366 réels à prise rapide

366 réels à prise rapide est une initiative promue par une de mes connaissances, j'ai nommé Stéphane Deschamps. Elle consiste à suivre une série de consigne pour écrire des articles de blog courts (< 100 mots) de préférence pris sur le vifs, avec une consigne par jour, d'où le 366. Je me suis dis que c'était une bonne idée de commencer un 1er Mars 29 Février.


Le projet est rapidement présenté sur le site Internet 366 réels à prise rapide mais son coeur est un fichier PDF expliquant les règles de ce jeu d'écriture. Je les recopie ici pour les feignants (ou ceux qui ne croient pas en Adobe) :

  1. Ecrivez sur le vif.
    Comme si vous utilisiez un carnet de croquis, écrivez dès que l'idée de votre texte germe dans votre esprit, particulièrement si vous venez d'assister à la situation que vous souhaitez évoquer. Munissez-vous d'un carnet ou d'un petit agenda, et des photocopies des pages qui suivent.
  2. N'écrivez pas plus de 100 mots.
    C'est-à-dire, à l'échelle d'un petit carnet, environ 10 lignes.
  3. Transcrivez des éléments réels de votre journée.
    Interdiction d'inventer des évènements ou de vous référer à une journée antérieure.
  4. Suivez la consigne thématique de la  date correspondant.
    A chaque date correspond une sorte de thème. Tout en restant fidèle au réel, il s'agit d'adopter un angle de vue particulier. Même si la consigne vous semble abstraite, rattachez-la à votre journée ou à un détail de cette journée.

Si vous ne voulez pas vous gâcher le plaisir de la découverte, vous découvrirez donc un thème par jour au fur et à mesure que je posterai. smile

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3 Commentaires

  • Même s'il s'agit d'un jeu, il y a quelque chose qui me déplaît dans ce principe. C'est une sorte de tweet, mais limité à un par jour et thématique.

    Avec Tweeter et Facebook on accède de plus en plus au court-termisme. La vie ne se résume plus à un fil ininterrompu, mais à une succession de brèves, du style "Je viens de manger du chocolat de chez machin, trop bon !". Même si ces évènements font partie de la vie et qu'ils n'ont pas forcément d'importance, je trouve que l'on a de moins en moins de recul sur notre vie, qui ne se résume plus qu'à une série d'instantanées. Et je trouve qu'à la fin, on se retrouve avec beaucoup de personnes qui oublient facilement à quoi ils aspiraient au départ, et ne restent plus que dans l'instant présent.

    • C'est l'avènement de l'ère du jetable. Ma femme a 30 ans. Je la quitte. Trop vieille. Pas assez de nouveauté. Plus aucune excitation. Alors que je suis jeune. Je veux vivre plein de moments tous plus forts les uns que les autres.

    • Je comprends ce qui te déplaît dans le principe, et j'ai mis du temps à vraiment l'adopter. Moi aussi je trouvais que c'était trop limité, mais c'était contrebalancé par le fait que j'aime bien les contraintes dans le domaine de la création. Je trouve que ça permet justement d'être plus créatif, ça te force à dépasser tes habitudes acquises en te faisant sortir de ton petit confort habituel, et c'est aussi bien.

      Là où je trouve que ça se démarque de Twitter, c'est qu'on ne compte pas en nombre de caractères, mais en nombre de mots. Ça change tout, parce que "top" et "anticonstitutionnellement" comptent chacun pour 1 mot alors qu'ils ont une vingtaine de lettres de différences. Moi aussi je me sens bridé par Twitter, quand je twitte je suis constamment obligé de rogner sur les mots, sur la syntaxe, etc... Là pour moi ça permet d'épurer le texte, ne garder que sa quintessence. Le premier jet de l'épisode du 1er Mars faisait 150 mots. J'ai supprimé des paragraphes circonstanciels, 125 puis 110 mots, j'ai relu mon texte, il était beaucoup plus vif, beaucoup plus sain, beaucoup moins encombré.

      De plus, une limite de mot te permet d'envisager plus sereinement cette tâche si tu t'y astreins, or je suis facilement décourageable. 100 mots, ça me paraît faisable, je fais facilement plus en quelques minutes. Alors que j'ai des articles fleuves en brouillon depuis plusieurs mois qui me désolent rien que de penser à les poursuivre.

      Finalement ces limites me permettent à moi de créer encore et plus, et c'est tout le bien que je leur trouve smile

    • Tweeter limite la taille des mots?? Sinon je trouve ce concept de jeu assez sympa, j'essaierai d'y participer un moment à un autre.

    • Twitter limite le nombre de caractères, donc si tu es un peu prolixe, tu vas de fait essayer de réduire la taille des mots pour gagner des caractères. Ce processus peut dégrader la qualité de ton message en l'altérant. Avec une limite de mot, tu dois forcément altérer le propos, du coup tu vas essayer de le faire le mieux possible, tu raffines au lieu de dégrader. smile

    • A propos de limite de caractères, y'a aussi le mur d'AG deg lullab deg

      Enfin d'un autre côté si on veut faire des publications longues autant créer un article sur l'auberge sourire

      J'avouerais que les critiques faites au principe même de l'écriture sont assez mal placées. D'un côté ces règles sont là pour mettre en place une activité créatrice en la rendant facile et brève, mais encouragent toutefois toujours à écrire et donc n'empêchent pas les créations plus longues. De plus, il n'est pas interdit de considérer ces brèves les unes à la suite des autres comme une oeuvre complète.

      Après tout, si je ne m'abuse, on vante bien les formes courtes telles que la nouvelle, la fable, le conte par ici, non? Donc autant voir ça comme un recueil de nouvelles autobiographiques.

  • Il n'y a que 5 entrées dans la colonne nouveautés, ça me paraîtrait logique que tu en ajoutes une 6ième si tu tiens le rythme d'un billet par jour, non ?

  • Et pourquoi s'arrêter à 366 réels à prise rapide ?

    Je propose 3 généralisations du concept sourire

    • 366 complexes à prise rapide
    • 366 quaternions à prise rapide
    • 366 colles à prise rapide

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