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Politique énergétique - mondes indépendants - :
Les mondes industrialisés ont toujours eu besoin de beaucoup d’énergie. La politique la plus courante est simple : le plus possible, le moins cher possible. Les moyens actuellement les plus utilisés sont : les centrales à fusion nucléaire orbitales, la combustion de divers matériaux et l’énergie solaire pour toutes les infrastructures spatiales. Bien entendu, ces choix énergétiques posent par épisode des problèmes de santé publique, de pollution, de catastrophes meurtrières... Mais ils sont et resteront certainement encore longtemps les moyens les plus économiques. Sur Asyl, nous avons dû nous passer de centrales à fusion, et l’espace au sol étant insuffisant pour des centrales à combustion, nous avons dû nous tourner vers des usines qui extraient la chaleur de l’océan. Elles produisent de plus par catalyse de nombreux métaux. Ces usines ne polluent pas mais ont un rendement ridicule.
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Requête RegStar,
Base de registre de l’Union - 9381 GS
Les bruits de chantier résonnaient sur un petit atoll d'Asyl. La construction des cités d'accueil des Feydars avait commencé avec des plans conçus par les ingénieurs de l'Union et les calculs de l’IA. Le chef du chantier ne savait pas trop comment ils avaient pu, à partir de simples enregistrements, déterminer les plans de plusieurs cités entières mais il n’était payé que pour faire les travaux dans les temps, alors... Le chantier dont il était responsable devrait pouvoir accueillir environ cinq mille habitants. Encore fallait-il qu’ils acceptent de vivre dans ces étranges cités-bunker où les habitations étaient petites et enchevêtrées les unes sur les autres...
Il prit son comlink et donna des ordres brefs aux conducteurs des engins de levage. Il suivait en temps réel leur progression sur sa console de surveillance. Les projections holographiques lui restituaient l’état final ainsi que l’avancement réel des travaux. Il avait peu d’information sur le but de cette soudaine activité mais il savait que des projets similaires avaient été lancés un peu partout sur les terres émergées d’Asyl. L’état-major de l’Union avait-il réellement l’intention d’évacuer toute une planète ? Il fut interrompu dans ses réflexions par un appel sonore, un transport de matériaux qui revenait de la carrière. Encore une excentricité : les bâtiments devraient être en majorité réalisés en pierre taillée. Il fallait l’extraire de profondes carrières sous-marines, ici sur cette planète inondée.
Il suivit la progression de l’énorme vaisseau de transport qui se posa sur l’aire de déchargement. Les conteneurs encore ruisselants d’eau étaient emmenés vers la centrale de conditionnement qui séchait la matière avant de l’envoyer vers les robots de construction. Les immenses machines étaient pilotées par connexion neurale, une technologie ancienne qui avait évité un grand nombre d’accidents. Les perceptions du pilotes étaient remplacées par celles des appareils. Il fallait un apprentissage long pour devenir pilote mais ensuite rien n’égalait la rapidité de ces monstres de platzacier. Il se souvenait de son stage chez les pilotes avant de devenir chef de chantier, l’impression bizarre d’être le robot, d’avoir quatre grues robotiques à la place des bras... La sensation de n’avoir plus de corps, de ne plus respirer. Pendant la durée de la connexion, les enveloppes physiques des pilotes étaient étroitement surveillées parce qu’eux-mêmes n’en étaient plus maîtres et surtout parce que les fantastiques robots de construction coûtaient une somme fabuleuse. Il n’aurait pas fallu qu’à cause d’une simple défaillance cardiaque ou autre l’énorme masse de platzacier ne devienne incontrôlable et qu’elle entraîne la destruction d’une partie du chantier ou pire, qu’elle s’endommage elle-même.
