réactions sont celles d'un animal, point. Nous faisons tout comme les animaux, mais nous nous sommes persuadés d'être au-dessus, voilà tout. Oublie cette question du libre-arbitre qui supposément doit faire de toi un self-made-man, tu es intelligent, certes, mais tu restes un singe. Ton intelligence ne fait pas de toi un affranchi de ta nature profonde de singe. Et c'est pourquoi il existe une science appelée "sociologie", entre autres. La monogamie est une question de société, et avoir grandi dans cette société te fait considérer la monogamie comme normale. Dans une autre société, tu aurais considéré la polygamie comme normale également.
Une chose est sure : la monogamie pure et dure semble assez rare.
Sur Wikipedia, il est indiqué que rouler une pelle est le seul acte sexuel autorisé en public
Je pense effectivement qu'il faille commencer un autre débat là-dessus, parce que c'est juste une idée avec laquelle je ne peux pas vivre en paix, et à laquelle je ne crois de toute façon pas à 100%. Si j'ai envie de m'affranchir de la nature là tout de suite je peux immédiatement sauter du 11ème étage de mon appart qui se situe à 4 mètres de moi, ça n'a rien d'un comportement évolutif, et c'est pas une idée qui traverserait la tête d'un putain de singe.
Je ne considère pas la monogamie comme étant normale, ce que je considère anormale c'est la rupture d'un pacte de confiance entre deux personnes qui prétendent s'aimer et se respecter.
J'attends de voir. Ce serait un affranchissement si tu n'avais aucune raison de le faire et que tu le ferais. Mais tu ne vas pas le faire. Et si tu le faisais, ce serait un acte désespéré, or la désespérance est une émotion de la nature qui t'a façonnée.
Mais bon, inutile donc de poursuivre ce débat, si tu trouves l'idée dérangeante il te sera difficile d'en discuter.
Bof. Il y a des gens qui trompent leur conjoint alors qu'ils la respectent et l'aiment malgré tout. Tout est une question de point de vue.
Ce que je veux dire c'est que nous sommes quand même capables d'agir par pur spiritualité, et de remettre en question notre efficacité à perpétuer notre espèce pour le simple plaisir (ou arrêt de souffrance) individuel.
Rites religieux, suicide, contraception etc...
Après sans doute que mon raisonnement possède une faille (comme le sont tous ceux qui cherchent à expliquer la nature humaine), mais je pense du fond du coeur que l'on ne peut pas déterminer l'état des choses dans l'univers à partir d'un état antérieur, je pense que le fait de croire à une certaine liberté qui nous est propre m'empêche de retomber dans la dépression existentielle...
Petites réponses en vrac:
Je crois qu'il peut y avoir une tromperie irréfléchie, mais je ne crois pas qu'elle soit involontaire.
En règle générale j'aurais tendance à dire que si c'est involontaire, c'est un abus de la part d'une autre personne ou un manque de communication entre les partenaires. Je ne trompe pas si je ne cherche pas à embrasser par exemple, et si une de mes partenaires me disait qu'elle considérait que je la trompais quand je buvais avec une amie après que je le fasse, je ne considèrerais pas l'avoir trompée avant, n'ayant pas eu ce contrat explicite avec elle.
Quand je dis irréfléchi je veux dire que les choses peuvent se passer vite, de façon en apparence naturelle pour la personne qui trompe, qu'elle soit en état d'ébriété, bouleversée par le charme d'une autre personne, ou dans tout état qui fait qu'elle ne réfléchit pas clairement - et ça arrive. Au final, ça reste volontaire, mais ça n'a pas été fait avec préméditation, ou malice, ou autre.
Et je crois que si ça se répète, oui ça peut rester irréfléchi. On n'est pas maître de ses émotions, on peut se trouver plusieurs fois dans des situations qui ne nous mettent pas en état de réfléchir, peut-être que la personne qui nous plaît et avec qui on trompe veut absolument être avec nous aux dépens de l'autre partenaire, et qu'on ne veut pas arrêter de le voir, seulement arrêter de tromper son partenaire. Mais je suis d'accord sur le fait que la répétition révèle qu'il faudrait que les acteurs de cette situation fassent des choix: ne plus voir l'autre avec qui on trompe, ou alors toujours avec son partenaire. Ou quitter son partenaire pour être avec celui/celle avec qui on le/la trompe. Ou tout autre chose. Quoi qu'il en soit c'est une situation instable et assez explosive.
