Pour la première fois, la succession par primogéniture entre en vigueur avec Hugues Ier de France. Alors qu'il possède les titres de Roi de France, Roi d'Aquitaine, Roi d'Aragon et Roi de Castille, son frère Charles n'obtient rien, ce qui créera de fortes tensions.
Comme ses prédécesseurs, Hugues utilisera le mariage et la guerre en même temps afin d'agrandir son domaine. Marié à la fille aînée de Renaud Ier, Roi d'Italie, il espère récupérer le trône à la mort de ce dernier. En effet, Renaud Ier n'a que deux enfants : sa fille Judith, épouse de Hugues, et son fils, le prince Renaud. Il jouera donc des intrigues pour faire assassiner le prince, ce qu'il parviendra à accomplir le 15 avril 990. En revanche, il n'aura pas assez de soutien pour précipiter la mort du Roi Renaud lui-même.
Il assassinera également les deux autres fils de Renaud qui naîtront par la suite (et ce, alors que la femme de Renaud est de façon avérée homosexuelle), s'assurant ainsi la couronne.
Dans le même temps, il harcèlera un à un les vassaux se rebellant contre leur Sultan en Andalousie. C'est ainsi qu'il récupérera pratiquement tout le nord-est de la péninsule.
Lorsque Renaud Ier d'Italie meurt le 5 mai 1003, le royaume d'Italie revient à Hugues (car la succession est uniquement agnatique, c'est-à-dire que seuls les hommes peuvent hériter), tandis que le royaume de Bavière revient à sa femme Judith.
Néanmoins, les évènements ne se déroulent jamais comme ce devrait. Le duc de Toscane réclame le titre de Roi d'Italie et se rebelle un mois plus tard (la révolte tournera court, à peine six mois, faute d'un soutien suffisant des autres ducs), tandis que Judith doit faire face à une rébellion contre ses vassaux, revendiquant le trône au nom de... Hugues. Malgré l'aide demandée par Judith, son mari ne fera rien pour l'aider, elle perdra la guerre et devra donc céder son trône à la couronne de France lorsque les rebelles gagneront, le 13 juin 1004.
Afin d'être certain que sa fille puisse posséder également le trône d'Italie, il brise les coutumes italiennes de l'époque et intronise son héritière en instituant désormais la loi de succession agnatico-cognatique. Les femmes peuvent ainsi détenir le trône également, et plus seulement les hommes.
Sa politique d'expansion sera aussi agressive que celle de son père Robert. Il affaiblira le Royaume de Lotharingie en lui déclarant la guerre en 1004, alors que son souverain Lothaire III n'est encore qu'un enfant. Puis, possédant la majorité de ses territoires, il lui usurpera son titre officiel en 1006. Lothaire III ne sera plus alors que duc de Luxembourg. Tous les anciens ducs, devenus indépendants, se soumettront à leur nouveau Roi, y compris Lothaire.
En 1007 et en 1018, il s'accaparera de nombreux territoires germaniques, face à Walram l'Ivrogne. En 1008, 1019 et 1022, il s'étendra sur la péninsule ibérique au détriment des Mahométans, en même temps que s'étendre sur le royaume de Bourgogne. Les troupes italiennes donnent à Hugues une quasi-invincibilité, personne en Europe, à part ses alliés byzantins, ne peuvent lui tenir tête. Et Hugues en profite.
En Mars 1006, il marie sa fille héritière Bérengère au Prince Petros, fils de la Basilissa 
impératrice) Viviana I de l'Empire byzantin, sous le régime matrilinéaire. Ainsi, les enfants de ce mariage seront des Capétiens. Petros n'est pas l'héritier direct de l'Empire, c'est son seul frère aîné Symmachos qui devra devenir Empereur.
Le jour même du mariage entre Bérengère et Petros, Hugues envoie alors un assassin s'en prendre à Symmachos. Le meurtre réussit grâce à une chance inouie, et Petros devient alors le nouvel hériter de l'Empire byzantin. C'est une date importante pour les historiens : par ce coup de Poker, Hugues livre les clés de l'Empire romain aux rois de France. La Basilissa Viviana I mourra en 1017, et Petros dirigera l'Empire byzantin pendant deux ans, avant de succomber de mort naturelle le 4 octobre 1019, à l'âge de 33 ans. Il laissera un fils et une fille à Bérengère. Ce fils aîné, Thibault I, est donc empereur des Byzantins à l'âge de 12 ans. Catholique, il transformera et convertira les régions en faisant tout pour faire disparaître les Nestoriens.
Le 13 avril 1008, il institue officiellement l'Empire de France. Les bannières changent, le prestige également. La capitale continue d'être Bordeaux.
En septembre 1011, il marie son autre fille au prince Melaku, l'héritier de la Nubie, au sud de l'Égypte, selon un mariage matrilinéaire. Le prestige des Capétiens permet même ce tour de force. Néanmoins, il n'est l'héritier que parce que le souverain actuel, son frère Gabra le Cruel, ne possède pas encore d'enfants. Aujourd'hui, il est prouvé que les intrigues d'Hugues tuèrent deux enfants du Roi de Nubie. Tout cela pour, finalement, prendre de force le trône plutôt que par succession en 1027 !
En juillet 1017, il dut faire face à la rébellion de son frère Charles, qui réunit 30 000 hommes pour s’accaparer du trône d'Aquitaine. Dans un premier temps Charles arracha quelques victoires, remportant notamment le siège de Toulouse et tuant près de 8 000 hommes à Hugues. Mais en janvier 1018, ses 25 000 soldats restant ne purent rien face aux 55 000 hommes venus des quatre coins de l'Empire, depuis le France, l'Espagne, l'Italie, la Germanie. Charles fut emprisonné le 5 février 1018. Hugues commit alors l'erreur de simplement bannir son frère et saisir ses 700 pièces d'or de trésorerie (un cinquième du trésor impérial tout de même !). Charles reviendra à la tête d'une nouvelle armée deux ans plus tard, provoquant le même scénario : il sera banni et 800 pièces d'or seront à nouveau saisies. Trop vieux alors, il mourra en 1024 d'une pneumonie, à l'âge de 50 ans.
Le 3 mai 1028, Hugues, surnommé "le Béni" en raison des multiples guerres saintes victorieuses qu'il a menées contre les Musulmans, meurt naturellement à l'âge de 58 ans. Sa fille Bérengère I de France devient alors Impératrice de France, à 40 ans.
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