Un autre transport était en phase d’approche. L’état-major serait satisfait, les travaux avançaient vite et respectaient les temps du planning. Ce chantier serait terminé dans quelques jours, il ne resterait plus qu’à évacuer la centrale d’énergie. Les futurs habitants, paraît-il, n’en auraient pas besoin. Malgré sa simple position de chef de chantier, il était quand même curieux de connaître ces gens si importants pour qui on déployait autant d’efforts si soudainement. Ces gens pour qui on construisait des cités sur toute la surface de la planète et pour qui l’Union dépensait des sommes fabuleuses. Ces étranges personnes qui vivraient dans ces cités-bunker recroquevillées sur elles-mêmes et dépourvues d’alimentation électrique.
Il se leva pour changer de console. L’autre tableau holocom reproduisait les travaux de stabilisation qui étaient entrepris sous l’eau aux abords immédiats de l’atoll. Les drones continuaient leur travail de titan. Il consistait à canaliser les puits volcaniques qui avaient formé l’atoll vers des dérivations sous-marines. Ainsi les futurs habitants ne seraient pas ennuyés par les manifestations sismiques. Les ingénieurs étaient vraiment aux petits soins pour ces nouveaux venus. Que pouvaient-ils donc avoir de si exceptionnel pour qu’on leur accorda de telles faveurs ? Au moins étaient-ils humains, les dimensions des habitations ne laissaient pas planer de doute de ce côté-là. Les réflexions du chef de chantier s’arrêtèrent alors qu’un des titanesques robots de construction se mettait en position de demande d’instruction.
Les travaux sur toute la surface de la planète étaient surveillés par des satellites. Petit à petit les taches vertes des terres émergées se couvraient de minuscules points grisés. Tout autour s’activaient comme autant de colonies de fourmis tous les engins de terrassement et de construction. Le navigateur jeta un coup d’œil sur les écrans qui restituaient les images des satellites. Les travaux avançaient vite : en moyenne il suffisait de cinq jours pour construire une cité d’environ cinq mille places. Les dépenses financières pourraient être remboursées par la revente des générateurs excédentaires alors que les autres serviraient à produire une énergie bon marché en utilisant la chaleur naturelle des eaux de la planète. Ces centrales avaient été diablement bien conçues, non seulement elles extrayaient la chaleur de l’eau de mer pour produire de l’énergie mais en plus elles la filtraient pour en capter les métaux en solutions et les substances nutritives. Au final, des usines autonomes qui produisent gratuitement des métaux et minéraux, de l’énergie et de la nourriture, ce qui serait nécessaire pour subvenir aux besoins des futurs habitants. Il ne restait plus qu’à espérer qu’ils auraient le temps de s’enfuir avant que De Choivill ne leur tombe dessus.
Le navigateur du “ Victorieux ” en orbite autour d’Asyl reformula sa pensée : il ne restait plus qu’a espérer qu’ils seraient plus rapides que la Cosmoguarde. La perspective d’affronter le plus puissant vaisseau de guerre jamais construit escorté par des engins cinq fois plus gros que le “ Victorieux ” ne le réjouissait pas. Et il ne se considérait pas comme lâche, au contraire. À quoi sert un héros s’il est mort ? Et qu’y a-t-il d’héroïque à se lancer dans un combat perdu d’avance ? Selon lui c’était plutôt de la stupidité. La sonnerie annonça le changement de quart. Quelques minutes plus tard, son remplaçant vint prendre sa place. Il se leva et se dirigea vers le mess sud dont les vitres donnaient sur les soutes.
Il semblait que les ingénieurs et l’état-major de l’Union partageaient son avis car ils avaient conçu des machines nouvelles qui permettraient l’évacuation d’un grand nombre de personnes en un temps record. Mais serait-ce suffisant ? Personne n’avait de données fiables sur la position exacte de la flotte de De Choivill ni sur la date à laquelle elle serait opérationnelle dans le secteur de Feyd. Mais c’est justement pour cela qu’il fallait essayer d’agir et c’était peut-être ça le véritable héroïsme : risquer le tout pour le tout juste parce qu’on n’était pas totalement sûr que la réussite était impossible. Avec toute la nuance que l’on pouvait sentir dans le mot totalement. Son regard se dirigea vers l’immense hangar de la soute alors qu’une serveuse lui apportait sa boisson habituelle sans même qu’il ne la demande.