Sinon, comme j'ai peu de temps et que je ne vais pas réécrire un pavé, je vais juste rappeller l'importance de l'explicite dans les relations: si on ne dit pas ce qu'on veut de l'autre, il ne peut pas nous le donner, et on n'a aucun droit de lui en vouloir s'il ne nous le donne pas. Donc les contrats "tacites" sont généralement ceux qui provoquent le plus de problème, parce que tant que c'est tacite, il y a de grandes chances que certaines décisions soient unilatérales...
Enfin, aussi parler deux minutes de la nécessité du compromis. Oui, on peut être intransigeant et dire que toute manquement chez l'autre à l'accord explicite est un motif de rupture. Mais il ne faut pas non plus perdre de vue que les relations se font à deux, et se font de façon volontaire: accepter en bloc les demandes de son partenaire sans discussion, parce qu'on a peur qu'il/elle nous quitte, c'est établir un rapport de force dans une relation, c'est loin d'être sain. Suivre ses demandes parce qu'on l'aime et qu'on veut qu'il/elle se sente bien parce que c'est ce qui nous rend heureux, c'est mieux. Il faut donc motiver ce qu'on veut de la relation et ce qu'on est prêt à donner, et chercher l'équilibre entre les deux. Et si on admet ses erreurs à soi, on peut aussi admettre les erreurs des autres.
Bon, j'ai peut-être parlé de façon un peu prescriptive, mais je crois qu'on peut s'accorder sur le fait qu'une relation amoureuse existe entre autres pour donner du bonheur et par choix des amoureux. Dans cette vision des choses, si on n'a aucune raison d'espérer être heureux avec une personne, parce qu'elle nous trompe ou parce qu'elle ne peut pas nous accepter tel qu'on est et qu'on veut être, alors on est libre de se séparer d'elle.
Voilà, j'arrête avant de réécrire tout le sujet... t_t
Mon avis est différent. Vous avez un accord sur le fait que vous ne cherchez rien ensemble? Sur le fait que même pendant le temps passé, vous êtes libres de faire comme bon vous semble? Alors ça marche.
Vous n'avez pas d'accord? Alors il faut en mettre un en place si vous avez une relation tenue, sinon l'un va forcément blesser l'autre. Un accord tacite n'est pas un accord : qui ne dit mot ne consent pas.
Vous avez un accord qui consiste en une exclusivité temporaire pour le temps de votre relation? Alors tromper puis le cacher fait partie de la dissimulation, et je trouve ça amoral. Libre à chacun de faire comme il l'entend cependant, tout comme je suis libre de le juger sur ce choix.
EDIT: je tiens à rajouter au passage, si vous n'avez pas de relation tenue et que c'est clair entre ceux qui ont la relation, je ne trouve pas que dire "tu me trompes" est valide. Par contre, ça n'empêche en aucun cas de traiter l'autre avec respect et d'écouter ce qu'il/elle dit, quitte à lui expliquer après son propre point de vue.
Lu aujourd'hui, page 38, dans Fantômes d'acier :
Le Bashar a écrit :
@SpiceGuid :
Je pense que tu te sois encore égaré, le problème ça n'est pas celui de faire l'amour à plusieurs personnes, mais celui de trahir une promesse.
Kyradax a écrit :
Quoi heu... ? Ses critères sont un peu sévères peut-être, mais c'est un jugement subjectif ; pour lui ou elle il semblera normal de ne pas faire de câlins à d'autres personnes quand il ou elle est en couple. Alors oui, ce sera sans doute plus difficile de développer une relation amoureuse avec une telle personne, mais cela ne change pas la définition de la tromperie, qui reste définie par le.a trompé.e.
D'ailleurs, j'ai appris qu'au Japon il est fréquent de se tenir la main entre un garçon et une fille uniquement liés par l'amitié. En France, ce n'est pas trop le cas
Bref, moi je suis pour le pardon en cas de tromperie, qui n'est pas un point de non-retour. En tout cas, il vaut mieux avoir une discussion sur le sujet entre les deux conjoints avant de prendre une décision définitive.
Surtout quand tu as des gosses.
PS : *Juste* au cas où : je n'ai jamais trompé et l'on ne m'a jamais trompé.
Perso je suis polyamoureux, mes copines me "trompent" tout le temps et je suis bien content pour elles :3 tant qu'elles n'aident pas quelqu'un à tromper quelqu'un d'autre è_é
Spiceguid a écrit :
C'est un peu sorti de son contexte, car en l'occurrence ce n'est pas moi qui le dit mais un de mes personnages
ça peut te faire penser que c'est l'avis que je défendrais moi-même, mais ce n'est pas forcément le cas, car il est impossible que je défende personnellement les avis contradictoires de tous mes personnages.
