9 0 X-Mercs, l'alternative mobile à X-COM

J'ai découvert X-Mercs sur l'Apple App Store pendant que je cherchais une version allégée d'XCOM : Enemy Within. Il se trouve que le jeu complet y est disponible moyennant 10€, du coup je me suis rabattu sur la première alternative gratuite, et j'ai bien fait.

Vamos à la plagiat

A première vue, le studio russe Game Insight semble avoir pompé tous les éléments fondateurs d'XCOM. Une base souterraine, une équipe de combattants d'élite envoyée aux quatre coins du monde dans des batailles en tour par tour contre des aliens, de la recherche scientifique, de l'ingénierie, cela ressemble trop pour être une simple coïcindence. Même le titre du jeu emprunte le X de XCOM. Pourtant il serait hâtif d'écarter X-Mercs juste sur cette première impression. Car le jeu recèle de petites pépites de plaisir ludique qu'il serait mesquin de manquer pour de bêtes considérations de propriété intellectuelle.

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Tout d'abord l'histoire n'est pas du tout la même que dans XCOM. Tandis que ce dernier met le joueur aux commandes d'une mission internationale desespérée pour repousser une invasion extraterrestre à une époque contemporaine, X-Mercs met le joueur aux commandes d'une société militaire privée dans un futur plutôt lointain, dans lequel la nature a repris ses droits après l'invasion de bêtes sauvages qui ont confiné les humains dans des méga-cités protégées par de lourds moyens de défense. Après des débuts modestes, les mercenaires du joueur seront appelés à jouer un rôle de plus important dans l'identification et le combat de la menace animale, voire plus.

Hé dis, X-Mercs...

Techniquement, X-Mercs fait preuve d'une 3D très correcte sur un petit écran même si la consommation de batterie est faramineuse. Contrairement à de nombreux jeux sur mobile, une connection Internet n'est pas requise pour jouer, ce qui permet d'y jouer dans le métro par exemple. Les fonctionnalités en ligne classique comme le chat ou le duel asynchrone entre joueurs sont présentes, mais parfaitement optionnelle.

Niveau gameplay, les joueurs d'XCOM s'y retrouveront immédiatement avec le système des deux points d'action même si celui d'X-Mercs est un peu moins strict que celui du jeu dont il s'inspire. Ainsi, il n'y a pas de limite de tirs avec l'arme principale, et à part l'Overwatch et le Hunker Down, aucune autre action n'interrompt le tour du personnage s'il lui restait une deuxième action. L'équipement des combattants est standard même si le choix est ultra limité si on s'en tient au contenu gratuit. Chacune des trois classes n'a accès qu'à une seule arme de base qui sera améliorable au long de la campagne solo et les deux emplacements d'accessoires resteront vide pendant la première dizaine d'heures de jeu. Les consommables (comme les medikits et grenades qui doivent être fabriqué) sont eux gérés différemment via un inventaire partagé par toute l'escouade pendant les missions.

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La nouveauté par rapport à XCOM est la gestion des ressources qui rentrent en compte dans la fabrication et la recherche. Au nombre de 14 dans ma partie actuelle, elles seront collectées lors de missions optionnelles régulièrement disponibles ou en envoyant une équipe de combattant en expédition pendant un temps donné. En cas de pénurie handicapantes, elles peuvent enfin être achetées à vil prix avec la monnaie de base du jeu. Cette gestion d'inventaire est facilitée notamment par un raccourci qui indique visuellement quelles missions optionnelles rapportent la ressources qui fait défaut.

Conclusion

Personnellement, j'ai été conquis par X-Mercs. Les missions se suivent et se ressemblent un peu vu qu'il y a peu d'ennemis différents, mais la variété des décors (ville, jungle, bureaux, base alien, désert...) et la sensation palpable de progression pousse à avancer dans l'histoire principale dont le scénario tient la route. L'arbre des technologies est plein de promesses quand à la variété des consommables disponibles notamment, et les expéditions offrent une alternative bienvenue au bête grinding de missions pour obtenir les ressources manquantes dont la fabrication et la construction de la base sont gourmandes. Et tout cela pour pas un rond vu qu'il n'y a aucun paywall ni publicités.