Il ne savait pas grand chose de la nature exacte des nouvelles machines. On ne confiait pas beaucoup de renseignement aux “ simples ” navigateurs. Ils ne leur avaient fait faire que de curieux exercices de stabilisation lointaine avec des câbles longs de plusieurs kilomètres. Il y avait d’ailleurs d’immenses bobines de câbles dans la soute. À en juger par leur nombre, il devait bien y avoir une centaine de kilomètres, sans compter celles qui étaient accrochées sur la paroi, à l’extérieur. Il n’y avait pas que des câbles dans la soute mais aussi des sortes de nacelles, cylindriques avec des cônes aérodynamiques en haut et en bas, d’une dizaine de mètres, pourvues d’un sas. En fait, elles ressemblaient assez aux barges de secours spatiales qui équipaient les stations. Mais quel pouvait bien être le rapport avec les câbles ? Ce n’était pas pour les attacher à la coque du croiseur car elles seraient arrachées pendant le saut spatio-temporel...
Un témoin lumineux s’alluma justement au plafond du mess. La flotte appareillait. Dans quelques minutes ils seraient suffisamment loin d’Asyl pour faire le saut... Ensuite tout se jouerait. Normalement la Cosmoguarde n’était pas encore arrivée, sinon les vaisseaux qui étaient déjà là-bas l’aurait repérée. À moins qu’elle ait développé des techniques de leurre, ou qu’elle arrive exactement en même temps qu’eux. De toutes, c’était la possibilité la plus désagréable. Un appel sonore intima à tous de rejoindre leurs postes de combat, le saut était imminent. Il finit d’un trait sa boisson puis se dirigea vers la sortie pour rejoindre la passerelle secondaire.
Dans la soute, les ingénieurs aussi entendaient le signal mais ils n’avaient pas grand chose à faire. Ils n’avaient pas de rôle à jouer en cas de combat. Non, leur travail commencerait quand ils atteindraient la planète de destination. Là, ils se mettraient progressivement sur une orbite moyenne, à une centaine de kilomètres d’altitude pendant que les câbles extérieurs seraient déroulés et mis bout à bout. Ensuite on accrocherait dessus les nacelles et puis on s’alignerait soigneusement avec les repères au sol. Et on lancerait les harpons, tout simplement. Ils iraient rapidement se fixer au sol de la planète, le câble serait tendu et, par le réglage précis de la position du navire, on pourrait avec de simples impulsions magnétiques, faire monter et descendre les nacelles le long du câble comme un vulgaire ascenseur. Une fois la mécanique enclenchée, il suffisait de donner à chaque nacelle qui montait ou qui descendait une légère accélération magnétique et le reste se faisait tout seul, grâce à un équilibre parfait entre la force centrifuge et la gravité.
Mais le système avait ses limites : une seule erreur de positionnement et le harpon serait arraché avec pour conséquence une perte de temps incroyable pour récupérer toutes les nacelles dispersées dans l’espace, en espérant que peu d’entre elles iraient se cracher au sol... Et le câble pouvait céder. bien qu’il fut issu d’une production contrôlée, il existait toujours un risque. Cependant le principal des risques restait encore une fois humain. Le système était expérimental, ce qui signifiait qu’il n’avait en fait jamais été expérimenté. C’était la première fois qu’on testerait la chose en vrai, et même si toutes les simulations rendaient de bon résultats, ceux-ci restaient théoriques. La mise en œuvre des ces ascenseurs spatiaux n’avait plus grand chose a voir avec les systèmes installés à Yavino plus gros, plus lent et surtout, fixes.
L’ingénieur se consola tout seul pendant le saut temporel. Après tout, la théorie de la physique des sauts utilisée couramment partout n’était pas vraiment maîtrisée ou comprise par qui que ce soit. Au moins, les ascenseurs spatiaux se basaient sur des calculs parfaitement clairs, eux.