Pour le reste je pense que Luminox a tout dit, hormis un petit détail qui me semble avoir tout de même son importance : s'il est clair que dans un contrat entre deux personnes tout devrait être explicité, et rien laissé à la nébuleuse de l'implicite (tout du moins si on espère faire autre chose à la fin que trahir quelqu'un), un petit soucis vient du fait que dans notre acceptation culturelle du processus même de séduction, l'explicite est normalement rédhibitoire. C'est à dire que le processus même de séduction accepté comme "normal" doit être essentiellement implicite.
En tout cas personnellement je n'ai jamais observé de relations qui démarrent (ou échouent dès le démarrage) sur autre chose que de l'implicite. Donc c'est après le démarrage où on part forcément sur les mauvaises bases (supposer ce que l'autre suppose, et se baser sur tout le langage non verbal en le croyant universel alors qu'il ne l'est pas), qu'il faut construire le contrat explicite pour déterminer les limites exactes que l'un et l'autre donnent à la confiance qu'ils s'accordent. Si on ne construit pas cet explicite, alors on se condamne à se sentir blessé quand l'autre franchira les limites que nous avons dans notre tête, mais qui ne sont pas dans la sienne.
edit : sinon j'ai noté une étrangeté dans les termes employé dans l'article, comme si empathie était synonyme de compassion. Pour moi l'empathie c'est d'arriver à se mettre à la place de l'autre, on peut le faire sans être ni d'accord ni en sympathie. Et de même il est tout à fait possible d'éprouver de la compassion pour quelqu'un dont on ne comprend pas une once des pensées.
Effectivement, pour ma part je n'avais pas conscience du fossé qui séparait ces deux mots, merci pour la précision.
Le Bashar, tu as raison sur l'implicite dans la séduction, et je n'y avais pas pensé parce que comme le sujet parlait de tromperie, il me semblait que la question se posait dans des couples déjà formés. Donc oui il y a peut-être une période où il y a de l'implicite dans nos sociétés et dans nos relations sous leur forme dominante.
Du point de vue du polyamour, et j'en ai fait l'expérience il y a deux jours, dans une nouvelle relation on cherche très vite à expliciter ce qu'on veut et ce qu'on attend de l'autre. C'est peut-être anecdotique, ça se fonde sur mon expérience, mais je crois que d'autre modèles que ceux de l'implicite existent
Tiens Luminox je suis content de trouver quelqu'un qui est dans le polyamour. Parce que personnellement j'ai toujours trouvé ça, conceptuellement, assez compliqué. Je suis d'accord que l'on est capable d'aimer plusieurs personnes, néanmoins je me demandais côté pratique : tu as tendance à vivre avec une seule personne (disons couple principal) et de temps en temps chez une autre ? Ou simplement il y a un chez toi, et de temps en temps tu vas chez l'une ou l'autre selon l'envie ou ce qui est prévu ? Ou autre chose ?
Enfin si ça ne te dérange pas de répondre bien sûr
Y'a beaucoup de façons différentes de vivre le polyamour. La plupart du temps d'après ce que j'ai compris, c'est un couple qui est déjà formé depuis un certain temps qui décide de s'ouvrir vers leur trentaine/quarantaine. A ce moment, il y a souvent une distinction entre le partenaire primaire et les partenaires secondaires, du moins au début.
C'est pas mon cas, j'ai rencontré quelqu'un d'intéressé par le polyamour et on s'est dit qu'on allait prendre cette direction ensemble pour voir. Depuis ça se passe bien, même si y'a des difficultés comme dans toutes les relations, et sur lesquelles on travaille ensemble activement.
Pratiquement, je vis seul, et je vois mes amoureuses régulièrement, sans hiérarchie entre elles, chez moi ou chez elles selon les possibilités (quand elles habitent chez leurs parents c'est moins pratique). Si on se voit plus souvent, c'est donc plus des questions d'emploi du temps et d'envie. Par exemple, au début d'une relation, on a tendance à vouloir se voir très très souvent, donc pour l'instant je vois plus ma nouvelle amoureuse que l'autre, ce qui l'arrange comme elle aussi avait un nouvel amoureux depuis le mois dernier, et ce qui n'empêche pas qu'on passe du temps ensemble où les choses se passent bien.
Si jamais le sujet intéresse assez de monde je pourrais créer un sujet dessus, sinon je peux déjà passer des liens vers des ressources qui donnent des infos sur le polyamour, comme http://polyamour.info/ ou le blog de Franklin Veaux (en anglais) : https://www.morethantwo.com/
Il y en a une avec laquelle tu fais sans capote ou tu es obligé de te couvrir tout le temps ?