Chapitre 1.5 où vous échappez au pire (Csaül confirmera)
"Ah mais siiii, j'te juuuure, Kamui, c'est le dieu des chaussettes! Faudrait que tu le voies un jour, c'est un dieu cool, il est sympa et il aime les points d'exclamation. Hein, comment ça, d'où je tire mes infos? Bah, c'est tout simple, je lis les archives du refuge... Ah, ben oui, c'est sans doute difficile de monter aussi haut sur les panneaux sans ailes, hein? *clin d'oeil* bah, t'inquiète, un jour, n'importe quand, je t'emmène et je te fais lire... ouais, ouais, n'importe quand! Tu demandes et j'te porte, sans problème.
"A ce que disent les anciens, il serait dans la partie flood du refuge, caché sous les débris... faut voir, bon, faut voir... c'est pas comme si c'était aussi simple que ça! ..."
Assis tous les deux à une table de l'auberge, Landroov écoutait Luminox babiller avec attention. Il était difficile de trouver des éléments concrets dans une discution avec le séraphin, notament à cause de son nombre irrationel d'ailes, mais le terrifiant habitant de l'iguane loupé avait trouvé quelque chose qui méritait tout son intérêt:
"Dieu des chaussettes, hein? Dis-moi-en plus... lui propos Landroov avec une bouteille de champomy.
-Oui, le Dieu des chaussettes, commença joyeusement Luminox à la vue de la boisson national des Aeries; c'est-à dire que les chaussettes le vénèrent, tu vois, enfin, pour lui, ça va dans les deux sens! Enfin, elles le vénèrent dans un sens et dans l'autre, tu comprends, hein? ENfin, bref, il aimpe pas les chaussettes, tu comprends, parce qu'il fait le pire café de la région: pour les chaussettes, c'est un élixir! Du jus de chaussette pur! Mais pour lui... bah c'est la honte! Tu comprends?C'est pour ça qu'elles le vénèrent, et qu'elles l'énervent, hé hé!" Puis Luminox, ayant vidé sa bouteille, prit le premier verre qui traînait sur la table, engloutit son contenu, et s'étala endormi sur la table qui se consuma d'un bloc. Au passage, il venait de renverser treize bouteilles et demie du mélange Vodkabsinthe breveté et approuvé par Aiua, ou plutôt désapprouvé, enfin, avec l'alcool, c'est difficile à dire.
Quoi qu'il en soit, Landroov nota intérieurement que les séraphins ne supportent pas l'eau pure (qu'il importait pour sa consommation personnelle) et sortit de l'auberge méditer les informations qu'il venait de tirer.
En chemin, il croisa Noumè, un baluchon sur l'épaule, chantant "I'm poor looneysome cowboy" à l'aide de tracteurs à réaction amphibie. Sa seule réponse fut une moue de veau importé d'espagne et un méchoui, dont se délectèrent nombre de réfugiés.
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