Le problème était clair : Fed Aykin voulait que l’aviso capturé soit transformé en un piège pour De Choivill. La solution pour parvenir à ce résultat restait pourtant hautement improbable et l’équipe des experts en sabotages des ZVEA cherchait le moyen qui se révélerait le plus efficace. On avait d’abord proposé de transformer le vaisseau en un gigantesque obus, et de le propulser simplement à la vitesse maximale sur le supercuirassé quand il arriverait avec son escorte dans la banlieue de Feyd. Mais cette idée n’avait pas été retenue. L’aviso faisait plus d’un kilomètre de long mais restait un petit représentant des navires de guerre. Il serait pulvérisé bien avant de frapper sa cible.
On avait pensé à le remplir d’explosif télécommandé et de le faire sauter quand la Cosmoguarde récupérerait l’engin préalablement abandonné. Mais il était extrêmement improbable qu’ils essayent de le récupérer. De Choivill n’avait-il pas été personnellement informé de sa capture ?
Quelqu’un avait pourtant eu une idée de génie. Il avait dit :
_ La meilleure manière de faire du dégât, et la plus simple, c’est de lui jeter un météore.
On n’avait pas vu tout de suite comment on pouvait adapter cette déclaration au problème posé. On avait discuté sur d’autres sujets problématiques comme de savoir à l’avance où se matérialiserait la Cosmoforce. Ce qui donnerait pourtant un avantage stratégique majeur. La solution à ce problème avait été trouvée rapidement et d’une manière assez surprenante par l’entité intelligente artificielle de Feyd, Daryl. Il ne lui avait pas fallu très longtemps pour assimiler les contraintes posées par le saut spatio-temporel. Au final il avait sorti un cône tridimensionnel et simplement déclaré :
_ Ils arriveront par là. Plus ils seront nombreux et plus ils arriveront loin dans le cône.
Du coup, on savait très exactement où il fallait lancer le caillou. Et de fil en aiguille on avait abouti à une stratégie surprenante : le gros de l’attaque consistait à accélérer un énorme astéroïde grâce à la force gravitationnelle du soleil de Feyd, de manière à ce que l’objet se trouve catapulté à très grande vitesse vers le centre du cône par où arriverait l’ennemi. Mais il restait deux problèmes à résoudre. D’abord quand déclencher le tir de la catapulte cosmique et ensuite comment “ cacher ” le projectile à l’ennemi suffisamment longtemps pour qu’ils n’aient ni le temps de l’éviter ni celui de le détruire ? Un Feydar avisé avait suggéré :
_ Il faut attirer l’attention vers quelque chose d’autre, quelque chose de surprenant et d’incroyable.
Qu’est-ce qui pouvait être incroyable pour la Cosmoguarde et pour De Choivill ? Et comment utiliser l’aviso dans le piège ?
Le lieutenant ZVEA regardait son pouce en n’écoutant qu’à demi les propositions du groupe. D’un coup il esquissa un sourire puis redressa la tête en disant simplement :
_ J’ai trouvé.
Il dû répéter un peu plus fort pour que tout le monde se taise et l’écoute puis il exposa son idée à l’assemblée attentive :
_ Nous allons utiliser cet aviso pour saturer les scanners ennemis. Il faut que nous le mettions très exactement sur la trajectoire de l’astéroïde, entre lui et la flotte ennemie. Nous modifierons son moteur et son bouclier pour qu’il cache la masse et la présence du projectile. Il faut aussi que nous rendions cet appareil “ curieux ”, afin que les scanners de la Cosmoguarde s’interrogent sur la réalité de cet engin. Changeons sa couleur, sa masse, son écho radar, son spectre d’émission... Modifions sa façon d’avancer, de bouger, il faut que leur système ait suffisamment de difficultés à déterminer ce qu’il est pour qu’ils perdent le plus de temps possible. Et pendant ce temps le météore prendra sa vitesse, jusqu’au dernier moment où il pulvérisera l’aviso. Il sera alors trop tard pour qu’ils réagissent et il ira percuter la flotte. S’ils sont suffisamment près les uns des autres, leur boucliers seront complètement surchargés et les dégâts par ricochets très importants. Il illustrait sa présentation par des mimes explicites avec ses mains.
