366 réels à prise rapide

Ce thème ne me dit pas grand-chose, encore moins dans l'oreille, mais aujourd'hui j'entends bien vous parler de mes esgourdes. A New-York le bruit de la rue varie beaucoup entre les quartiers.

Dans Manhattan, le bruit des voitures est très assourdi, principalement en raison des vitesses assez limitées mais aussi et surtout parce les voitures sont plus chères et plus distinguées. Ainsi les taxis sont-ils plutôt discrets, tout comme les SUV chicos et les berlines européennes tant prisées pour leur exotisme.

Dans Harlem par contre, les voitures bon marché et les pick-ups tapageurs font un boucan de tous les diables à chaque feu vert qui m'ont fait plusieurs fois me retourner.

Dans tous les cas, ce sont les véhicules prioritaires qui gagnent la palme du bruit, avec leurs sirènes assourdissantes qu'on peut facilement entendre les fenêtres fermées à plusieurs blocs. Une expérience bizarre consiste à regarder une série américaine se déroulant à New-York dans un appartement new-yorkais, le fond sonore est du coup doublé, car très fidèle à l'orignal dans les oeuvres télévisées.

Je vous entends déjà me dire que j'ai dépassé la limite de 100 mots, mais je fais la sourde oreille. Ouïe monsieur.

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3 Commentaires

  • Ils ne connaissent pas le double-vitrage au stasunis ? Tu me diras que ça ne changerais rien vu que ce genre de sirène est prévu spécifiquement pour pouvoir passer à travers ce genre de cloisonnement donc...

    Habitant près d'une nationale et relativement à proximité d'un hôpital, je peux dire que moi aussi ça m'arrives d'entendre les sirènes bien à l'avance et en même temps pas tant que ça parce que leurs utilisations semble assez sporadiques, uniquement lorsque le véhicule a besoin de forcer (carrefour, virage à 90°, feu rouge, etc.). Du coup peut-être qu'on les entends plus à New York parce que les conducteurs les laissent allumées en permanence (peut-être à cause de la circulation que j'imagine d'une densité affolante) ?

    • Alors, le double-vitrage n'est pas très répandu, surtout dans les vieux immeubles non rénovés, ce qui contribue à laisser passer le bruit des sirènes, et oui, les camions n'éteignent jamais leur sirène, même quand le trafic est fluide.

      Niveau circulation, c'est beaucoup moins dense qu'à Paris, parce que les rues sont très larges, en sens unique (ce qui permet des vagues vertes dans les grandes artères) et qu'il n'y a comparativement pas beaucoup de voitures par rapport au nombre d'habitants. Lew New-yorkais sont habitués à marcher, et ça se voit, les trottoirs très larges permettent à plusieurs piétons de se croiser simultanément, ce qui n'est pas le cas à Paris et qui fait préférer prendre le taxi ou sa voiture ou un deux-roues. Ici les taxis sont omniprésents, impossible d'attendre plus de 3 minutes un taxi libre, même dans les parties les plus lointaines du centre de New-York. Les deux-roues sont quasi-inexistants, la plus grosse partie de la flotte est constituée de vélo électriques qui sont très répandus chez les coursiers.

  • Très sympathique rapport!  wink
    Please, keep it up!

  • Joe Dassin à fond plein les oreilles !

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