La langue japonaise est très compliquée avec son double-syllabaire et ses kanjis. La bonne chose qui en découle c'est que la langue se prête extra-ordinairement bien aux jeux de mots, calembours et autre idiomes.
Présentation de quelques morceaux choisis :
Mince, c'est super intéressant tout ça, vivement la suite
Je plains les associations féministes nippones si même leur langue leur met des bâtons dans les roues.
Ils poussent le vice jusqu'à écrire en kangi sur les pièces de Shogi
Semble-t-il dans l'unique but de rendre le jeu inaccessible aux occidentaux.
Kanji SpiceGuid, kanji.
C'est clair que c'est super intéressant, j'adore ce système de langue et d'écrit non-occidental.
Un peu dans le même genre, c'est la langue écrite hébreu qui m'avait interpellé il y a quelques années, lorsque j'ai appris que chaque symbole pouvait regrouper plusieurs significations, et que dans la tradition juive les jeunes enfants doivent chacun fournir sa propre interprétation de la Torah.
Dans ce cas je te conseilles mon dernier morceau ("page 8") où j'explique (rapidement) toute la complexité des noms et prénoms japonais.
Ha oui, je n'avais pas vu. Quand la complexité d'une langue rencontre les exigences de l'administration
En même temps je ne l'ai rajouté que aujourd'hui donc...
Ha d'accord, moi je suis resté en fait sur la date de création du sujet (il n'est plus précisé la date de création de la page).
Je trouve ça énorme les noms qui peuvent dire ou signifier à peu près n'importe quoi. C'est difficile de mesurer l'impact que juste ça peut avoir sur leur culture.
Comme dit précédemment, les auteurs de fiction portent un intérêt tout particulier au sens des noms des personnages et il n'est pas rare de voir les parents faire de même pour leurs enfants, que ce soit pour refléter leurs aspirations ou respecter des traditions.
Un exemple typique c'est l'utilisation de kanjis numéraire dans les noms de garçons pour spécifier l'ordre de naissance. Classiquement les Pierre, Paul, Jacques nippons se nomment Ichirou, Jirou et Saburou soit littéralement "premier fils", "second fils" et "troisième fils".
A l'inverse certains parents choisiront d'écrire les prénoms qu'avec des hiraganas pour indiquer l'absence de sens et certains japonais ayant longtemps vécu à l'étranger choisissent d'écrire leurs noms avec des katakanas (syllabaire pour les mots étrangers) pour mettre en exergue leur déracinement.
Certains noms très communs sont en fait figuratif comme le "Dupont" 田中(Tanaka, dans la rizière) ou le "Dupond" 山田(yamada, la rizière dans la montagne). John Smith s'appelle Yamada Tarou et Jane Smith, Yamada Hanako, etc.
Écrire l'origine de son prénom est un sujet classique de rédaction à l'école primaire et les cartes de visites permettent généralement aux personnes de pouvoir écrire et prononcer les noms de leurs interlocuteurs.
Nouvelle entrée (p.9), quand mnémotechnique rime avec jeu de mot.