L’aviso capturé ressemblait de moins en moins à ce qu’il était quelques jours plus tôt. La couleur traditionnelle de sa coque était peu à peu remplacée par un mélange de peinture blanchâtre et d’agrégats métalliques hautement magnétisées. Le camouflage noir et écarlate cédait la place à un mélange anarchique qui aurait dressé les cheveux sur la tête des responsables du camouflage de la Cosmoguarde s’ils n’avaient pas été tués sur la station du C.I.E.
D’autres ZVEA s’employaient à désynchroniser l’émetteur du bouclier de l’engin pour qu’il ne soit plus régulier et qu’il oscille avec si possible une fréquence aléatoire. C’était le maître mot de l’équipe qui s’occupait sur le vaisseau : l’aléatoire. Les senseurs informatiques et les banques de données sur lesquelles ils s’appuient ont toujours eu horreur des phénomènes chaotiques et imprévisibles. Si le piège marchait la Cosmoguarde se dirait peut-être pour la première fois qu’elle aurait bien fait de dépenser un peu plus en recherche et développement et un peu moins en équipement pur.
Les moteurs principaux étaient en train d’être découpés. Ils iraient servir à accélérer le projectile que quelques navires de la flotte étaient partis récupérer. Ils seraient couplés avec quelques moteurs de missiles balistiques qui n’étaient pas nécessaires. Cette poussée de base, assez inégale, serait rapidement éclipsée par la formidable accélération gravitationnelle que subirait le météore en contournant d’assez près le soleil. Il foncerait ensuite droit vers le centre de la flotte ennemie où se trouverait probablement le supercuirassé...
Ils avaient choisi le plus gros du secteur, un “ caillou ” d’une vingtaine de kilomètres de largeur composé essentiellement de fer. Il était lourd et dense à souhait. Bien sûr, l’armada de la Cosmoguarde pouvait le détruire, très facilement même, mais il fallait pour cela qu’ils connaissent sa présence et qu’ils aient le temps de réagir. Ce qu’ils n’auraient pas si le plan fonctionnait comme prévu. Le météore s’écraserait sur le bouclier du supercuirassé et se disloquerait en un grand nombre de morceaux plus ou moins gros. Le choc initial devrait surcharger le bouclier du “ Doigt de Dieu ”, les débris ricocheraient sur les boucliers des autres appareils et reviendraient frapper le supercuirassé sur toute sa surface, et là se situait son point faible. Sans bouclier la coque d’un engin spatial n’est guère plus résistante qu’une feuille de papier d’aluminium.
Il était même prévu quand tout serait terminé de dépressuriser l’aviso. Parce qu’il était toujours possible qu’ils tirent dessus, énervés par sa curiosité. Un des soldats de l’Union en avait discuté avec des Feydars. Il avait utilisé une image simple pour leur faire comprendre l’intérêt de la dépressurisation :
_ Que se passe-t-il quand on fait un trou dans une outre gonflée ?
_ Elle explose.
_ Bien sûr, mais si l’aviso explose il ne dissimulera plus l’astéroïde et notre plan ne fonctionnera pas. Et que se passe-t-il si on perce une outre vide ?
_ ... Il ne se passe rien.
_ Exactement, ce qui sera une nouvelle source d’incompréhension chez nos adversaires.
_ Vous essayez d’agiter un doigt pour cacher la main. C’est une technique qui ne marche que chez les animaux stupides. Notre vie dépend de la justesse du jugement que vous portez sur nos ennemis alors je prie le Sahr que vous ayez raison et qu'ils soient effectivement stupides...
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